§ La Vente Aux Enchères I §

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En se regardant dans la glace, Mackita observait sa peau satiné à la couleur café, dans la robe de soirée qu'elle venait d'enfiler. Une longue robe saumon en satin avec une fente sur le haut de la cuisse, ornée d'un décolleté mi-bustier soutenu par une lasse brillante.

De fins bijoux dorés sur le cou et le poignet droit, elle était ornée de longues boucles d'oreilles en or qui s'accordaient parfaitement au chignon mi-coiffé qu'elle avait. Son faciès aux traits marqués était comme parfait par un bref cou de crayon, tandis que le rouge à lèvres couleur chair qu'elle portait donnait à ses lippes la parfaite brillance.

Satisfaite, elle enfila ses talons compensées dans les tons beige et saisi sa pochette vernis couleur blanc cassé. Sortie dans toute sa splendeur, elle pénétra le véhicules du voiturier qui lui tenait la portière et se fit conduire sur les lieux de l'événement. Sur place, elle foula implacablement les pavés devant la salle de réception et observait l'espace d'un œil analyste.

Pour organiser une vente aux enchères de bien personnel, l'hôte avait le choix d'opter soit pour une sale d'événements prisée, soit pour son domicile. Bien évidemment, si, et seulement si ce dernier réponds aux hauts standards qu'implique la classe sociale dont il est question. Il s'agit là de préserver et promouvoir une apparence prospère.

Oui. Rien est à laisser. Et tout les détails doivent être pris en compte, même le lieu de la vente.

Encore une fois, Mackita était en face d'une salle de manifestation New-Yorkaise où seul les plus fortunés peuvaient réserver. L'espace était moderne. Bien que les murs étaient immaculé, nous étions loin d'une atmosphère blafarde et stricte. Les spots de lumière encré dans les hauts plafond éclairaient l'ensemble de la grande salle conviviale. Cette dernière contenait une centaine de personnes qui, pour la majorité, était d'une génération supérieur à celle de l'ébène venant de pénétrer la vaste pièce.

- Mackita, te voilà. Une dame alla à sa rencontre avec un sourire des plus chaleureux.

K: Bonsoir Dorothy. Elle rendit à l'hispanique son sourire. Je vois que vous êtes en grande forme. Je m'en réjouis.

D: Je t'ai demandé d'arrêter de me vouvoyer. Cesse donc ! La gronde t-elle avec un accent très présent.

K: Excuse moi. C'est que tu es tout à fait resplendissante dans cette robe. Rit l'ébène.

D: Oh j'ai passé l'âge des flatterie tu sais. Tu es de loin la jeune fleur la plus rayonnante de cette soirée. Dit la dame en fauteuil avec tendresse tandis que Kita la remerciait avec son sourire.

K: Merci de m'avoir invité.

Do:  Je m'en voulais toujours de t'avoir laissé partir bredouille. Et lorsque que Bartolomé m'a appris qu'il liquidait ses actifs en Amérique, j'ai tout de suite pensé à toi.

K: Qui est donc Bartolomé ?

- C'est moi... S'exprime un vielle homme en se rapprochant des deux femmes.

B: Mi dulce Dorothy, sigues siendo tan impresionante.( ma douce Dorothy, toujours aussi renversante) Il embrassa le dos de sa main.

D: ¿vez dejas tus serenatas? (tu n'arrête jamais tes sérénades ?) Dorothy reprimait son sourire face au comportement taquin de son vielle ami.

B: No hasta que cedas a mis avances. (pas tant que tu ne cède pas à mes avances)

D:  ¡Dios mío, soy una viuda en silla de ruedas! (Mon Dieu, je suis une veuve en fauteuil roulant !)

B: Eres la única mujer que he querido. (tu es l'unique femme que j'ai toujours voulu)

D: N'embête pas mon invité avec ton espagnol tu veux. Elle coupa court à ses flatteries et celui ci en rigola.

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