neuf

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chapitre neuf

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chapitre neuf

Décembre 2020, Paris.

06h00

   Bérénice appuya sur son écran pour éteindre son réveil et elle bougea dans son canapé pour se lever. Elle avait laissé sa chambre à Aymen et dormait sur son canapé. Heureusement pour elle, il était confortable.

   La blonde se leva pour aller prendre une douche et elle se prépara en essayant de ne pas faire trop de bruit. Une fois ses sous-vêtements mit, elle enfila un jean taille haute avant de mettre un pull, court, à col roulé, bleu foncé. Elle se maquilla assez simplement avant de lisser ses cheveux.

   Une fois prête, elle alla se faire couler un thé et manger des gâteaux avant de préparer un petit-déjeuner un peu plus garni. Elle répondit rapidement aux quelques messages qu'elle avait reçu durant la nuit et venant de Maria.

   Sa collègue avait un rendez-vous médical hier soir et elle lui avait demandé ce que ça avait donné. Maria avait mal au dos et finalement elle avait un arrêt de travail le temps que ça aille un peu mieux. Elle aurait pu le savoir bien plus tôt, si elle n'avait pas dû empêcher Aymen de faire une connerie.

   Une fois le petit-déjeuner prêt, elle prit une ordonnance pour préparer les différents cachets qui devaient être prit ce matin-là. Elle mit le tout sur un plateau avant d'aller vers la chambre pour réveiller Aymen. Elle posa le plateau sur la commode de la chambre avant de s'approcher du lit pour allumer la lampe de chevet et réveiller doucement le brun.

   Il se réveilla et elle fut la première chose qu'il vit et il fronce les sourcils sans comprendre ce qu'elle faisait. L'odeur de la lessive de Bérénice, qu'elle avait passer son temps à complimenté dans sa tête pendant qu'il cherchait le sommeil la veille au soir, et le parfum de la blonde se mêlèrent pour donner une odeur qu'il appréciait encore plus.

— Avant que je parte je t'ai préparé un petit-déjeuner pour que tu prennes ton traitement et...

— T'es sérieuse ? Demanda Aymen sous le choque.

   Il ne comprenait pas pourquoi elle lui avait fait ça. Il ne lui avait pas demandé de s'occuper de lui comme ça, mais elle le faisait toute seule. Pour Bérénice, c'était normal de faire cela, elle voulait l'aider à aller mieux. Elle dépassait complètement les limites qu'on lui avait imposé, mais elle refusait de savoir qu'Aymen lui faisait confiance pour lui dire qu'il n'allait pas bien et simplement lui dire de faire confiance aux professionnels de la santé mentale qu'il le gérait.

   S'il fallait qu'elle l'héberge pour le surveiller, elle allait le faire. S'il fallait qu'elle s'assure de la prise de ses traitements qu'il lui avait avoué mal prendre la veille, elle allait le faire. Elle voulait le sauver.

   Quand elle fut sûre qu'il avait bien prit son traitement, Bérénice pouvait laisser Aymen. Quand elle arriva au travail, elle croisa Alexandre et elle mordit l'intérieure de sa joue. C'est vrai Alexandre... elle l'avait laissé en plan la veille alors qu'il lui parlait.

CELLE D'APRÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant