•Chapter 4•

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TW: Mutilation (Cicatrices)







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3 jours. 3 jours que Liza et JJ parlaient par message. À chaque fois, c'était JJ qui engageait, Liza voyait le message et tentait de se convaincre qu'elle s'en moquait et qu'elle ne devait pas se faire d'amis, car elle savait que ça lui ferait mal quand elle devrait partir. Mais quelque chose l'attirait à son téléphone, alors à chaque fois, elle craquait.

Il était 2 heures du matin et Liza peignait sur un mur de sa chambre, la fenêtre grande ouverte et le chant des cigales caressant ses tympans. Elle n'avait pas mis de musiques, elle se contentait simplement d'apprécier le son du pinceau sur le mur et les cigales crissants.

Elle entendit son téléphone qui vibra, posé sur son lit. Elle descendit alors de son escabeau et se pencha au dessus de son portable, voyant une notification de son non-ami.

De Mon non-ami: Tu dors?

À Mon non-ami: Oui.

De Mon non-ami: Je m'ennuie, on sort à la plage?

À Mon non-ami: Non.

De Mon non-ami: Stp. J'entends Kiara et Pope qui s'embrassent dans la chambre à côté depuis une demi-heure.

À Mon non-ami: Fais pareil avec ton oreiller et laisse moi.

De Mon non-ami: C'est marrant, quand je lis tes messages, j'entends ton accent.

À Mon non-ami: C'est marrant, quand je lis tes messages, j'ai envie de mettre mon téléphone en mode avion.

De Mon non-ami: On sort?

À Mon non-ami: Non.

De Mon non-ami: On sort?

À Mon non-ami: Non.

De Mon non-ami: Ok, alors je viens te chercher.

À Mon non-ami: J'aimerais bien voir comment, tu sais pas où j'habite.

De Mon non-ami: La géolocalisation, peut-être?

À Mon non-ami: Comment on enlève cette merde?

De Mon non-ami: J'arrive Poutine.

À Mon non-ami: Va te faire voir.

Liza leva les yeux au ciel et retourna sur son escabeau, continuant de peindre en silence. Puis à peine quelques dizaines de minutes plus tard, elle entendit des pas dans son jardin.

— Salut, Raïka. Chuchota JJ en regardant Liza.

La jeune femme ne répondit pas et continua de peindre, alors JJ passa par dessus sa fenêtre et entra dans la chambre de la brune. Il observa les tagues sur les murs et au plafond, la casquette dans la main et l'autre dans la poche de son bermuda.

— Je savais pas que tu taguais, t'es super douée.

— Parles moins fort, si mon père entend un garçon dans ma chambre, je suis morte. Dit Liza en rangeant sa peinture.

Elle se tourna et enfila son sac pour passer par la fenêtre, suivie de JJ. Elle se mit à marcher en direction de la plage et enfila ses écouteurs.

— T'écoute quoi? Demanda JJ alors qu'ils marchaient dans une rue de la Plaie au clair de la pleine l'une.

Lovely Eyes - JJ MaybankOù les histoires vivent. Découvrez maintenant