CHAPITRE DIX-HUIT : Je veux qu'il revienne aussi
Day utilisa la poignée du garage pour soulever la porte et garer son Harley Sportster dans le petit espace, à côté de son SUV.
Il passa sa jambe fatiguée par-dessus la selle et traîna son corps lourd vers la porte de côté de sa maison. Il avait roulé sans but pendant trois heures après avoir été jeté dehors comme une vieille chaussette. Cela lui avait fait mal d'une manière qu'il n'aurait jamais devinée. Il s'était occupé de combler tous les besoins de God pendant deux jours, lui ayant pratiquement sauvé la vie... et à la première erreur, God ne voulait plus rien avoir affaire avec lui désormais.
En tant que partenaire pendant quatre ans, ils avaient eu leur part de disputes, mais rien de tel, et God n'avait, ô grand jamais, posé les mains sur lui lorsqu'il était en colère.
Day ne voulait pas, cependant, son corps n'obéissait pas à ses ordres. Il se dirigea droit vers sa chambre pour charger son portable qui s'était éteint pendant sa longue chevauchée. Il devait voir si God l'avait appelé. Il se débarrassa de sa veste en cuir et la drapa sur le dossier de son fauteuil inclinable. Il se laissa tomber sur le bord du lit et attendit impatiemment que son téléphone se rallume.
E-mail. Il m'a peut-être envoyé un mail.
Day posa le portable sur la table de chevet et alla rapidement vers son ordinateur qu'il mit également sous tension.
Il avait porté une main à sa bouche, mâchouillant un ongle sans relâche, pendant que son pied gauche tapait un rythme erratique sur le parquet. Il entra le mot de passe de son compte e-mail et vit qu'il en avait reçu cinquante-deux... toutefois, aucun de God. Bordel !
Il saisit son téléphone au son d'une notification, indiquant l'arrivée d'un nouveau message. Il avait du mal à croire combien il se sentait nerveux. Il fit défiler ses messages vocaux, puis ses textos... rien.
— Fils de pute ! hurla-t-il, envoyant valser son portable à travers la chambre.
Day se laissa tomber sur les genoux, puis cria à la douleur que cette action causait. Il se retourna lentement jusqu'à ce que son dos repose contre le lit et laissa tomber sa tête entre ses mains. Il se repassa en boucle ce qui s'était déroulé aujourd'hui. Comment cela avait-il commencé ? Pourquoi God s'était-il mis autant en colère ? Comment avait-il pu lui cacher l'ampleur de ce problème ? Plus que tout, pourquoi Genesis l'avait-il traité de meurtrier ?
Il resta ainsi, tentant de rationaliser les faits dans sa tête jusqu'à ce que son portable se mette à sonner. Bon sang, je pensais l'avoir cassé. Day bondit et se précipita pour ramasser le téléphone derrière son armoire avant qu'il s'arrête de sonner. Il le saisit et l'ouvrit afin de voir l'écran. Merde !
— Salut, Jax, dit-il, tentant, mais échouant à dissimuler sa déception.
— Leonidis, que diable se passe-t-il ?La voix de Jax n'était pas aussi cool et chaleureuse qu'elle avait l'habitude d'être.
— Pourquoi ? Qu'y a-t-il ? demanda Day, inquiet.
— Je suis dans l'appartement de God et c'est vide. La porte était déverrouillée comme d'habitude, cependant, il est parti, ainsi que la plupart de ses affaires, expliqua Jax.
L'estomac de Day se retourna et son cœur adopta un rythme hystérique.
— Jax, y a-t-il le moindre signe qu'il y a eu lutte ou as-tu trouvé quelque chose comme une note ou un objet quelque part qui pourrait suggérer où il est allé ?
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L'Amour Au Commissariats BXB
RomansaL'histoire du Policier Cashel Godfrey et son partenaire de mission Leonidis Day l'un robuste musclé l'autre sarcastique et intelligents tous deux forment un duo imbattable à la station de police à deux ils sont plus forts , le boulot avant toutes ch...