𝑑𝑜𝑛'𝑡 𝑤𝑎𝑛𝑛𝑎 𝑐𝑟𝑦 𝑏𝑢𝑡 𝐼 𝑏𝑟𝑒𝑎𝑘 𝑡𝘩𝑎𝑡 𝑤𝑎𝑦...
Quand un coeur se laissait consumer, il sombrait dans un Océan de souffrance. Il se laissait happer par la noirceur qui coloriait son coeur auparavant si rouge. Il arrivait qu'un au...
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épilogue
Trois ans plus tard,
10h04
Le bruit de ses talons, qui claquaient sur le trottoir, résonnait dans sa tête. Bérénice avançait dans la rue pour aller dans un café parisien. Elle venait de terminer son rendez-vous, elle était en retard.
En arrivant dans le café, elle le vit, installé à une table, buvant son café en regardant son téléphone. Bérénice s'approcha de lui, et en entendant ses talons et reconnaissant le bruit de ses pas, Aymen releva les yeux.
Il se leva pour poser sa main dans le dos de Bérénice avant d'embrasser le front de la blonde qui ne manqua pas de sentir son coeur battre plus fort dans sa poitrine. Elle raffolait de ces instants où leurs corps se touchaient. Étant séparés, ils étaient devenus rares. Ils s'assirent et Bérénice le regarda pendant quelques secondes.
— Je t'ai prit un café. Annonça Aymen en faisant glisser une seconde tasse vers elle.
— Merci.
—T'as eu mon message ? Neyla avait pas de fièvre du coup je l'ai mis à l'école. Expliqua le père de la fille de Bérénice.
— Oui, j'ai pas eu le temps de te répondre, mais tant mieux si elle n'a plus de fièvre. Elle n'a pas pleurer ?
— Un peu, mais elle a fini par aller rejoindre ses copines, tout allait mieux. Bérénice pouffa de rire. T'étais en retard ce matin ?
— Oui, j'ai voulu dormir cinq minutes de plus, mais c'était pas une bonne idée. J'aurais pas dû sortir hier, ça m'apprendra.
Aymen sentit son coeur se serrer. Elle était sortie. Avait-elle rencontrer quelqu'un ? Avait-elle passé sa nuit avec quelqu'un ? Bérénice étant une femme magnifique, cela ne l'étonnait pas qu'un homme l'ait remarqué. Mais Bérénice, avait-elle remarqué quelqu'un pendant cette soirée ?
Ils s'aimaient encore, même trois ans après que leur couple avait implosé. Bérénice sentait bien que les questions étaient en train de terrasser Aymen alors elle le rassura :
— Katya voulait fêter sa séparation, alors je l'ai accompagné, mais c'était une soirée entre filles. J'ai dormi seule.
Gêné de s'être fait comprendre, Aymen tenta de se défendre :
— Non, mais, tu fais ce que tu veux et...
Bérénice prit sa main sur la table avant de lui sourire. En trois ans, avec sa fille, elle avait retrouvé sa lumière. Elle était de nouveau la femme qui avait tant attiré Aymen. Il l'aimait encore plus à présent. Ils se voyaient régulièrement pour leur fille, comme ce jour-là, où bien pour des occasions en rapport avec leurs amis.
