𝑑𝑜𝑛'𝑡 𝑤𝑎𝑛𝑛𝑎 𝑐𝑟𝑦 𝑏𝑢𝑡 𝐼 𝑏𝑟𝑒𝑎𝑘 𝑡𝘩𝑎𝑡 𝑤𝑎𝑦...
Quand un coeur se laissait consumer, il sombrait dans un Océan de souffrance. Il se laissait happer par la noirceur qui coloriait son coeur auparavant si rouge. Il arrivait qu'un au...
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chapitre deux
Juin 2020, Paris.
12h45
— T'écoutes pas ! Se plaignit Katherine à Bérénice en se rendant compte que sa collègue ne l'écoutait pas du tout.
— Pardon, tu disais quoi ?
La blonde se redressa pour mettre son dos dans le fond de sa chaise de bureau. La brune qui avait deux ans de plus qu'elle, était assise sur la chaise où son nouveau patient qui avait l'air particulièrement mal en poing s'était assis la semaine passée.
Elle y pensait souvent, c'était dû à ce qu'il lui avait dit. Elle avait peur de ne pas le voir revenir à ces rendez-vous, peur qu'il soit trop tard pour lui.
— Que j'allais aller me faire faire une couleur. Il t'arrive quoi ? C'est à propos de ton rendez-vous de ce soir ? L'interrogea sa collègue.
— J'ai pas réussi à le caler plus tôt, j'ai un peu peur de l'état dans lequel il peut arriver.
— Si c'est un danger pour lui ou les autres il a pas sa place ici mais...
— Je ne pense pas qu'il serait un danger, mais on ne sait jamais.
Katherine hocha la tête avant de prendre son téléphone qui sonnait.
— C'est la fin de la pause, je te laisse. J'espère que ta soirée se passera bien. Rumine pas trop, c'est pas bon.
— T'inquiète pas.
La brune, sortit du bureau et Bérénice se retrouva de nouveau seule. Son téléphone sonna et elle le prit, mais le reposa rapidement quand elle vit l'expéditeur du message et son contenu. Encore lui, toujours lui.
18h00
La journée et les rendez-vous se déroulèrent calmement, bien que Bérénice commença à ressentir une légère douleur à la tête, signe qu'une migraine pourrait faire son apparition incessamment sous peu. Elle n'avait malheureusement aucun médicaments sur elle, donc elle ferait avec jusqu'à ce qu'elle rentre chez elle.
L'heure du rendez-vous qu'elle avait attendu toute la journée arriva. Elle allait revoir ce patient qui lui avait avoué avoir envie de mettre fin à ses jours. Il n'avait rien dit de plus la dernière fois, elle n'avait pas voulu insister, mais elle espérait que cette fois-ci, elle arriverait à le faire un peu plus parler pour comprendre la raison de son silence. Elle voulait l'aider, elle ne voulait pas qu'il soit mal à l'aise face à la situation, alors elle n'allait pas le confronter dès le départ.
— Installez-vous. Lança Bérénice en laissant entrer Aymen toujours aussi triste de l'intérieur et de l'extérieur. Il se rassit sur la même chaise que la dernière fois et Bérénice vint se mettre sur sa chaise de bureau. Comment allez-vous depuis la dernière fois ?