Prologue

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Je déglutis péniblement en me demandant ce qui m'avait pris d'écrire une idiotie pareille, je n'étais pas habituée à m'hasarder de la sorte. La tension était palpable dans la pièce, les yeux de tous les membres de ma famille étaient braqués sur moi. J'osais y lire du dédain et de la critique, cependant ceux de mes parents eux, étaient emplis de reproches. Je baissais la tête honteuse.

Mais je n'avais pas tord !

- Tu n'as plus de langue ? Demanda Brooke.

Elle avait posait cette question avec un ton calme et méprisant. Je n'osais croiser son regard qui était sans doute plus électrisant que ceux du reste de ma famille.

- Petite hypocrite. Dit cette fois Brianna tout en refaisant pour la centième fois sa queue de cheval.

Je ne pus contrôler les larmes qui se mirent à se déverser sur mes joues. J'en avais marre de subir ce genre de traitement. Du coin de l'oeil, je voyais Les doigts de ma mère monter et descendre nerveusement le long de son cou.

- Je... je suis désolée. Bafouillai-je

- Tu peux ranger tes excuses jeune fille ! Écrire une lettre d'amour à ton professeur d'histoire ? Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? Tu n'as que 15 ans ! Explosa ma mère.

- Oui j'ai écrit cette lettre mais... mais... elle ne lui était pas destinée...

Ma voix se brisa instantanément.

- Tous les lycéens ont été témoins, pourquoi tu continues de nier ?

Brianna ne pouvait qu'être contre moi un peu comme tout le monde. Elle se rangeait toujours du côté de ceux qui m'accusaient, elle me pointait du doigt comme si je n'étais qu'une simple inconnue à ses yeux à en oublier nos liens sanguines . De l'autre côté de la pièce, je remarquais Madyson un peu en retrait, je pouvais lire sur son visage de l'agacement il semblerait qu'elle perdait son temps. Elle balaya avec sa main, la mèche de cheveux qui se trouvait devant ses yeux.

- Puisque je vous dis que la lettre ne lui était pas destinée !

- Elle est exclus temporairement en attendant la décision du conseil. Il faudrait mieux la laisser tranquille.

Mon père avait le dernier mot, il était imposant et c'était lui qui prenait les décisions, mais surtout, c'était lui qui me défendait le plus. cependant, aujourd'hui, j'avais lu de la déception dans ses yeux. Ce moment où le proviseur lui avait fait part de tous ces mensonges; j'avais écrit une lettre pour Noah, le garçon le plus beau du lycée et l'avais égaré je ne sais comment et comme si cela ne suffisait pas, quelqu'un avait mis la main dessus et avait pris du plaisir à changer le prénom du destinataire me faisant passer pour une chronophile par la même occasion. Un acte que je jugeais délibéré. Ma mère conclut:

- Pour l'instant tu es privé de tout. Tu resteras dans ta chambre le temps que tes idées se remettent en place.

- Et surtout jusqu'à ce que tu t'intéresses à ceux de ton âge. Murmura t-elle assez fort pour que j'entende

Tout le monde semblait d'avis car, chacun se retira d'une certaine manière. Je me retrouvai seule sur le canapé à pleurer à chaudes larmes me maudissant intérieurement et tout ceux qui participaient à mon malheur.

It's Hudson the same: Mafia romance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant