- Ah je ne suis pas sûre pour Macky, mais tu as bien regardé Sydia ? Un homme aussi bien monté que lui, sûrement il doit avoir un sacré caractère. Meunoul nek yambaar...
- Shiiii Nafi khana daf leu meusseu iri té yeugou mako ?
- Non même pas, c'est juste qu'on a déjà flirté et il sait comment faire monter la température, affirme-t-elle d'un air évasif.
- D'accord, espérons que j'aie autant de chance. Mon corps s'attend à un sacré fouettage. Du hardcore, il réclame.
Sydia et Macky reviennent dans le salon et continuent de taper la discussion avec les filles. Sydia se lève pour aller dans la cuisine chercher les crêpes.
Fifi, intriguée par les propos de Nafi, tente de la doubler et suit Sydia en feintant de l'aider. Elle attend que celui-ci soit concentré sur sa préparation pour lui caresser l'entre-jambe.
- Yoo, chill out Fifi, tu fais quoi là ?
- Je voulais juste vérifier que la rumeur était vraie. Montre moi.
- De quelle rumeur tu parles ? Te montrer quoi ?
- Ce qui se cache derrière ta braquette ? À ce que je sache, nous ne sommes pas venus ici pour une séance de récitation. D'après ce que Nafi m'a dit, cette soirée doit être fabuleuse.
- Et Nafi ? C'est avec elle que j'avais prévu de passer la nuit.
- Elle n'en saura rien. Rien du tout. Ben round vite fait rek... Tu ne vas pas me faire faux bond, je pense. De toute façon, Nafi est mon amie. Entre nous, il n'y a pas de secret. Donc, laisse-moi goutter à ton biscuit.
Sydia, bien qu'hésitant au début, finit par accepter. Il donne à Fifi ce qu'elle demande. La cuisine se transforme en un lupanar. Les gémissements de Fifi accentuent les désirs inavoués de Sydia.
Pendant ce temps Macky tente une approche avec Nafi mais sans succès, car Nafi n'avait Dieu que pour Sydia. Néanmoins, bon séducteur qu'il est, Macky réussit à donner à Nafi, le désir d'un long baiser qu'il appelle « mise en condition ».
Dix minutes plus tard, Sydia revient dans le salon avec les crêpes en main, le t-shirt trempé et la braquette ouverte. Il est suivi de peu par Fifi, les cheveux ébouriffés. Elle a du mal à marcher.
Macky et Sydia, vieux amis et éternels complices, d'un simple échange de regards, s'échangent plusieurs informations.
La soirée se poursuit jusqu'à minuit et Nafi demande à Sydia de l'accompagner prendre de l'air. Un prétexte à dormir debout qui enchante tout de même la fille. Elle réajuste sa courte robe qui s'apparie bien avec ses majuscules hanches.
Macky prend cette occasion comme l'opportunité de sa vie. Il a le champ libre. Une opportunité qui ne se présente pas tous les jours. Il se retrouve seul avec Fifi qui, toute chamboulée de ce qu'elle vient de vivre, comprend à peine ce que Macky lui raconte.
- Fifi est-ce que douniou dem wakhtane ci bir tamit ?
-A nh...euh ? Oui..oui, si tu veux.
- Qu'est-ce qu'il y a ? On dirait que tu as l'esprit ailleurs.
- Non même pas, je suis juste un peu fatiguée.
Macky, connaissant bien Sydia, sait que celui-ci n'est pas inconnu au changement de comportement de Fifi. Quelque chose s'est passée à l'intérieur de la cuisine. Son ami ne réfute jamais une proposition de séance de jambes en l'air. Il sait pertinemment que Sydia à sacrifier à Vénus Fifi. Il décrispe l'atmosphère.
Il amène Fifi dans sa chambre et met un film sur Netflix. Les 50 nuances de Greg, ce film à toujours été son point faible. Elle l'a tellement regardé qu'elle maîtrise merveilleusement la suite des scènes.
Fifi est certes épuisée mais ne demande qu'à repasser par les mêmes émotions que dans la cuisine, elle a l'impression de s'être fait percuter par un camion, son degré d'excitation est tel que Macky n'ait besoin d'user d'un quelconque stratagème pour la faire flancher. Après deux minutes seulement passées à regarder le film, c'est au tour du film de les regarder.
Fifi chope Macky par le col et l'embrasse fougueusement, c'est le début des festivités. Macky le tient bien. Ses mains sur sa poitrine plantureuse, il fait des mouvements arrondis sur ses seins. Fifi ne mesure plus la quantité de frissons qu'elle reçoit en ce moment. Macky braque ses mains contre sa taille. Un plaisir immense parcourt le corps de la fille. De toute sa vie, elle n'a jamais été autant traitée.
Pendant ce temps, Sydia et Nafi, assis sur une balançoire à l'extérieur, ne cessent de se tripoter. Ils s'enlacent comme des sardines dans une boîte. La complicité corporelle qui sous-tend la fraîcheur hivernale rend excitante la sensation.
- Nafi sa yaram tang neu tay deh...
- C'est parce que j'ai comme un sentiment d'inachevé. On n'a pas terminé ce qu'on avait commencé la fois passée.
- Ah je comprends. Mais vas-y doucement quand même.
- Pourquoi molo ? Y a un problème, je ne te fais plus envie ?
- Ce n'est pas ça le problème, tu es très jolie, c'est que je commence à te connaître, tu risques de ne pas me faire de cadeau si on s'isole dans la chambre.
- Mais non, je te promets d'y aller étape par étape. Donne-moi juste ce qui me revient. Ou bien, Fifi t'a fait une babelutte ? Elle est dingue cette fille.
- Ce n'est pas ce que tu crois. D'ailleurs, oublie ça, il sourit.
Sydia et sa compagne du soir, retournent dans l'appartement et constatent que Macky et Fifi ne sont plus dans le salon. Sydia esquisse un petit rictus en comprenant que son ami va aussi passer une nuit agréable.
Ils vont dans la chambre, où les leds sont déjà allumés en rouge et un bon parfum d'intérieur disposé sur la table. Nafi ferme la porte à clé et pousse Sydia en direction du lit. Celui-ci, voyant les regards affamés de Nafi, décide de jouer le jeu. Leur romance dure jusqu'au petit matin.
Le surlendemain, à l'université, les accointances ne montrent rien de bizarre. Les quatres tourtereaux du soir dernier épousent un silence plus grouillant que toute parole.
Aussitôt, une voix féminine perturbe cette omerta. Une fille vient de tomber en syncope.
À suivre...👨🏾🦯👨🏾🦯
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L'université des délires
RomanceL'Université des délires 🎒🏫 Chronique de Plume-MNG 🇸🇳 Voici l'histoire d'une université privée localisée dans la capitale sénégalaise. Une université unique en son genre qui défraie la chronique de par ses excellents résultats. L'enseignement de...