The change of a mobster

Chapitre 19

Lieu : Route
Date : 17 janvier
Heure : 23:15
Point de vue : Anna Clark

Je redescendais dans le salon sur lequel était installée Hièlena. Alexeï était allongé sur ses genoux et paraissait dormir. Je m’approchais d’elle et m’installait sur le canapé. Elle me souriait.

- Je vais remonter Alexeï en haut, Vlad est toujours en train de dire au - revoir à ses invités, me dit-elle.

J’acquiesçais et elle partait après avoir réveillé son mari qui somnolait toujours en repartant.

J’attendais que Hièlena revienne quand Vlad rentrait dans la pièce. Il s’installait dans un fauteuil et me fixait. Je lui lançais un regard noir et sortais de la pièce.

- Tu me fuis ? Demanda-t-il.  

Je partais sans lui répondre. Je le fuyais ? Oui, exactement. Cet homme me faisait peur, mais bizarrement, il m’intéressait tout autant. J’étais attirée par lui d’une façon malsaine. Ces émotions, je devais les fuir, cet homme n’était pas sain et il allait me détruire d’une manière ou d’une autre.

Hièlena descendait les escaliers à cet instant et elle me guidait jusqu'à l’extérieur. Nous nous installions sur les transats de la piscine. L’air frais et chaud qui traversait le jardin me faisait frissonner.

- Tu as l’air bien mieux que ces jour-ci, me fit-elle, la soirée de Vlad as accompli de bonnes choses, je crois.

J’étais sûr de retrouver ma vie d’avant ce soir, alors cette pensée me rendait heureuse et bien plus sereine.
Je lui souriais et lui disais innocemment :

- Je crois que je mis fait à cet endroit.

- Tu n’as plus envie de t’enfuir ?, me répondit-elle,

Hièlena soupçonnait que je comptais m’enfuir et c’était surement parce qu’elle avait vécu cette situation quasiment pareille que moi.

- Je n’en sais rien, peut-être.

Elle me souriait effectivement, elle devait bien se douter qu’un jour, je tenterais quand même de m’enfuir. Elle regardait en direction de l’entrée et me faisait un signe de la tête pour que je regarde à mon tour. Je voyais des hommes arrivés pour se poster devant celle-ci. Ils étaient armés et ne semblaient pas près de me laisser passer amicalement.

- Tu n’auras aucune chance, toutes les heures les anciens garde partes pour que de nouveaux gardes les remplacent, rompait-elle ma réflexion.

Inconsciemment, elle venait de me fournir une information cruciale qui allait m’aider dans ma fuite. Ils changeaient, ce qui voulait dire que j’avais un certain laps de temps avant que de nouveau gardes arrivent. Je lui souris.

- Je sais bien, je ne suis pas prête encore à m’enfuir, lui dis-je. Je vais remonter, je commence à fatiguer.

Elle hochait la tête et je me levais tout comme elle.

- Bonne nuit.

Je la remerciais et partais en direction de l’étage, de la chambre dans laquelle je logeais depuis une semaine. Je fermais le loquet de la porte pour la fermer à clés et empêcher quiconque de rentrer.

Je me changeais dans une tenue plus approprier pour sauter qu’une robe et me préparer à partir. Je regardais par la fenêtre de la terrasse pour vérifier que rien n’avait changé. Je regardais l’horloge accroché à l’un des murs de la chambre. Il me restait donc encore quarante- cinq minutes à attendre. J’éteignais la lumière de la chambre et commençais à attendre que l’heure passe.