Dans cette propriété medium et moderne à Brooklyn, s'édifiait un bureau dans les tons neutres. Des quatre mures qui le composaient, un étai entièrement fait de verre épais noir par lequel on ne puisse voir. La bibliothèque murale, adjacent au mur sombre, abritait toutes connaissances de divers sujets et horizons et donnait à ces lieux une atmosphère calme et propice à la réflexion. En face de ce recueil de pages, se dressait un bureau en bois de chêne lourd aux multiples tiroirs, sur lequel étaient posés trois écrans d'ordinateurs.
Enfin, en face des chiffres croissants qui défilaient sur ces écrans, assis sur son fauteuil gris en tissus, un homme à la peau caramel regardait son avancée statistique, la main sous le menton. Ne manquant aucun détail, il gardait ses courbes montantes à l'œil. Pour lui, malgré le fait d'être multimillionnaire, les choses avançaient trop lentement. Beaucoup trop lentement.
S'il n'y avait pas cette femme. Il y a bien longtemps qu'il aurait eut ce qu'il cherchait. Il était en un temps record monté dans un classement restreint d'actionnaires puissants. Mais elle également. Alors, il n'avait plus aucun doute. Si la B.F.E.U.A l'avait remarqué ? C'était certain, et là n'était pas le problème.
Le problème était qu'elle aussi s'était fait désirer. Et au même titre que lui. Donc, ils hésitaient certainement à se décider. Car il devait bien se l'avouer. Elle était bonne. Mais il devait prouver qu'il était meilleur. Bien meilleur qu'elle. Surtout maintenant qu'ils se savaient tous les deux aux coudes à coudes, il fallait se démarquer. Et les idées défilaient en cascade dans sa tête. Toutes plus ou moins bonnes. Mais insuffisantes puisqu'il devait l'effacer complètement.
Ce qui n'était pas forcément ce qu'il aurait voulu faire. En faire son associer aurait été vraiment bénéfique. Mais malheureusement, il ne pouvait y avoir qu'une place au sommet de cette chaine alimentaire. Et si pour y parvenir, il devait dévorer la beauté mélanique aux yeux lumineux qu'il avait eut à rencontrer il y a six semaines. Il allait le faire. Et sans la moindre hésitation.
Rolex sur le poignet, il se saisit de son téléphone qui sonnait sur le bureau.
-Allô monsieur Sharif ?
D: Oui ?
- Ici l'assistance de mademoiselle Monroe. Il afficha un rictus moqueur en s'adossant au dossier de son siège.
D: Que puis-je faire pour vous ?
- Mademoiselle Monroe vous attends depuis deux heures trentes, pour votre entrevue de onze heures monsieur. Elle tient à ce que je vous dise qu'elle a repoussé tous ses rendez-vous du jour spécialement pour vous rencontrer exclusivement. Elle vous prit de venir à elle. Dit la voix téléphonique. Satisfait, il regarda sa montre.
D: Ça m'était complètement sorti de la tête. Fit-il innocemment. Qu'elle ne se fasse plus de soucis. Je viens de ce pas.
- Ce n'est rien, sachez-le. Elle vous attend.
Il mit fin à la conversation. Mais c'est en prenant la totalité de son temps que son imposante taille quitta son bureau pour rejoindre son garage. Faisant gronder son Audi R8, il s'élança dans les rues de Brooklyn pour rejoindre l'une de ses...
Connaissances...
Le véhicule chromé avait l'honneur de se garer dans les parkings privés du siège d'une des plus importantes Banques privée dans l'Etat de New York.
HightBucks était une banque prisée dans le Sud du pays. Plusieurs gros clients, des hommes d'états et politiciens, et même quelques-unes des sociétés de la B.F.E.A.U. Et à sa tête, Alexa Monroe, qui avait hérité des 50 pour cent d'actions de son père.
S'élançant dans les locaux, les employés s'inclinèrent à son arrivée et il traça jusqu'au bureau de la PDG. Le chemin, il le connaissait déjà. Mais alors qu'il était en retard, sa démarche se voulait calme, détendu, voir expressément nonchalante. L'air de ne rien se reprocher.
Enfin, il arriva et devant la porte du bureau, un portier ouvrit et le laissa respectueusement entrer.
A: Trois heures de retard. Alors que tu conduis une 400 chevaux. La rousse aux traits plus aguicheurs s'exprima dès son entrée.
D: En réalité, elle a 420 chevaux.
A: Tu es vraiment rancunier Dwigth. Elle fit une mine boudeuse.
D: Je le suis, oui. Il se payait ouvertement sa tête en prenant place sur le canapé en face du bureau de la beauté aux cheveux de feu.
Cette dernière le matait, épiant le moindre des mouvements du grand tatoués aux muscles apparent sous sa chemise longue-manches déboutonnées qui lui fit fortement repousser le sourire excitée qui menaçait de prendre place sur son faciès. Ils lui rappelaient les sensations excise ressenties lors de leurs ébats.
Il y a un an, ils avaient tous deux une liaison. Rien de bien sérieux au départ, seulement des échanges charnels torrides réguliers entre les deux personnages. Néanmoins, ce fut bien rapidement que l'actuelle rousse s'était épris de l'étalon subsaharien. Mais ce dernier insista pour qu'il ne franchisse aucune étape. Voulant se focaliser objectivement. Mais Alexa voulu plus. Elle recherchait davantage. Alors c'est sans mettre véritablement fin à leurs parties de plaisir mutuelles, qu'elle s'en était allée chercher ailleurs. Elle s'était fiancée dans le dos de son amant. Mais un soir, il l'avait invité à diner, affirmant qu'il avait quelque chose à lui dire. Cette dernière était arrivée avec une heure trente de retard, mais il n'était déjà plus là. Il était allé chez elle, ou il avait rencontré son fiancé. Depuis il avait cessé tout contacte physiques avec elle. Et même s'il n'avait rien dit au concerné, cette relation avait fini par se briser.
À présent, elle tentait de s'excuser, en lui envoyant des SMS, des mails. Lui envoyant même des cadeaux dont des voitures, des montres. Même s'ils se parlaient encore, plus ou moins en "en bon terme", elle avait gardé son attachement envers l'homme aux cheveux bouclés en face d'elle, tandis que lui se montrait comme toujours détaché. Mais tout aussi séduisant. Elle ferait tout pour l'avoir.
A: As-tu la moindre idée de la somme que tu m'as fait perdre aujourd'hui ? Elle lui lançait des yeux de biches.
D: Tu feras d'autre billet. Ce n'est rien.
A: Dit le pire capitaliste que je connaisse. De nous deux, c'est toi qui en veux toujours plus !
D: Dans mes souvenirs, c'est toi qui as ce rôle, Alexa. D'en vouloir, toujours, toujours plus. Il lui lançait un regard qu'elle comprit.
Le double sens de cette phrase la faisait rêvasser.
A: Viens travailler avec moi Dwight, je t'en prie. Un trader comme toi ici, ce serait une aubaine !
D: Les bureaux, ce n'est pas trop mon truc.
A: Qu'est-ce que tu cherches en réalité ? Pourquoi cherches-tu tant à amasser ? Elle pencha sa tête, intriguée.
Elle le voyait essayer de s'enrichir en accumulant encore et encore de l'argent. Il était multimillionnaire et ne semblait toujours pas rassasié. Elle ne comprenait pas son comportement vorace. Mais pour lui, était-ce vraiment utile qu'il lui explique ses motivations ? Pas tant que ça. Alors, il ne perdit pas de temps avec, venant d'avoir une idée en or.
D: Et si à la place, tu me vendais 25 pour cent de la banque...
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ACCOMPLIE
RomanceO: Ta mère est si protectrice. K: Ma mère veut surtout que tu me sautes Oyane. Lui dit-elle avant de lui prendre son verre de scotch des mains tandis que lui ne savais plus où se mettre. O: Quoi ? fit-il, feignant l'incrédulité. Dommage pour lui...