9. Élise

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PDV ARIA.

Le sommeil n'avait jamais été aussi calme pour moi. Mais plus pour longtemps. Ma porte s'ouvrit à la volée et quelqu'un courut pour ouvrir les rideaux. Je m'assis précipitement et reconnu James. Il se tourna vers moi, paniqué.

-Aria, Étan n'est pas rentré hier! Tu sais ...

Mais une tête sortit de dessous la couette sous son regard ahuri. Étan s'assit à son tour dans le lit, les cheveux en bataille. Il se frotta les yeux comme un enfant et je craquai intérieurement. Trop mignon! Mais rien ne valait la tête de James. Il était choqué, comme paralysé. Cela valait son pesant d'or. Il resta là un long moment avant de tourner les talons et de sortir en silence de la chambre.

Je me lève et sors à mon tour. James devait de faire de fausses idées, je n'en voulait pas. Je lui attrapai le bras et le tournai vers moi. Mais je restai coite face à son visage. Il n'avait pas l'air si choqué, et un sourire se dessinait au coin de ses lèvres. Oh non... Non non non! Il n'allait pas remettre ça?! Et bien si.

- Ma petite Aria à trouvé son namoureuuux! S'exclama-t-il avec une petite voix d'enfant tout content de lui. Depuis le temps que j'attendais ça!
-Non James, je ne suis pas amoureuse, OK? Il est venue à la maison parce qu'il s'est endormi en voiture et je voulais pas me faire chier. Et comme j'ai fais un cochemars, il est venu. C'est tout d'accord ? Je n'éprouve rien pour lui! Tu m'as bien comprise?!

Il leva les yeux au ciel comme un gamin qui n'écoutait pas et partit en direction de la cuisine. Et mes yeux se posèrent sur l'horloge et je paniquai. Il était bientôt 10 heure et les cours avaient débutés depuis un bout de temps. Je courus dans la chambre et trouvai Étan assis dans le lit, son téléphone à la main, le visage horrifié. Je m'inquiétai un court instant mais le pris par le bras alors qu'il criait en résistant. Je le traînai dans la salle de bain et l'y poussai.

-T'as pas vu l'heure!? Va prendre un douche et bouge toi! On part dans trente minutes!

Je me dirigea vers ma salle de bain à moi, adjacente à ma chambre. Je pris une rapide douche et ne pris pas le temps de sécher mes cheveux. Je nous emballai un petit déjeuner et lui tendis sa part pour qu'il la mange dans la voiture. Je le poussai vers la Nissan et, alors que son oncle nous faisait de grands signes de la main, je lui adressai un doigt d'honneur face à ses petits encouragements. Je vis à mes pieds, sur les pédales, le sac d'Étan et mon livre avec mon carnet. Je refourguai tout à Étan.

Sur la route, j'appuyai autant que possible sur l'accélérateur, avec l'espoir d'arriver pour 10 heure 30. En chemin, Étan mangea en silence et je fis de même en gardant autant que possible les mains sur le volant et les yeux sur la route. Il était vraiment étrange depuis son réveil, il n'avait pas ouvert la bouche pour parler.

My Perfect EnemyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant