INVERSION [Taekook]

Chapitre 23.

TW : scène pouvant heurter, déclencher le rappel d'un traumatisme.

Agression sexuelle.

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Circulant dans ce corridor menant à son casier, Jungkook vint récupérer sa fameuse blouse blanche qu'il enfila, avant d'emprunter ce couloir qui menait à son bureau. Faisant claquer ses bottines à talons sur ce parquet au couleur cimenter, l'ambiance qui régnait dans cette allée ne lui mettais guère à l'aise ; il se sentait bizarrement oppresser. Il avait un mauvais pressentiment, il sentait que quelque chose n'allait pas.

Cette sensation qui lui disait de faire demi tour.

Mais il ne voulait pas, il s'était forcé ce soir à venir à l'asile afin d'étudier plus en profondeur le dossier de son nouveau patient. Il fallait qu'il s'y fasse ; Taehyung n'était plus sa priorité.

Alors sur une bonne intention, Jungkook voulut renier sa première impression défectueuse du rouquin en cette soirée, en étudiant son dossier. Qui sait s'il faisait réellement fausse route. C'est ainsi qu'il eut prévenu le personnel de sa venue.

Marchant toujours sur cette allée non éclairée, c'est à l'intersection de son bureau au cellule, que le noiraud se figea. Un très mauvais frisson passa sur l'entièreté de son corps.

Il sentit une présence s'approcher vers lui. Le tatoué voulut reculer dans l'intention de fuir cet être s'approchant à toute hâte de sa personne, dans ce couloir des plus obscur actuellement dans sa perspective, cependant ce dernier se retrouva rapidement dans une impasse ; le seul moyen de sortit étant de ce fait au dos de cette personne.

Retenant un cris, il sentit cette personne le plaquer brusquement au mur, se collant alors hâtivement à son corps qu'elle huma.

Personne qui se révéla être, par le faible éclairage émis par l'ampoule lamentablement suspendu face à eux, Minho.

N'ayant le temps d'assimiler ne serait ce qu'une information à la fois, ce dernier vint glisser son visage sur son cou partiellement découvert afin de renifler fortement son parfum.

- Qu'est ce que tu es beau. Lui chuchota le rouquin tout en biseautant sa peau, le faisant alors frémir de dégout.

- Dégage merde ! Répliqua avec intensité le noirâtre qui le repoussa.

Chose qui ne plut point à Minho, qui vint bloquer son poignet. Se débattant alors fortement de sa main libre, Jungkook vint appuyer, griffer, pousser le roux qui, perdant le contrôle face à la bête qui se présenter à lui, vint soudainement et avec colère déchirer sa blouse.

Son regard était plus que clair, il ne voulait aucun bien au noiraud. Telle une chair fraiche face à son prédateur, il voulait l'engloutir. Il voulait l'anéantir, sa parole n'en était rien, puisque Jungkook n'en avait point face à ce dernier. A cet instant, un encas était comme présenter face à lui.

Un corps. Séduisant.

Et non un être ayant un cœur, des sentiments, des peurs.

Juste un être humain.

Ce regard vide, dénué d'essence humaine, sa propre blouse s'échappant lentement de son corps qui le lui en dissuader, ces boutons volant violemment en éclats, roulant avec bruit au sol, tout cela fut de trop pour le noiraud qui trembla puissamment.

Il ne contrôlait point la situation, il ne l'avait vu venir.

Sentant l'orangé reposer sa tête sur son torse, ne se gênant guère de lécher sa poitrine avant de se redresser afin de faire de même à son cou, Jungkook se débattant, réussi en fin de compte à repousser violemment Minho qui, a cette action, répliqua en resituant dans une brutalité accru son acte, entrainant alors crument l'ébène contre le mur, le faisant glisser alors démunie instantanément de force au sol.

Cependant au vu du fort bruit émis par le choc du corps du noiraud, Minho ne put que jurer avant de s'enfuir, soucieux qu'une personne ait pu surement entendre ce grabuge, délaissant ainsi l'ébène. Recroquevillé sur lui même, Jungkook ne fut qu'un corps rempli de spasme compte tenu de ses long sanglot.

Émettant des faibles son de respiration saccadée, un mélange de sentiments imprégna son esprit.

Du soulagement, de la peur, de la tristesse, une colère, de la haine...

Mais un sentiment ressortait du lot et rassembler cet ensemble ; un profond manque.

A cet instant, la seule envie du noiraud était d'être dans les bras du rougeâtre, de se sentir câliner dans ses bras, réconforter.

C'est tout ce qu'il quémander à l'instant, dans ce désolant couloir froid.

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Froid et sombre étaient de ce fait les adjectifs parfait pour décrire avec exactitude deux éléments ; le couloir, ainsi qu'un regard meurtrier, se reflétant dans la noirceur de cette fameuse allée.