Chapitre 31

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CHAPITRE TRENTE-ET-UN : Sommes-nous tous liés par l'amitié, maintenant ?

Day et God étaient heureux que leurs deux semaines de repos forcé soient terminées lorsqu'ils s'habillèrent et montèrent dans le véhicule de God, trois heures avant qu'ils soient censés se présenter au travail. Ils s'étaient rendus à leurs rendez-vous avec la psy et avaient même eu deux sessions ensemble, et elle avait fini par déclarer qu'ils étaient bons pour reprendre le service actif.


Day était devenu un peu nerveux lors d'une séance, quand le docteur avait demandé à God comment il gèrerait la situation si quelqu'un en venait à blesser Day maintenant et son amant avait répondu, soulevant un pan de son manteau en cuir, tirant sa longue lame de sa gaine :


— Facilement. Je couperai leur putain de bras et les frapperai à mort avec.

Day s'était rapidement esclaffé, avant de déclarer au médecin inquiet que son partenaire ne faisait que plaisanter.


Après avoir frappé durement God dans le ventre, celui-ci avait confirmé et ajouté qu'il se moquait effectivement d'elle. Alors qu'elle était occupée à écrire sur son carnet officiel, God avait chuchoté :


— Non, c'est faux.

God pensait toujours qu'ils avaient à peine réussi à passer ses exigences.

— Arrête-toi au Starbucks, ordonna Day, sans lever les yeux des messages de son téléphone portable.


— Tu bois beaucoup trop de café, Day. Je veux dire... chaque jour...

— Et tu baises trop. Je veux dire... vraiment chaque putain de jour, le coupa Day. T'ai-je dit d'arrêter ? Non. Au lieu de cela, j'alimente ton addiction. Pourrais-tu faire preuve de la même courtoisie ?

God éclata de rire et fit tourner sa voiture dans le parking bondé du Starbucks. Il se gara à l'arrière puisque son véhicule était trop imposant pour les places à l'avant.

Pendant que Day faisait la queue dans le magasin, God sortit le téléphone de Monsieur Eudall et vit qu'il n'y avait toujours aucun message. Il allait devenir fou à se demander comment son frère et sa mère allaient. Il était si perdu dans ses pensées qu'il ne vit pas Day quitter le magasin et revenir à son véhicule.

Day fixa le téléphone, regarda God le ranger dans la boîte à gants et sortir du parking à toute vitesse. La bouche de God formait une ligne mince tandis que son esprit revenait sur ses deux dernières rencontres avec Genesis. Quand il se gara dans le parking du commissariat dix minutes plus tard, il coupa le moteur et se tourna pour faire face à son homme.

— Je pense qu'il est temps de leur dire, annonça God avec plus de confiance qu'il n'en ressentait.

Day le fixa droit dans les yeux, lui déclarant qu'il le soutiendrait complètement. God saisit le cou de Day et l'attira pour l'embrasser avant qu'il soit l'heure d'agir en tant que partenaires.

— Je t'aime, drogué du café, fit God, gloussant contre les lèvres de Day.

— Je t'aime aussi, drogué du sexe, répondit Day en le léchant.

Ils se dirigèrent vers le poste de police ensemble et tout leur département commença à applaudir, crier et taper sur les tables ou siffler bruyamment. Ils se tracèrent un chemin à travers la masse de bureaux tandis que de nombreux policiers leur tapotaient le dos ou serraient la main de God.

Les femmes s'approchèrent d'eux et les embrassèrent sur la joue.

Si God s'était senti nerveux à l'idée d'avoir quelques réflexions sur son coming out et le fait d'être gay, cependant, personne n'osa le faire au commissariat. Probablement à cause de la personnalité de God et que la personne qu'il baisait n'avait aucun rapport avec ce qui se passait dans les rues chaque jour.

L'Amour Au Commissariats BXB Où les histoires vivent. Découvrez maintenant