5. Sa rage

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PDV Étan.

Elle me planta au milieu du parking, sans un seul regard pour moi. Les étudiants s'écartèrent sur son passage, l'observant comme une bête de foire. Elle ne pris pas la peine de se frayer un chemin à travers la foule que cette dernière s'écartait sur son passage. Je pris mon sac et le mis sur mon épaule. Un groupe se forma autour de moi, avec des filles en jupes et des mecs au regard de tombeur. Je les ignorai et partis rejoindre ma salle, le morale dans les chaussettes.

Un millier de questions brûlaient en moi, mais aucune réponse ne leur convenait. Pourquoi Aria repoussait-elle le monde, comment avait elle été  émancipé... Toutes ces questions auxquelles personne ne voulait répondre, comme si cette fille représentait la Peste en personne. En aucun cas je n'aurais penser à cela pour ma rentrée ici. Moi qui voulait m'éloigner de lui pour ne plus avoir de problème...

Mes pensées dérivèrent justement vers cette personne, pourtant, je n'arrivais pas à oublier ce qu'il avait fait, ce qui m'avait été arraché. Un profond regret bien familier remonta à la surface lorsque quelqu'un passa un bras autour de mes épaules, me sortant de ce passé que je m'efforçai de laisser. Je tournai la tête et vis un grand gars, au moins un mètre quatre-vingt. Je haussai un sourcil et il me lança un clin d'œil, comme si nous étions de vieux amis.

- Salut, moi c'est Cameron, mais appelle moi Cam. T'es nouveau, hein?

Il s'écarta de moi pour l'observer d'un œil critique, la main sur le menton comme si il étudiait une marchandise. Puis il leva les pouces et marcha avec moi dans les couloirs. Je me rappelai l'avoir vu dans la classe, et j'en déduisis qu'il me connaissait grâce à cela. Comme pour confirmer, il reprit.

-Tu te souviens peut-être pas, mais on est dans la même classe. Et... Je t'ai vu ce matin avec l'autre.
-Prononcer son prénom n'est pas une faute, lui fis je remarquer d'une manière plus agressive sue je l'aurais voulu.
-Oui désolé. Mais tu sais, ce n'est pas contre elle... Enfin Aria, je veux dire.
-Hm...
-Et sinon, ça te dirai de trainer avec nous?
-Vous? Aux dernières nouvelles, tu es seul.
-Non, je te présente tout le monde en classe OK?

Je ne répondis pas et entrai dans la salle, où Aria se trouvait déjà, écrivant frénétiquement sur son carnet. Je l'étudiai et admirai ses cheveux soyeux.

-T crois qu'elle écrit quoi, toi?
-Je sais pas, t'as qu'à aller lui demander.

Il ème regarda comme si j'étais fou et soupirai. Tout le monde avait la même réaction. Je m'apprêtai à répliquer lorsque des mecs de l'équipe de foot entrèrent. Il se dirigèrent vers Aria, qui ne les vis pas arriver. Ils lui prirent son journal et le secouèrent au dessus de sa tête. Elle ne se leva pas, ne parla pas, ne protesta pas. Je crus qu'elle ne ferais rien quand elle leva la tête pour regarder celui qui tenait le petit cahier. Elle le regarda pendant plusieurs secondes et il recula.

My Perfect EnemyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant