𝑑𝑜𝑛'𝑡 𝑤𝑎𝑛𝑛𝑎 𝑐𝑟𝑦 𝑏𝑢𝑡 𝐼 𝑏𝑟𝑒𝑎𝑘 𝑡𝘩𝑎𝑡 𝑤𝑎𝑦...
Quand un coeur se laissait consumer, il sombrait dans un Océan de souffrance. Il se laissait happer par la noirceur qui coloriait son coeur auparavant si rouge. Il arrivait qu'un au...
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chapitre huit
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Décembre 2020, Paris.
12h23
Bérénice était perdue dans ses pensées depuis quelques minutes maintenant. Elle était assise à son bureau, Katherine, en face d'elle, lui racontait ses déboires avec le garçon qu'elle fréquentait.
Bérénice écoutait d'une seule oreille. Elle repensait, comme souvent à ce qu'il s'était passé avec Aymen, et puis avec Alexandre. Elle fermait les yeux quand elle repensait à ça. Quand elle avait fondu dans les bras de son collègue, il avait par la suite tenté de l'aider, de la réconforter, il avait même voulu annuler une soirée qu'il devait faire avec ses amis pour rester avec elle, mais elle avait refusé.
Depuis elle l'évitait parce qu'elle avait peur de se retrouver confronté à ses questions et surtout, ses espoirs qu'il y avait plus entre eux deux. Elle se sentait tellement honteuse d'être dans sa situation actuelle. Avant qu'elle le rencontre, Bérénice n'aurait jamais cru cela possible, mais le fait était qu'en quelques minutes avec Aymen elle avait réussi à développer des sentiments pour lui. Dire qu'elle était amoureuse, était peut-être un peu trop excessif, mais elle était attachée en tout cas et elle ne se sentait pas capables d'avoir une relation avec quelqu'un d'autre pour l'instant.
— D'ailleurs, lança Katherine d'un seul coup ce qui reconnecta Bérénice à la conversation en cours, tu trouves pas qu'il y a une ambiance étrange en ce moment ? La blonde fronça les sourcils sans comprendre réellement ce qu'elle voulait dire par là. Je sais pas, je trouve qu'en ce moment Alexandre est pas pareil et du coup l'ambiance change, tu trouves pas toi ?
— C'est surement à cause de moi.
— Pourquoi ? Bérénice tenta de se défendre pour faire oublier ce qu'elle venait de dire mais sa collègue ne la laissa pas changer de sujet. Non, répond honnêtement c'est bon, on est entre nous.
— On a flirté ensemble. La brune ouvrit grands les yeux. Ouais... On a fait quelques soirées tous les deux, au départ parce que vous aviez annulé de dernière minutes avec Maria, puis après on a décidé de vraiment faire des dates un peu et... On a couché ensembles cet été. Il a essayé de m'embrasser y'a quelques temps, mais j'étais pas réellement prête... La brune en face d'elle fronça les sourcils. Y'a peut-être eu quelqu'un d'autre et du coup...
— C'est peut-être pas de ta faute, mais ça peut jouer c'est vrai du coup. Mais genre vous auriez pu faire ça ? La blonde l'interrogea du regard. Genre le concept de « pas de sexe au travail » vous connaissez pas ?
Les joues de la blonde se teintèrent doucement.
— Arrête...
Maria entra dans le bureau et vit les deux femmes la regarder.
