Chapitre 5

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Lieu : Moscou
Date : 16 novembre
Heure : 5:55
Point de vue : Anna Clark


Je me réveillais à 6 h du matin, le décalage horaire m'avait déréglé toutes mes heures de sommeil et je n'arrivais plus à fermer l'œil pour me rendormir.

J'étais actuellement en train de boire mon café et de contempler la vue de la grande fenêtre du salon. J'attendais qu'Irina se lève, mais je savais très bien qu'elle ne serait pas debout avant 11 h.

Je regardais sur mon téléphone, l'heure de Seattle étant toujours mise, il allait falloir que je la change, il était 19 h 14. Je décidais d'appeler Galia le temps qu'Irina se lève.

La sonnerie retentissait dans le haut-parleur une seule fois avant qu'une voix forte agrandissait mon sourire.

"- Enfin, tu te décides à m'appeler ! J'ai juste reçu ton message que tu étais arrivé et puis, je n'ai plus eu aucune réponse de ta part ! Tu sais comment je me suis inquiétée moi ? J'ai failli mourir d'inquiétude ! T'es une amie indigne qui ne pense même pas au pauvre petit cœur de ton amie !" Me dit-elle après avoir décroché rapidement et sans s'arrêter de parler.

Ce sermon peu sérieux me faisait éclater de rire.

- Galia, respire, je suis encore en vie et je viens même de t'appeler. Lui dis-je en riant encore.

"- Arrête de rigoler ! Je me suis vraiment inquiétée ! Et je respire, ne t'en fais pas !" m'exprima-t-elle en riant elle aussi.

- Mais maintenant tout va bien, je suis en appelle avec toi, tranquillement installé sur le canapé de mon appartement en buvant mon petit café.

"- Alors, il est comment cet appartement ?"

- Magnifique ! Avec Irina, on a réellement fait un bon choix.

"- Tu me feras une vidéo ! Je veux absolument voir !"

- Oui, si tu veux.

"- Et sinon devine quoi ?"

- De quoi ? As-tu rencontré la copine de ton frère ?

"- Non, pas du tout ! Le lycée... Attends quoi ?! Depuis quand il a une copine ?!" Me dit-elle en hurlant.

- Oups, depuis approximativement... Trois mois. Lui répondais-je en riant

"- Et, tu ne me l'as pas dit ?!" Me répond-elle faussement énervée.

- Vois ça avec Andrew, pas avec moi. Déclarè-je toujours en riant.

"- T'inquiète, je vais lui en toucher deux mots, ma meilleure amie est au courant, mais pas moi alors que je suis sa propre sœur !"

Nous avons continué de parler jusqu'à ce qu'elle aille dormir.

Je me levais ensuite du canapé. Je déposais ma tasse dans le levier et ouvrais l'un des nombreux placards dans l'espoir de trouver quelque chose à grignoter. Il devait être 9 h, j'avais passé pas mal de temps en appel avec Galia.

Je rentrais dans la salle de bain de ma chambre et rentrais dans la douche. L'eau chaude coulait le long de mon corps, un corps que qualifiait ma mère de magnifique. Je possédais de longs cheveux blonds qui collaient le long de mon dos avec l'eau. J'avais les yeux marron clair, ceux de mon père, j'aurais préféré avoir ceux de ma mère, mais la génétique à décider que je devais avoir un trait en commun avec lui. Mais pour autant, à part les yeux, je ressemblais comme deux gouttes d'eau à ma mère bien que je ne tienne pas de sa taille étant beaucoup plus petite qu'elle.

Après une heure de douche pour me détendre, je sortais de celle-ci et mettais une serviette autour de mon corps pour me couvrir. Je récupérais des affaires dans ma chambre et me changeais.

Un léger bruit dans la cuisine m'interpellait. Je rentrais dans la cuisine et vis mon amie de dos, les cheveux en bataille montrant qu'elle venait de se lever, elle était en train de fouiller dans l'un des nombreux placards au-dessus de la cuisinière et du lavabo.

- Bonjour, bien dormi, j'espère ? Lui dis-je.

Elle se retourna et me sourit.

- Oui, j'ai très bien dormi et toi ? Me dit-elle de sa voix fatiguée.

- Oui, même si le décalage horaire m'a un peu réveillé tôt. Je lui souris légèrement.

- Je vois, tu vas vite t'y faire t'en pas. Elle me sourit en retour. Ah, au fait, aujourd'hui, je voulais que tu m'accompagnes pour acheter les derniers meubles pour notre appartement, tu veux bien ou alors, tu veux rester pour te reposer ?

- Oui ! Je ne vais pas me reposer, je suis sûr que je n'arriverai pas à fermer l'œil du tout.

- Bien, c'est parfait. Nous irons après que je sois plus présentable et que j'ai arrangé les cheveux qui actuellement ne doivent ressembler à rien. Me dit-elle en rigolant.

Je rigolai avec elle et la laissai partir. Je me servais mon deuxième café du matin et m'installai sur l'une des deux chaises sur le petit bar qui séparait la cuisine et le salon, attendant Irina.

The change of a mobsterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant