Lovely Eyes - JJ Maybank

•Chapter 21•

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Elle marchait sur le pont, son cœur battait vite, elle avait peur. Peur des représailles, peur de la réaction de son père.

Au loin, Tanny Hill se dressait, mais au lieu d'un sentiment de réconfort à la vu du foyer et où elle avait grandit, elle sentit son œsophage se resserrer au fur et à mesure de ses pas.

— Non. Paniquât-elle. Elle fit demi tour, une énorme boule dans le ventre, puis elle se résigna. Elle ne pouvait pas abandonner, elle devait lui parler. Ok, aller.

Sortant de son SUV, Ward rangea son téléphone dans son pantalon et retira ses lunettes à la vue de sa fille.

— Sarah? Elle aperçu son père et se figea. Sarah! Il couru vers elle, Oh mon Dieu, ma chérie!

— Recule, m'approche pas!

— Ok, je suis juste...

— Recule!

— Ok, ok... je recule. Il se recula, les mains en l'air, un sourire sur le visage et la main sur son cœur. Je suis si heureux!

— Ou est Rafe?

— Je ne sais pas, il est pas à la maison, t'en fais pas. La rassurât-il de peur qu'elle parte.

Si Rafe lui avait tiré dessus pendant leur escapade, il était évident qu'elle en aurait peur.

— Tu vas bien? Demanda-t-il en regardant le pansement qui dépassait de son short en jean.

— Bien sûr que nan. Elle gardait ses distances, Tu as vu ce que Rafe a fait.

— Il ne voulait pas chérie, c'était un accident... chuchotât-il, John B n'a peut être pas tué le sherif Peterkin, mais elle est morte par sa faute.

Il essayait de la manipuler, et elle le savait très bien.

— Quoi?

— Je lui ai proposé de l'aider pour les petites choses qui étaient déjà à moi et il a refusé. Tu sais pourquoi?

Baratin. Pensa Sarah, la mâchoire serrée.

— Parce qu'il est cupide, comme son père. Il est tellement attiré par tout cet or qu'il ne partagerais pas avec le seul qui pourrait l'aider. Si attiré par cet or, continuât-il en haussant le ton, qu'il a mit son camion devant notre avion au risque de nous tuer, toi et moi.

C'est faux, au grand jamais John B n'aurait ne serait-ce que penser à mettre la vie de la fille qu'il aimait en danger pour de l'or. S'il avait risqué sa propre vie pour arrêter cet avion, c'est parce que son trésor était dedans, parce que Sarah était dedans.

— Voilà pourquoi on était là, et Peterkin aussi. Continuât-il. Il était doué, mais Sarah n'en croyait pas un mot. Voilà pourquoi tout ça est arrivé: lui.

Elle ne le reconnaissait plus. Il n'était plus le père aimant et protecteur qu'il avait connu.
Sarah secoua la tête.

— Nan. C'était Rafe. Il va se faire prendre, et il va vous traîner avec lui.