Revenant dès huit heures de son footing au bord de mer, Mackita entrait par les grandes portes dans la cuisine en retirant ses écouteurs sans fils des oreilles. Elle se saisit d'un verre qu'elle remplie d'eaux et se désaltéra la gorge.
M: Bonjour mon bébé. Sa mère entra dans la pièce tandis qu'elle s'étirait les muscles du corps.
k: Bonjour maman. Répondit-elle.
Hilda regardait sa fille faire des mouvements de détention musculaire dans une tenue sportive qui moulait son corps aux courbes clairement héréditaire d'elle. Elle la voyait énergétique et par son accoutrement, elle devinait qu'elle venait de faire un footing comme elle aimait le faire sur la plage. Mais la question était : où avait-elle trouvé cette énergie ?
M: Ou diable as-tu trouvé la force d'aller courir si tôt ? lui demanda-t-elle surprise.
K: Quoi ?
M: Après cette nuit, tu aurais dû être épuisé non ?
K: Quoi ? ... Je... Non !, fit-elle en saisissant ce dont sa mère parlait. Elle soupira un rire sarcastique face à l'absurdité excessive de la situation.
K: Je n'ai pas couché avec Oyane cette nuit. Elle se resservit de l'eau alors que sa mère affichait un air faussement outré.
M: Je savais bien que tout était beaucoup trop silencieux dans sa chambre.
K: Et d'ailleurs comment as-tu pu lui parler de mon cycle menstruel maman ? sa mère roula des yeux, l'air lassés d'écouter sa fille se plaindre de ses méthodes.
K: Tsi, c'est ma sœur, mais Oyane sérieusement, tu as poussé le bouchon beaucoup trop loin.
M: Je t'avais prévenues que je comptais régler ça, et puis quoi ? Tous les moyens sont bons, non? Clame-t-elle en saisissant une grappe de raisin.
Mackita poussa un rire amer face à l'audace de sa mère. Si elle tenait sa témérité et son assurance de quelqu'un, c'était bel et bien de sa bornée de mère.
K: Et tu croyais vraiment que je n'allais rien voir et tomber dans le panneau ?
M: Wu ji mwanami, (tu es mon enfant) bien sûr que tu allais percuter. Elle se ventait de lui avoir transmis sa présence d'esprit. J'osais simplement compter sur tes hormones en ébullition pour que tu ailles dans sa chambre cette nuit. J'ai bien vu comment tu le regardais pendant le repas-
k: -maman. Elle ferma les yeux, ayant assez entendu. Maman. Complote si tu veux d'accord. Mais tout ce que je te demande, c'est de ne pas mêler Tsi à ça et encore moins de parler de ma vie privé. Ni à Oyane ni à personne. Mais inutile de te dire que tu perds ton temps. Ni ji mwanawu (je suis ton enfant). Elle lui retourna cette phrase dont elle semblait si fièr.
Elle posa son verre vidé et s'en alla. Et passant dans le grand couloir des chambres, la jeune femme en directions de ses appartements, croisa en chemin Oyane qui allait dans le sens opposé. Mais comment vous dire que l'image de Kita en tenue moulante de bon matin était perturbant.
K: Ferme ta bouche et regarde où tu vas quand tu marches Oyane. Lui lance-t-elle de dos sans s'arrêter.
En entrant dans sa chambre, Kita découvrit sur son grand lit, Tsi qui l'attendait. C'est en l'ignorant qu'elle récupéra ses affaires dans sa chambre pour aller prendre sa douche.
T: Kita, tu ne peux pas m'en vouloir indéfiniment.
K: c'est vrai, mais pour l'instant je l'ai en travers de la gorge. Tsoungui se posta devant elle.
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ACCOMPLIE
Roman d'amourO: Ta mère est si protectrice. K: Ma mère veut surtout que tu me sautes Oyane. Lui dit-elle avant de lui prendre son verre de scotch des mains tandis que lui ne savais plus où se mettre. O: Quoi ? fit-il, feignant l'incrédulité. Dommage pour lui...