Chapitre 41

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CHAPITRE QUARANTE-ET-UN : Le plus beau cadeau de tous

Un mois complet s'était écoulé, God et Day commençaient tout juste à s'habituer à leurs nouvelles responsabilités. Leur véritable passion c'était d'être dehors, dans les rues, donc les hommes n'avaient aucun problème avec leur nouvel amour pour l'art de la délégation. Ils étaient de bons patrons et, finalement, leurs collègues qui n'étaient pas d'accord avec leurs promotions au début revinrent lentement sur leurs avis.

C'était vendredi soir. 

Demain, tout le département, leurs familles et leurs amis proches seraient chez eux pour les aider à fêter l'anniversaire de leur partenariat. Day n'aurait jamais cru que le temps viendrait où son cœur serait aussi rempli, doutant même de pouvoir gérer une autre merveilleuse nouvelle.

Il était au lit, regardant la chaîne culinaire, attendant que God sorte de la salle de bain. Il était enfermé là-dedans depuis plus d'une heure. L'eau de la douche s'était arrêtée il y avait plus de vingt minutes.

— Hey ! Tu n'es pas tombé dans le trou, n'est-ce
pas ? cria-t-il.


Aucune réponse.

— Bébé ?

Day appuya sur le bouton pour couper le son de la télévision. Il n'y avait aucun bruit du tout.

— Cash ?

Aucune réponse.

Day repoussa les couvertures, se leva et se dirigea rapidement vers la porte. Ses mamelons durcirent à la fraîcheur de la pièce, la chair de poule se répandant sur ses avant-bras. Il toqua à plusieurs reprises et, avant de recommencer une troisième fois, God ouvrit la porte.

Day poussa un soupir nerveux.. — Bon sang. Ne m'as-tu pas entendu t'ap...

La bouche brûlante de God était sur Day avant même de pouvoir terminer sa phrase. Il se retrouva plaqué contre le mur tandis que God était sur lui, frottant son aine contre la sienne.

Il saisit ses deux mains, entrelaçant leurs doigts et les tira bien au-dessus de leurs têtes. Il épingla les mains de Day sur la surface froide, glissant les siennes le long de ses bras, les posant sur son torse nu. God éloigna sa bouche et embrassa le cou de Day, de sa mâchoire à la base de sa gorge. Il prit une longue inhalation.

  
— Mmm... tu sens bon, gémit God à son oreille.

Day souleva son menton, le laissant faire ce qu'il désirait. Il pouvait sentir l'odeur fraîche d'après douche de son homme. Les cheveux humides de God gouttaient sur son visage, la senteur de son shampoing masculin assaillant ses sens.


— Tu sens meilleur.


God arrêta ses mordillements et léchouilles, suffisamment longtemps pour le fixer dans les yeux.


— Je t'aime tellement, murmura-t-il.


— Je sais, bébé.


Day laissa retomber ses bras afin que ses doigts puissent taquiner l'ouverture de la serviette de God.


— Je n'aurais jamais cru que je deviendrais spécial pour quelqu'un.


Gentiment, God caressa sa joue, le regardant comme s'il avait du mal à croire qu'il était réel. Le cœur de Day se serra devant l'expression sincère qui traversait les orbes verts de God. Lorsqu'il reparla, sa voix était traînante et emplie d'émotion.

— Cela fait cinq ans, Leonidis, cinq ans que je t'aime.

— Je ne sais pas comment j'existerais sans toi, répondit Day.

L'Amour Au Commissariats BXB Où les histoires vivent. Découvrez maintenant