The change of a mobster

Chapitre 11

Lieu : Villa en Russie
Date : 11 janvier
Heure : 23:25
Point de vue : Vlad Pavlovsky

Installer sur la chaise derrière mon bureau, un verre de Rhum à la main, j'attendais patiemment deux de mes hommes. Mon bras droit, Alexeï Melnik et mon informaticien, Lev Bravlosk. Ce sont plus que mes hommes à vrai dire, mais ce sont mes deux plus proches compagnons. Si on peut appeler notre relation comme compagnon. Alexeï me respecte ça, je le sais, mais il est le seul capable dans mon entourage à me tenir tête. Quant à Lev, lui ne, il paraît moins proche, mais en réalité, il prend facilement ses aises avec moi tout comme Alexeï. Ils ont toujours été fidèles et n'importe quel de mes décisions, ils les suivent sans jamais me contredire.

On frappait à la porte de mon bureau et la porte s'ouvrait sans même mon autorisation, la seule personne étant capable de faire ça sans que je lui pointe mon flingue entre ses deux yeux était Alexeï.

- Me voilà Vlad, j'étais avec Hièlena. Pourquoi me déranger à cette heure-là ? Il me semble que ce soir, c'est Lev qui gère la boite.

Je lui lançais un regard noir. Il savait très bien pourquoi je l'avais appelé. Cette entrevue était prévue depuis déjà un moment.

- Alexeï, ne joue pas avec mes nerfs, on a réunion.

- Oui, putain, c'est vrai, j'avais oublié, me dit-il en s'asseyant sur l'un des deux fauteuils présents dans mon bureau.

Il récupérait un verre et se servait dans ma bouteille de Rhum.

- Lev arrive quand ?

- Il ne devrait pas tarder, je lui ai dit de laisser Georgio gérer la boite et de venir.

- J'espère bien qu'il ne va pas mettre sa vie à venir, j'ai Hièlena qui m'attend à la maison. Je l'ai planté à la dernière minute. Grogna-t-il, un peu frustré, je pense même, murmura-t-il plus bas.

Je prenais une gorgée de mon verre en guise de réponse à sa remarque.

Un silence s'installait, je regardais le fond de mon verre, attendant que Lev arrive, plongé dans mes pensées.

Lev arrivait une dizaine de minutes après l'arrivée d'Alexeï.

- Enfin, tu es là, bouffon ! Tu t'imagines Vlad, on serait en train de se faire buter, on aurait pu crever trois fois avant qu'il ne radine son cul ici, grogna le brun.

Lev soupirait et s'installait sur le deuxième fauteuil en face de mon bureau.

- Moi au moins, j'essaie de ne pas me faire remarquer par les flics sur la route. Tu sais, ce qui viennent tous les quatre matins sonner à la porte pour toi. Je ne me tape pas des 180 km/h en pleine ville, lui répondit l'arrivant d'un calme nonchalant habituel.

Ils commençaient à débattre sur le sujet, je prenais une nouvelle gorgée de mon verre, le finissant. Mon verre claquait d'un coup sec sur le bois dur du bureau, dénonçant le silence que je voulais à ce moment précis. Mes deux compagnons arrêtaient de parler à la seconde où mon verre toucha la surface du bureau.

- Fermer là, vous me faites mal au crâne avec vos conneries, clamais-je. Je ne vous ai pas appelé pour que vous me foutiez sur les nerfs.

Je me resservais un verre de Rhum, le silence emplissait la pièce.

- Je vous ai appelé pour parler de notre vieil ami, Alana est-elle en place ?

Alexeï tournait la tête en direction de Lev, je suivais mon regard jusqu'à lui, attendant une réponse.