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chapitre dix

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chapitre dix

Décembre 2020, Paris.

19h45

   Le week-end commençait tout juste pour Bérénice, elle était heureuse de pouvoir se reposer pendant quelques jours. Hier soir, elle et Aymen, s'étaient endormis sans réellement finir leur conversation et il l'attendait de pieds fermes. Bérénice n'était pas dupe, elle savait ce qu'il allait lui raconter maintenant et elle appréhendait un peu cette étape.

   Son téléphone commença à sonner. Elle le prit pour voir qui était entrain de l'appeler. Elle refusa l'appel avant de recommencer à marcher et de nouveau, son téléphone se mit à sonner. Elle refusa encore l'appel. Lors du troisième appel, elle répondit froidement :

— Oublie mon numéro putain !

— Sympa. Lança Aymen de l'autre côté de l'appel.

   Bérénice pinça ses lèvres entre elle, elle ne voulait pas lui dire ça à lui...

— Je suis désolée. Je pensais que c'était quelqu'un d'autre.

— Qui ? 

— Personne. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

— Il est presque vingt heures et t'es pas là.

— Oui, j'ai un rendez-vous qui a duré plus longtemps que prévu, j'ai oublié de te prévenir. J'arrive bientôt. Je suis désolée.

— Y'a pas de problème. Juste je commençais à me demander si les flics t'avaient pas embarquer avec le couvre-feu.

— C'est bon, j'arrive en bas de mon immeuble. Je suis désolée sincèrement.

— Arrête de t'excuser Bérénice. On dirait que tu me dois des trucs, alors que c'est moi qui squatte chez toi.

   Bérénice arriva dans son immeuble et raccrocha le téléphone avant de monter pour arriver à son étage. Elle ouvrit la porte de son appartement et elle trouva un repas prêt sur la table basse. Elle retira son manteau, son écharpe et son bonnet pour les mettre sur le porte-manteau avant de retirer ses chaussures. Elle posa ses affaires dans l'entrée avant d'aller se laver les mains. La blonde s'approcha d'Aymen et du canapé en souriant.

— Tu squattes peut-être chez moi, mais tu me fais à manger quand même !

— C'est la moindre des choses en vrai, non ?

   Elle hocha la tête, gênée de ce qu'il avait fait. Certes, elle ne savait pas cuisiner, et lui si, mais ce n'était pas une raison à ses yeux pour qu'Aymen lui fasse à manger. Elle n'était pas repassée ce midi parce qu'elle avait eu un rendez-vous de dernière minute. Le deuxième confinement de cette année avait fait du dégât dans la santé mentale de beaucoup et avait aggravé les effets du premier chez certains, donc elle avait beaucoup plus de travail.

CELLE D'APRÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant