T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
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C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Le son du tonnerre vibre plus fortement que les cris de Lyam, les gouttes de pluie qui poursuivent leurs routes sur la vitre finissent par atterrir sur le sol de la chambre, je ferme précipitamment la fenêtre avant de soupirer en voyant les dégâts laisser par l'orage cette nuit. Je récupère une serviette et éponge l'eau déjà incorporée dans le creux du sol, Lyam continue de hurler alors qu'Espen lance un regard vide en direction de la flaque d'eau. Il n'a aucune émotion, il ne montre rien, seulement le négatif de lui-même, la face de Cooper.
— ESPEN, hurle Lyam.
Il sursaute et détourne la tête vers Lyam, ce dernier se précipite sur lui en ouvrant grandement les bras, je n'ai toujours pas raconter à mon père le rapprochement entre Lyam et Espen. Je suppose que c'est le cadet de ses soucis en ce moment.
— Ne crie pas, Lyam.
Il roule des yeux en haussant les épaules et pointe du doigt mon sac d'entraînement.
— Le hockey.
— L'entraînement a été annulé à cause de l'orage.
Il hoche la tête et retourne s'asseoir dans le coin de la chambre, suivit d'Espen qui continue de fixer la fenêtre, il fronce les sourcils avant de me lancer un regard, s'apprêtant sûrement à ouvrir la bouche, il se ravise finalement. Espen Vasquez gagne toujours à ce jeu là. La sonnette retentit dans l'appartement alors que je m'apprête à éponger le reste de la pièce.
— À moi !
Je relève les yeux vers Lyam en soupirant, il sort cette phrase à chaque fois qu'il rêve de s'éloigner légèrement d'Espen, et apparemment, c'est le cas, il disparaît dans les escaliers afin d'ouvrir la porte pendant que je continue d'essorer la serviette.
— Pour le plaisir de mes yeux, ne change jamais de position, Ivory.
La voix de Cooper s'infiltre légèrement sous ma peau, tandis que je me relève en me pinçant les lèvres. Son sac atterrit sur mon lit alors que la voix de Lyam s'élève dans le séjour pour hurler à Espen de changer de crayons de couleur. Il s'approche dangereusement du bureau avant d'effleurer l'enceinte qui orne les documents, sa main plonge dans sa poche et agrippe son téléphone qu'il allume sans aucune gêne.
— Tu es venu pour ne pas respecter les droits ? C'est malpoli d'entrer chez les gens et de faire comme s'il n'existait pas.
Il relève les yeux vers moi et passe ses doigts sous son bras afin de retirer sa veste en laine.
— Je n'ai pas de règles à respecter envers toi, pourtant. Je pensais que tu le savais déjà.
Pourtant, j'aimerais Shaplen. J'aimerais que la règle à respecter soit celle-ci :
