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Le soleil levé depuis un moment, il était dix heures ce matin lorsque Mackita entendait quelqu'un ou plutôt quelqu'une sortir de sa salle d'eau en chantonnant. Ses yeux restaient fermés lorsqu'elle sentit quelqu'un monter sur son lit et se rapprocher de son visage. Immergeant doucement de son repos, elle ouvrit ses paupières pour laisser ses yeux claires entrer en contacte avec le visage proche de sa petite sœur qui lui lançait des œillades séductrices.

T: Bonjour ma chéri. Fit-elle comme si elles étaient un couple de jeunes mariés. 

À peine éveillé, ses yeux lancèrent à Tsoungui un air blasé. Mais c'est quand cette dernière approcha ses lèvres de celle de Kita dans son rôle d' "époux" matinalement amoureux que l'aînée se redressa pour aller à son tour prendre une douche sous les rire de Tsoungui.

T: On rentre au bercail mon Amouur !!! hurla-t-elle en voyant sa sœur exaspérée d'elle.

Leurs bagages pliés, les deux sœurs se rendirent par le Jet privatisé de Mackita sur leur terre natale ; Libreville.  

L'aéroport de la capitale gabonaise accueillit l'avion et mis fin au quatorze heures de voyage direct entre New-York et Libreville. Les filles du ministre de retour au pays, elles se firent attendre par des chauffeurs chargés de les conduire au domaine familial Pili. Le quartier résidentiel non loin de l'aéroport, ce fut bien rapidement que les jeunes demoiselles arrivèrent dans l'enceinte de la cour de l'immense propriété de leur père. Tsoungui descendit la première avant que sa sœur aînée ne foule à son tour le pavé de sa maison d'enfance. 

T: Home sweet home. Soupire d'aise de la cadette avant qu'une femme s'exclame vers elle.

M: Yessa, Tsoungui, Mwanami ! (Yessa, Tsoungui mes enfants !), leur mère les prirent toutes les deux dans ses bras en leur déposant des baisers sur la tempe.

K: Bonjour maman. Souris Kita face à sa mère qui était, avec son père, les seuls à l'appeler par son deuxième prénom, Yessa.

T: Tu as bonne mine !

M: merci ma chérie.  Yessa, regarde comme tu es toute maigre, nde wodjie? (tu manges correctement ?) 

K: ine mame. ( oui maman)  elle se retint de lever les yeux, tandis que sa mère continuait d'inspecter la santé physique de Tsoungui.

Pendant que les employés déchargeaient les bagages des nouvelles arrivantes afin de les installer dans leurs chambres respectives, un jeune garçon avançait vers le hall d'entrée, les yeux rivés sur une console de jeux. Presque aussi grand que ses sœurs, mais certainement plus que sa mère, l'adolescent de dix-sept années avait une coupe tressée, des yeux fins et une bouche rosée charnue qui faisait penser à son géniteur. Cependant, lui aussi avait hérité des gènes ravageurs de sa mère.

M: Dièl lâche cette console et vient saluer tes sœurs. Gronda la mère avant que le garçon n'obéisse en levant la tête vers ses grandes sœurs. Souriant, il alla vers elles.

K: mbolo. (bonjour) Tu as grandi gamin. Lui sourit Mackita

D: Samba Ya Kita( bienvenue, Ya* Kita) il l'embrassa. avant de porter son attention vers Tsi.

T: Wuma ramboge (comment ça va ?), lui demanda-t-elle avant qu'il ne hoche la tête.

D: Na ndeju Ya Tsi (et toi Ya Tsi ?), elle répondit par un hochement de tête.

M: ça fait chaud au cœur de voir tous mes enfants réunis. Elle s'émeut, 

M: vous devez avoir faim, venez manger. On va prendre le petit déjeuner, il est huit heures.

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