CHAPITRE ONZE : Où est God ?
Day travaillait sur un modèle réduit d'une Ford Street Rod de 1934, tout en écoutant de la musique. Il saisit une des mini-pièces avec la pince à épiler, appliqua une couche de colle ultrafine, puis la plaça sur le cadre de la voiture. Il essayait de ne pas penser à God qui ne l'avait pas rappelé. Ils s'étaient donné rendez-vous. God avait accepté de venir dîner... et puis tout à coup, il avait simplement changé d'avis. Day ne pouvait pas prétendre qu'il ne se sentait pas blessé. Il était déterminé à prouver à God qu'il le désirait.
Et que dirais-tu d'un petit morceau de saxophone comme Blind-Eye Willie ? C'était son morceau préféré lorsqu'il était contrarié. Day sortit précautionneusement l'album vinyle et le posa sur la chaîne. Il se mit à marcher de long en large, se demandant s'il devait appeler God. Il se laissa tomber sur son lit et jeta un coup d'œil sur son réveil. Quatre heures du matin... génial ! Je dois dormir.
Day tourna et se retourna dans son lit. Il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il n'arrivait pas à s'enlever le regard empli de désir de God de la tête. Oui, quelque chose de majeur avait certainement changé entre eux. Day avait toujours pensé que God était très beau. Dans le genre "je suis un mauvais garçon et je m'en fous royalement". Mais le voir s'effondrer devant lui, plein de besoins et de désirs, cela avait donné à Day l'envie d'exaucer ses désirs et de prendre soin de tous ses besoins.
Il passa une main sur son torse. Ses jambes s'agitaient sous les draps de soie, alors qu'il imaginait saisir le bouc de God et attirer sa bouche contre la sienne. Day enroula ses mains autour de son érection et cambra le dos au premier contact. Cashel... Il grogna et se masturba, puis une grande quantité de liquide séminal se forma sur son gland. Il l'utilisa pour faire glisser sa main plus facilement, le long de son membre lancinant.
— Merde, God ! J'ai tellement besoin de toi ! murmura-t-il, son orgasme arrivant rapidement au son du nom de son partenaire sur ses lèvres.Il voulait que son coéquipier soit au-dessus de lui, son poids l'écrasant sur le matelas pendant qu'il martèlerait son cul.
— Ooooh... meeerde ! gémit Day.
Il renversa sa tête en arrière, sa gorge se mit à pulser, souhaitant qu'elle soit ravagée par la bouche de God tandis que son orgasme déferlait en lui. Son corps fut pris de spasmes et il émit un profond bruit de gorge lorsqu'il remonta son poing, appuyant lentement pour faire sortir les dernières gouttes de sa semence.
Day n'avait pas joui aussi fort depuis longtemps. Il avait éjaculé si puissamment que du sperme avait atteint son cou et même son oreiller. Bon sang ! God tu vas me faire mourir. Après avoir tout nettoyé, il n'eut aucun problème à s'endormir.Day préparait son café dans la cuisine du commissariat et, bien entendu, son esprit ne cessait de revenir sur God. Il était pratiquement dix heures et il ne l'avait pas encore vu. En général, God passait le chercher pour aller au travail à huit heures afin que Day n'ait pas à prendre sa moto. Il s'arrêtait automatiquement chez Starbucks, puis ils discutaient de choses et d'autres durant le reste du trajet, jusqu'au travail.
À huit heures quarante-cinq, God ne s'était toujours pas montré. Après plusieurs appels restés sans réponse, Day avait chevauché sa moto et roulé jusqu'au poste de police, imaginant que God gérait encore la merde qu'il avait à faire. Il s'occupa de leurs devoirs matinaux habituels.Il savait que son partenaire serait présent pour la réunion de dix heures qu'ils avaient prévue, concernant la stratégie à mettre en place avec plusieurs départements, y compris le SWAT pour coincer le caïd.
