INVERSION [Taekook]

Chapitre 11.

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Nerveux.

C'était ce qu'été devenu le jeune noiraud.

Deux jours qu'il n'avait pu retenir ses larmes de couler. Il n'en pouvait plus.

Deux jours pourtant de repos, qu'il n'avait pu correctement utilisé en sa faveur.

Au bord des larmes, il avait supplié Jimin de quitter son travail pour l'accueillir chez lui, il s'y était lui-même invité pour se changer les idées. Ce dernier avait absolument besoin de sa présence à ses cotés. Jimin réussissait toujours à le reprendre.

Alors ce dernier, ne se doutant point de l'état déplorable du plus jeune, avait bien évidemment accepté ; prendre un arrêt dans son travail n'était pas une chose qui le troubler vachement. Jimin avait un bon niveau et pouvait facilement reprendre. Alors si ces pauses étaient d'autant plus pour se reposer mais au coté du noiraud, cela le réjouissait énormément.

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Ayant passer de ce fait un excellent week-end au coté du plus vieux, le noiraud retrouva immédiatement sa nervosité en réalisant le fait qu'il reprendrait tout juste son poste le lendemain.

Il ne voulait plus s'y rendre.

Il se sentait comme sceller dans son propre sort.

Se posant des milliers de questions, celui-ci n'écoutait plus Jimin qui lui comptait une histoire plutôt intéressante à propos d'un jeune homme qu'il ne put plus longtemps suivre. Il était énormément perturbé, si bien que le plus vieux fini par stoppé son monologue, venant alors accrocher son regard au siens.

- Jungkook qu'est ce qui se passe ? Mon histoire ne t'intéresse pas ?

- Si Jimin... désolé...

- Que- pardon ? Désolé ? Bon, dis moi maintenant ce qui ne va pas. Depuis tout à l'heure tu m'as l'air à deux doigts de chialer. Je te connais plus que moi même alors ne me dit pas le contraire.

Le regard ainsi que l'attitude assez affectueuse du blond, suffit pour faire craquer le noiraud. Cela était la première fois, depuis bien longtemps qu'il ne s'était pas montré autant émotif face à celui-ci. Jimin, surpris de le voir pleurer à chaude larme, vint le prendre vivement dans ses bras, avant de se détacher immédiatement de ce dernier afin de le laisser s'exprimer.

Assis en tailleur face à lui, il déposa toute son attention sur ce dernier qui ne cessait de nettoyer vivement ses larmes. Il ressemblait actuellement à un nouveau né qui essayait à tout prix d'effacer avec difficulté, ces fines gouttelettes salé qui s'échouaient de ses glandes lacrymales. Cette vision attendrissait et peinait à la fois le blondinet.

- Jimin j'ai tout foiré, j'ai tout foiré.