L'Amour Au Commissariats BXB

Chapitre 8

CHAPITRE HUIT : Il est temps de changer

Day était assis à son bureau, essayant de ne pas se mettre en colère au fait qu'il était pratiquement midi et que God ne s'était toujours pas présenté au travail. Il l'avait appelé au moins dix fois et n'avait obtenu aucune réponse.

 

— Alors, où est ton garde du corps, Day ?

Mentalement, il roula des yeux et tourna son fauteuil pour faire face à sa source incessante de maux de tête.

 
— Je ne sais pas, Ronowski, mais je sais où je suis... Je suis à environ dix secondes de botter ton putain de cul. Je t'avertis, ce n'est pas le bon moment.

Il le fusilla du regard.

  
— Je parie que tu adorerais toucher à mon derrière. Dis-moi, Day... Cries-tu comme une fille quand un homme enfonce sa queue dans ton cul ?

Ronowski le dit juste assez fort pour qu'il soit le seul à l'entendre. Il avait les deux mains posées sur la surface de son bureau, le toisant avec dégoût.

Day plissa les yeux et secoua la tête.

 
— Tu as fait exprès d'arrêter ce sur quoi tu travaillais, de traverser tout le commissariat, juste pour demander quels bruits je fais quand je suis baisé ? Seigneur, Ronowski... tu n'as vraiment pas de vie. Mieux encore, sors de ton placard, puis mène ta propre putain de vie !

  

Day vit Ronowski se préparer à rétorquer, toutefois, il perdit tout intérêt quand il repéra God déambulant dans le bureau, vêtu de son tee-shirt noir habituel et d'un Levi's bleu foncé. Il portait son manteau en cuir et ses bottes noires. Ses longs cheveux étaient retenus par un élastique et sa barbe de deux jours avait l'air délicieuse.  

Day songea à la barbe grossière qu'il avait sentie contre son visage, il y a à peine neuf petites heures. Il s'adossa à son fauteuil et suivit ouvertement les déplacements de God tandis qu'il se faufilait entre la masse de bureaux, s'arrêtant çà et là pour parler avec d'autres officiers. Les yeux sexy de God étaient fixés sur lui également tandis qu'il s'asseyait sur la chaise du bureau face au sien. 

Après plusieurs secondes, God rompit le contact et inclina la tête d'un air narquois en direction de Ronowski. Day leva les prunelles vers le séduisant officier homophobe et remarqua qu'il se tenait toujours là, le fixant toujours.

Day bondit de sa chaise.

 
— Seigneur, merde, Ronowski ! Pourquoi ne prends-tu pas simplement une foutue photo de moi pour que tu puisses te branler avec, plus tard ?

Ronowski haleta et ses lèvres dignes d'une star du porno se déformèrent sur une grimace colérique.

 
— Putain, non ! Je te déteste.

 
— Alors, fous-moi la paix ! Pourquoi diable te tiens-tu debout au-dessus de moi ? éructa Day.

 
— Personne n'en a rien à foutre de toi ou de l'endroit où tu mets ta queue, rétorqua aussitôt Ronowski.

Day lança ses mains en l'air et se laissa tomber avec des gestes exagérés dans son fauteuil.

  
— Tu te fous de moi ? Ronowski, je te jure que tu es le plus stupide des intellos que je connaisse. Comment diable as-tu pu obtenir une maîtrise en psychologie et être aussi totalement tordu dans ta tête ?

  
Day leva les yeux vers God et le vit s'appuyer contre le dossier de sa chaise, les mains croisées, avec un sourire en coin.

Vikki choisit cet instant pour venir près d'eux.