Day jeta un coup d'œil à sa montre et vit qu'il lui restait cinq minutes avant le début de la rencontre. Il termina sa tasse de café et en prépara une autre pour
la réunion, avant de se diriger vers la porte.Il s'arrêta, se retourna et attrapa un muffin aux myrtilles avant de suivre le chemin pour la salle de conférence principale. Ouais, je l'ai dans la peau.
Lorsqu'il entra, plusieurs des officiers commencèrent à lui claquer et tapoter le dos pour obtenir des informations concernant le parrain de la drogue. Il plaisanta avec quelques policiers et remarqua que God était toujours porté disparu .— Day. Où est God ? demanda Vikki, regardant autour d'elle.
Il prit un siège.
— Il arrive, répondit-il d'un ton sec.Elle n'avait pas besoin de s'inquiéter à propos de l'endroit où God se trouvait, bordel !
— Peut-être qu'il est malade que tu aies essayé de le baiser, insinua nonchalamment Ronowski.Day le fusilla du regard et se pencha en travers de la table. Ses dents étaient si fermement serrées qu'elles étaient douloureuses.
— Tu ne sais pas à quel point j'ai atteint mes limites, Ronowski. Alors si tu as un tant soit peu le sens de l'auto-préservation, tu vas fermer ta putain de bouche et ne pas prononcer un seul autre mot pour le reste de la journée.
Day vit Vikki murmurer quelque chose à son coéquipier qui se laissa lourdement tomber sur sa chaise, sans rien ajouter.Day n'en était pas certain, mais il crut voir une pointe de tristesse traverser le magnifique visage de Ronowski. Il repoussa rapidement cette impression.
Le capitaine entra avec le chef de l'escadron du SWAT et le commissaire de police.Putain, où es-tu, God ?
Le capitaine commença la réunion. Une fois que toutes les présentations furent faites, et les tâches assignées, il se tourna vers lui.
— Où est Godfrey ?
Le capitaine fouilla la salle encore une fois, son regard perçant revenant sur Day.
— Il suit une piste, monsieur, mentit-il.
— D'accord. Cela a intérêt à être une piste sacrément importante si cela justifie de rater une réunion obligatoire.— Ça l'est, monsieur.
Day garda ses prunelles verrouillées sur le capitaine, évitant les quarante autres paires d'yeux fixés sur lui. Après quelques secondes, le capitaine reprit sa discussion avec le groupe, et Day laissa échapper un souffle qu'il n'avait pas réalisé avoir retenu.
— Très bien, tout le monde, vous avez vos ordres de mission. Nous nous retrouverons ici à 09.00 mardi prochain pour une mise à jour et un briefing. Rompez.
Day tenta de partir avant que le capitaine le coince. Pas de chance.
— Quel genre de piste, Day ?
Le capitaine le dévisageait avec une expression qui indiquait clairement de ne pas lui raconter de bobards.
— Je vais me renseigner tout de suite, monsieur.Il n'attendit pas la réponse et fila, avant de revenir à son bureau où il s'arrêta pour attraper son manteau en cuir et son casque. Il bougea rapidement, essayant d'éviter les questions supplémentaires. Mais il y avait de nombreux officiers qui avaient besoin de ses infos sur le dossier.
C'en était un prioritaire et God et lui étaient les personnes à voir pour obtenir des renseignements.
Day sortit par la porte de derrière et traversa le parking.
Il vit Ronowski et Vikki monter dans leur véhicule de patrouille, choisissant d'ignorer le doigt d'honneur que lui adressa Ronowski.
Bâtard enfermé dans ton placard. Je suis impatient d'arriver au jour où tu me supplieras de sucer ma queue, alors, je l'enfoncerai dans ta gorge !
Il appuya sur le démarreur et fit rugir le moteur à plusieurs reprises avant de décoller afin de trouver son partenaire.Suites au douzième chapitre ......
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L'Amour Au Commissariats BXB
Lãng mạnL'histoire du Policier Cashel Godfrey et son partenaire de mission Leonidis Day l'un robuste musclé l'autre sarcastique et intelligents tous deux forment un duo imbattable à la station de police à deux ils sont plus forts , le boulot avant toutes ch...