Chapter 45

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Mon rythme cardiaque battait à la même vitesse que cette voiture roulait. J'étais assise du côté passager, et Levon était au volant. J'observai à travers la fenêtre la nuit noire, c'était une nouvelle lune, et il y avait de nombreuses étoiles dans le ciel, ce qui semblait très paisible. Je vis la maison appartenant à Levon. Elle ne pouvait pas rivaliser avec la villa mais elle était toute aussi impressionnante.

- Les pièges vont de cette maison, jusqu'à la villa, la sécurité s'étend sur un kilomètre de distance, m'expliqua Levon.

Je ne réagis pas, trop occupée à réfléchir sur comment j'allais supporter vivre dans la villa à nouveau. Je triturai mes doigts. J'étais vêtue d'un ensemble tout neuf et des baskets que Mac m'avait ramenés. Ce dernier n'était plus revenu à l'hôpital depuis qu'il était parti régler quelque chose. Je me demandais où il était passé, cette manie de disparaître leur était propre et Dieu seul savait comme ça me mettait hors de moi.

- Ça va aller

Je sentis un poids sur ma main. La sienne tenait tendrement la mienne. Je portai ensuite mon regard sur son visage. Il observait la route, nous étions près de la villa. Ne sachant pas quoi faire, je ne réagis pas, tandis que la voiture ralentissait près de l'entrée. Mon coeur fit un énorme bond dans ma poitrine. Le stresse paralysa mes membres. Le portail s'ouvrît et nous pénétrâmes dans le vaste domaine de Levon. Je crus être dans une base militaire lorsque je vis le nombre d'hommes postés de part et d'autres de la résidence. La voiture s'arrêta sur l'allée principale. Il faisait nuit mais le jardin était si lumineux qu'on aurait cru que nous étions en pleine journée.

La porte s'ouvrît au même moment que celle de Levon. Je descendis et il fit de même. Je rencontrai un visage inconnu. Un homme très costaud aux cheveux noirs ramenés dans une queue de cheval stricte se tenait près du battant de la porte, je ne m'attardais pas sur lui et rejoignis Levon qui m'attendait la main tendu dans ma direction. Je l'attrapai timidement et nous nous dirigeâmes vers l'entrée de la vaste demeure. Il exerçait une pression sur ma main dans le but de me rassurer. J'avais encore très peur. Il attrapait la poignée et la fit céder sous sa grande main. Il m'invita à pénétrer, comme si je revisitai la maison. Elle était comme neuve...tous les meubles avaient-ils été changé en si peu de temps ? Je fus déçue de ne pas retrouver mon canapé préféré. J'avais du mal à reconnaître la pièce de séjour. Je restai figée à proximité de l'entrée et balayai la salle du regard. Le souvenir de ce matin là revint dans mon esprit. J'avalai ma salive et tentai de rester le plus calme possible. Levon attendait, il m'observait et je ne savais pas décrire son expression.

- Viens, tu dois te reposer, me dit-il.

Je hochai la tête et le suivis jusqu'à l'ascenseur. Nous arrivâmes bientôt dans l'aile privé de Levon, et il n'avait pas beaucoup changé. Et maintenant, le souvenir de notre premier et dernier baiser me revint à l'esprit. Je déglutis silencieusement. D'un coup, il s'arrêta de marcher, ma main toujours emprisonnée dans sa paume.

- Tu veux dormir dans ta chambre ou la mienne ? Questionna-t-il.

Jusqu'à présent, je n'avais rien dit, je ne parvenais pas à parler. Je ne savais pas qu'est-ce qui me maintenait si silencieuse.

- Je...je veux être en sécurité, répondis-je.

Et lorsque je finis ma phrase, je me retrouvai bercée dans une étreinte de princesse sur sa poitrine, je tentai de cacher ma surprise lorsque nous nous dirigeâmes vers sa chambre. Il l'ouvrit, et je redécouvris cette pièce encore aussi sombre et cette belle odeur flottant dans l'air, avec beaucoup de délicatesse, il me déposa sur le lit moelleux et un sentiment de bien être m'envahit. Cela changeait de ce lit d'hôpital dont le confort était incomparable à celui-ci.

It's Hudson the same: Mafia romance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant