Chapitre 26

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CHAPITRE VINGT-SIX : Supers Flics

Six heures du matin et God était assis sur le petit coffre au pied du lit de Day, nouant les lacets de ses bottes. Il continuait d'observer son amant, adressant des prières silencieuses au Tout-Puissant afin de le garder en sécurité aujourd'hui.

God avait revêtu son habituel tee-shirt noir, mais il avait mis un pantalon en toile noire, au lieu de son Levi's. Il prit sa chaîne en argent avec son badge sur sa commode et la passa autour de son cou. Il glissa ses armes dans leurs étuis et les sécurisa toutes les deux avant de se retourner pour trouver Day appuyé contre le chambranle de la porte, l'attendant.

Celui-ci portait son tee-shirt noir de la police d'Atlanta avec également un pantalon de toile noire. Ses bottes étaient noires, avec le bout en métal, dont les lacets remontaient légèrement sur son pantalon. Son badge était épinglé à sa ceinture et aujourd'hui, il avait choisi de prendre ses deux armes de poing chromées dans un holster. Il avait taillé sa barbe et mis un peu de gel dans ses cheveux, de manière à provoquer des épis et à leur donner cet aspect négligé, de la façon dont les mannequins étaient coiffés. Il avait l'air délicieux et mortel en même temps.

God glissa son portefeuille dans sa poche arrière, saisit ses clefs sur la table de chevet qu'il mit dans la poche de son pantalon. Il éteignit toutes les lampes et avança lentement vers son homme. Day était appuyé contre la porte et God posa un bras sur le mur et se pencha en avant afin de l'attirer contre lui, tant qu'ils n'étaient juste que des amants.

Ils avaient tous fermé les deux les yeux, profitant de cet instant de silence dont ils avaient besoin. Peut-être que Day priait pour sa sécurité également. Finalement, God ouvrit les yeux et Day le suivit quelques secondes plus tard.

— Je t'aime. Fais attention à toi, murmura God.

Day passa une main ferme sur sa nuque et God sentit un pouvoir surgir en lui, tel qu'il n'en avait jamais éprouvé auparavant. Il posa également une main sur le cou de Day, espérant, d'une certaine manière, lui procurer la même sensation.

Il le vit serrer les dents à son contact, ressentant manifestement quelque chose de fort. God scella leurs lèvres dans un baiser brutal. C'était féroce et plein de promesses. La promesse de rester en sécurité, celle de veiller sur l'autre, de rentrer à la
maison ce soir.

Quand il devint impératif de respirer, God relâcha la bouche de Day. Leurs souffles étaient haletants et laborieux, mais aucun d'eux ne bougea. Il ne put le faire jusqu'à ce qu'il entende Day lui répondre. God plongea dans ces iris légèrement colorés et sut à la minute où Day comprit ce qu'il attendait.

— Je t'aime aussi, Cashel.

L'énorme boule qui s'était formée dans la gorge de God l'empêcha de parler, donc il hocha la tête et se tourna pour les diriger vers l'escalier, puis sortir de la maison.

Le trajet jusqu'au commissariat fut très calme, toutefois, ce n'était pas inhabituel. Bien que la situation ait dramatiquement évolué dans leur relation personnelle, rien n'avait changé quand ils entraient en mode "combat".

Lorsque God se gara devant le poste de police, ils virent que le parking était plein de voitures qu'ils n'avaient pas l'habitude de voir : les vans des tireurs d'élite du SWAT, la police d'État, des plongeurs, des Gardes Côtes et un nombre incalculable de véhicules pour les détectives qui cernaient le commissariat. C'était un effort collectif organisé par les officiels de la ville pour mener à bien la mission afin d'éradiquer le virus qui tuait le cœur de leur cité.

Dès que God et Day entrèrent dans le chaos qu'était devenue leur unité, ils furent immédiatement pris à part par les officiers auxquels ils étaient affectés afin d'être équipés de radios, câbles d'oreillette avec micro et gilets pare-balles.

L'Amour Au Commissariats BXB Où les histoires vivent. Découvrez maintenant