Lovely Eyes - JJ Maybank

•Chapter 6•

TW: Violence

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Il était 13 heures et Kiara et Pope papotaient sur le canapé, quand JJ qui venait de se réveiller débarqua torse nu dans le salon, les cheveux en bataille.

— Elle est où Liza?

— Tu viens de te réveiller?

— T'occupe, je la trouve plus et y a plus son sac.

— Ouais, elle est parti ce matin.

— Fais chier!

— Attends-

Mais c'était trop tard, il parti enfiler un t-shirt et monta sur sa moto en direction de la maison des Mechtcheriakov.

Arrivé devant chez Liza, il descendit de la moto et debout devant la maison, il prit son téléphone et appela Liza. Pas de réponse. Il la rappela mais alors qu'il amenait son téléphone à son oreille, il entendit un téléphone sonner dans la maison. Il pensa tout de suite qu'il était arrivé quelque chose à Liza, alors il se précipita et entra dans la maison.

La maison avait l'air vide, comme une maison de poupée aux couleurs fades dans laquelle on aurait posés trois meubles. Sur la table de la cuisine, une vingtaine de bouteilles de Vodka étaient posées, toutes vides, une odeur de cigarette froide flottait dans l'air. Il entendit le téléphone sonner et suivi le son pour arriver dans la chambre de la bouclée où il ne trouva personne.

Des tagues sur les murs, des livres par-ci par-la, une odeur de weed, un lit défait, quelques vêtements étalés au sol, mais pas de Liza.

Il raccrocha et réfléchi, se demandant bien où elle aurait pu aller.

Dans la maison, il n'y avait personne, même pas de parents. Puis il entendit d'un coup un vacarme pas possible qui le mena jusqu'au garage. Il ouvrit lentement la porte et faillit recevoir un pot d'échappement en pleine tête qu'il évita de justesse.

Au milieu du garage, Liza avait craqué et détruisait tout à coup de batte de baseball, les larmes coulant sur ses joues. Des larmes de rage et d'amertume.

— Ты разрушил мою жизнь! Cria-t-elle en frappant une étagère avec la batte.

JJ la regardait faire, dans l'entrebâillement de la porte. Il n'aurait jamais cru la voir s'énerver un jour, elle avait l'air inarrêtable, elle se déchaînait. Elle frappait et détruisait tout ce qu'elle trouvait sans se soucier des conséquences, elle sentait toute sa colère contracter sa cage thoracique et remonter dans ses bras, dans ses jambes, dans sa gorge.

Elle fit tomber des tables, éclata des étagères au sol, déchira des posters collés aux murs ainsi que des cartons, et elle réussi même à casser la porte du garage. Elle voulait crier de toute ses forces, elle voulait que le monde l'entende et voit toute la colère qu'elle cachait.

Épuisée et à bout, elle lâcha la batte de baseball et se laissa tomber au sol, au milieu des débris de tondeuse à gazon, d'étagère, et de cartons. JJ attendit un moment et se dirigea lentement vers elle, sans faire attention où il mettait les pieds. Il se mit debout en face d'elle et lui tendit la main.