CHAPITRE TROIS : Rencontrer la famille
God s'assit dans un coin de la petite maison de deux chambres, s'assurant que personne n'était là. Avec l'aide d'un ancien béguin, il avait été capable de transférer l'hypothèque sur une fausse identité afin que ni sa mère, ni son petit frère ne sachent que c'était lui qui les avait fait emménager ici. Ils pensaient que c'était des amis venant des forces de l'ordre de leur père décédé qui les avaient aidés et s'étaient assuré qu'ils étaient pris en charge.
God veillait non seulement à ce qu'ils aient tout ce dont ils avaient besoin, mais à ce qu'ils aient également à peu près tout ce qu'ils désiraient.
Avec God payant l'hypothèque de sa mère et ses redevances auprès des services publics, son salaire ne lui laissait plus grand-chose pour lui-même.
Il n'avait pas de besoins extravagants de toute façon... tout ce qu'il possédait, c'était sa PlayStation 3, sa télévision de soixante-cinq pouces, et... son véhicule. Son studio était un trou à rats dans un quartier encore plus pourri. Et quelqu'un cherchant à se foutre de lui était le dernier de ses problèmes.
Il tira le téléphone jetable de sous le siège du conducteur et relut le message.
Monsieur Eudall, je sais que vous avez dit d'envoyer un texto à ce numéro si nous avions des problèmes, alors me voilà, parce que ma mère et moi, nous avons essayé de réparer l'évier de la cuisine et n'avons pas réussi.Le plombier que nous avons appelé veut 500 dollars pour le faire et Maman ne les a pas pour le moment, puisqu'elle fait des économies pour mon ordinateur. Pouvez-vous nous aider, s'il vous plaît ?
God avait envoyé une lettre à sa mère quand ils s'étaient installés dans leur nouvelle maison. Il les avait fait venir à Atlanta, Géorgie, où il pouvait mieux veiller sur eux. Il leur avait donné le faux nom de Monsieur Eudall en laissant son numéro pour qu'ils puissent lui envoyer message s'ils avaient le moindre problème.Tout ce qu'ils savaient, c'était que les choses étaient réparées quand ils le demandaient – et toujours lorsqu'ils étaient absents. Les factures étaient réglées à temps, et des courses étaient livrées chaque mois. Sa mère avait un simple petit boulot de volontaire dans une maison de retraite puisqu'elle était handicapée.
Son père avait vu cela comme un handicap, puisqu'elle ne serait plus capable de marcher ou de se tenir debout pour de longs moments. God trembla au souvenir de cet accident... c'était alors qu'il avait passé un pacte avec le diable qui lui avait coûté sa maison.
God souhaitait désespérément pouvoir à nouveau entendre la voix de sa mère, goûter à sa cuisine, sentir la chaleur de son étreinte, ou jouer au ballon avec son petit frère.
Il était au lycée désormais. Il avait probablement des questions à propos des filles et, merde, God ne serait jamais capable de répondre. Il ne pourrait pas boire une bière avec lui lorsqu'il aurait vingt-et-un ans.
Bien qu'ils ne reconnaissent certainement pas sa voix s'il répondait au téléphone en tant que Monsieur Eudall, il ne voulait pas courir le risque. Il avait expliqué dans la lettre qu'il – Monsieur Eudall – vivait dans un autre État, mais qu'il serait toujours joignable.God soupira intérieurement, sa poitrine se serrant douloureusement à chaque pensée. Il voulait avouer à sa mère que c'était lui qui faisait tout ça. Dieu seul savait combien ils lui manquaient comme un fou, mais il y a de nombreuses années, il avait dû les protéger à n'importe quel prix... et malheureusement, cela lui avait coûté leur amour. C'était impossible qu'ils apprennent que c'était lui... qu'il était Monsieur Eudall, l'ami imaginaire de leur père.
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L'Amour Au Commissariats BXB
RomanceL'histoire du Policier Cashel Godfrey et son partenaire de mission Leonidis Day l'un robuste musclé l'autre sarcastique et intelligents tous deux forment un duo imbattable à la station de police à deux ils sont plus forts , le boulot avant toutes ch...