dix-sept

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chapitre dix-sept

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chapitre dix-sept

Septembre 2021, La Rochelle.

20h45

   Bérénice entra dans l'appartement qu'Aymen avait loué pour eux deux, le temps de ce week-end à la Rochelle. Elle regarda ce magnifique appartement qui n'était pas très grand mais suffisant pour eux deux et décoré dans un style moderne. Elle s'approcha de la baie vitrée, l'ouvrit pour aller sur le balcon et elle regarda la vue qui était à sa portée, bien que la nuit soit tombée sur la ville.

   L'air du port, qu'elle pouvait voir depuis l'endroit où elle se trouvait, était doux. Aymen vint la rejoindre et il passa ses bras autour d'elle en posant ses mains sur son ventre, collant son torse à son dos et en posant son menton sur l'épaule de sa copine.

— J'aime bien la vue. Lança la blonde avant de se tourner pour être en face de lui.

   Aymen ne résista pas à l'envie de poser ses lèvres sur les siennes pendant quelques secondes avant, qu'ensembles, ils rentrèrent dans l'appartement. Bérénice s'assit sur le canapé avant de regarder le brun en train de répondre à un message.

— Demain j'vais partir tôt. Annonça-t-il.

— Je peux te demander pourquoi tu es venu ici ? Demanda Bérénice.

   Aymen la regarda en rangeant son téléphone dans sa poche avant de venir s'asseoir à côté d'elle sur le canapé.

— Les parents de Meriem ont monté une association pour aider à la recherche sur la sclérose en plaque et pour aider les familles. Je suis investi dans l'association et par rapport à un évènement qu'ils veulent faire, ils recherchent un endroit et du coup je suis chargé de venir voir ce que cette ville a à proposer.

— C'est bien que tu sois engagé pour ça.

   Le brun la regarda. Comme toujours il se perdit dans son regard brun. Il ne cherchait plus sa femme dans ses yeux, il se contente de celle qu'il avait en face de lui.

— J'suis désolé...

— De ?

— On s'fait un week-end tous les deux et je trouve le moyen de parler de Meriem.

— Je comprend, t'inquiète pas. Je me suis un peu incrusté finalement.

   Aymen la regarda avant de sourire et elle le fit aussi avant de l'embrasser. Il passa sa main sur l'arrière de son crâne pour approfondir leur baiser. Elle sourit en écartant sa tête de la sienne. Elle colla son front contre celui de son copain et elle vint mettre sa main sur sa joue pour passer son pouce doucement dessus.

   Le brun la regarda attentivement avant de s'écarter d'elle sans rien dire. Bérénice ne savait pas réellement comment prendre ce geste de sa part. Elle regarda alors son copain aller dans la chambre de l'appartement. Elle prit son téléphone pour vérifier ses messages mais elle se rendit rapidement compte qu'aucune des notifications ne mérite qu'elle y réponde.

CELLE D'APRÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant