𝑑𝑜𝑛'𝑡 𝑤𝑎𝑛𝑛𝑎 𝑐𝑟𝑦 𝑏𝑢𝑡 𝐼 𝑏𝑟𝑒𝑎𝑘 𝑡𝘩𝑎𝑡 𝑤𝑎𝑦...
Quand un coeur se laissait consumer, il sombrait dans un Océan de souffrance. Il se laissait happer par la noirceur qui coloriait son coeur auparavant si rouge. Il arrivait qu'un au...
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chapitre quatre
Juillet 2020, Paris.
19h15
Bérénice regarda encore une fois sa montre avant de souffler en se rendant compte du retard d'Aymen. Ils avaient rendez-vous à dix-huit heures quarante-cinq, il est dix-neuf heures quinze et il n'était toujours pas là.
Elle ne savait pas où est-ce qu'il était. Elle l'avait appelé plus d'une fois, lui avait laissé des messages mais apparemment il avait oublié leur rendez-vous.
La blonde se leva de sa chaise avant d'aller ranger son bureau. Peut-être qu'il avait changé d'avis. Durant les deux derniers rendez-vous, elle avait cru qu'il commençait réellement à s'améliorer, mais peut-être qu'elle s'était trompée. Peut-être qu'elle avait mal analysé les événements.
En rangeant la pièce, elle fit tomber sa lampe de bureau.
— Merde !
Elle se pencha pour la ramasser et elle se rendit compte qu'elle était cassée. Elle allait devoir en racheter une, mais ce n'était pas grave. C'était loin d'être la chose la plus grave de sa journée.
Elle termina de ranger ses affaires dans son sac et elle prit son téléphone pour voir qu'elle avait reçu des messages d'un autre numéro. On n'allait donc vraiment pas la lâcher ? Elle aimerait qu'on la laisse, qu'on passe à autre chose, qu'on la raye de cette liste. Mais malheureusement cela n'avait pas l'air possible.
Elle récupéra sa veste qu'elle avait prit avec elle pour le bien de son outfit et pas parce qu'elle allait en avoir une utilité pour elle vu le temps de la journée. Elle ouvrit la porte de son bureau et elle manqua de percuter quelqu'un.
Aymen s'était reculé en la voyant ouvrir la porte et il avait bien fait. Ils se regardèrent tous les deux et ils étaient perturbés en se perdant dans le regard l'un de l'autre.
Bérénice regarda le restaurateur, sa casquette était vissée sur sa tête mais elle arrivait à capter son regard tout de même et elle se rendit compte de ce qu'il se passait pendant ce moment. Aymen la regardait en étant tout autant troublé de son côté. Il se perdit dans son regard noisette, il ne l'avait jamais vu d'aussi près.
— Pardon. Lança le brun. C'est trop tard ?
Bérénice hésita pendant quelques secondes. Peut-être qu'il était en retard, mais il avait quand même fait l'effort de venir non ? Elle se décala pour le laisser entrer. Il alla s'asseoir et elle y alla également avant de prendre son carnet pour l'écouter.
Pourtant il ne commença pas à parler. Bérénice arrivait à comprendre que c'était un jour compliqué pour lui. Elle attendait patiemment qu'il prenne la parole.
— J'ai faillit pas venir. Avoua Aymen.
— Pourquoi ?
— Parce que j'ai eu l'impression que ça servait à rien. Du coup j'suis pas v'nu et après j'me suis rendu compte que ça me manquait, donc je suis venu. Je suis désolé.