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chapitre cinq

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chapitre cinq

Août 2020, Paris.

7h45

Trois semaines étaient passées depuis que Bérénice s'étaient laissée tenter.

A la suite de cet égarement, elle avait directement aiguillé Aymen vers un autre psychologue en lui laissant un message sur son répondeur parce qu'il ne lui avait pas laissé le temps de parler avant qu'il reparte du bureau.

Il l'avait laissé sur son canapé, seule, à se demander si elle avait rêvé ce qu'il s'était passé entre eux deux.

Mais voilà, d'après les informations qu'elle avait, il n'avait pas appelé quelqu'un d'autre. C'était silence radio pour le restaurateur.

Cette situation lui minait le moral parce qu'elle en était quand même un peu responsable. Elle aurait dû maintenir une distance entre eux deux, ce n'était pas bien. Elle regrettait d'avoir fait cela.

Elle n'en avait parlé à personne à part son chat quand elle était rentrée chez elle. Elle ne pouvait rien dire de toute façon.

La blonde marchait dans la rue pour aller sur son lieu de travail et elle vit un homme assis par-terre avec un verre devant lui et une pancarte. Elle cherche dans son sac pour trouver de l'argent. Elle glissa un billet de dix euros dans le verre sans rien dire de plus.

L'homme la remercia et elle reprit sa route. C'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour lui. Elle arriva devant l'accueil et Maria raccrocha son téléphone au même moment avant de la regarder.

— Petite nuit ? Demanda la secrétaire.

— Insomnie oui. T'as quoi pour moi ?

— Rien de spécial je crois. Elle regarda autour d'elle pour voir les post-it qu'elle avait rempli. Ah oui, comment j'ai pu oublier ! Elle se leva pour aller vers la pile de courrier et elle prit une grande enveloppe qui portait l'empreinte du ministère de la justice. Pourquoi tu l'as pas fait livrer chez toi ?

— Pour pas donner mon adresse ? Ici mon nom est sur la porte.

— Pas bête.

Elle lui donna l'enveloppe sous la vitre et Bérénice la remercia avant d'aller dans son bureau. Elle avait du temps avant son premier rendez-vous de la journée. Après avoir ouvert la fenêtre pour aérer rapidement elle ouvrit l'enveloppe avant de commencer à lire l'exécutoire qu'elle avait demandé à avoir.

Elle commençait à lire le document qui exprimait la décision d'un juge. Elle mordit nerveusement sa lèvre inférieure. Elle termina de lire la feuille et elle remit la feuille dans l'enveloppe avant de la glisser dans son sac. Ce n'était pas là qu'elle aurait des réponses à ses questions malheureusement, encore une fois elle repartait bredouille.

CELLE D'APRÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant