ACCOMPLIE

Anniversaire

Le lendemain marquait les cinquante ans d'Hilda. Pour l'occasion, une famille restreinte était ce soir-là convié à un festin. Ce repas avait réuni, l'oncle maternel de Mackita, Alexandre, ainsi que son fils avocat du même âge qu'elle. Dès dix-huit heures, tous étaient réunis dans le grand salon principal de la demeure Pili. Le ministre jouait les chaleureux beau-frère, tandis qu'Alexandre à son tour se ventait des exploits de son fils, en mettent plein les oreilles à tous.

Le concerné lui-même ne savait où se mettre.

A: Et tes études aux USA, Tsoungui ? Demanda l'oncle douanier.

T: Je les poursuis avec brio mon oncle. Elle lui fit un sourire jaune.

A: Et je n'en doute pas ! Notre famille à toujours sut élever des enfants brillants et raisonnables.

Lorsque ce n'était pas de son fils qu'il se vantait, c'était de sa famille. Comme quoi, il arrivait toujours à tout ramener à sa personne. On ne pouvait faire plus prétentieux que lui, se disait l'ébène aux yeux claire en prenant une gorgée de son vin blanc.

A: A propos de raisonnable, Mackita, où est ton fiancé ? nga alabe. ( je ne le voit pas)

Le pique n'était même pas dissimulé. Décidément, ils voulaient tous s'y mettre. Mais c'est posément et avec un sourire indifférent, mais amusé qu'il se croit offensant, que Kita lui répondit.

k: Si tu n'en vois pas, c'est peut-être parce qu'il n'y en a pas. Non ? Elle reposa son verre.

A: Quel âge as-tu ?

k: Vingt-huit ans, mon oncle.

A: Et tu n'es pas encore mariée ? Ton frère Kemi n'est que fiancée, mais il attend déjà un enfant. Il indexa son cousin gêné alors qu'Hilda commençait à se lasser de son frère.

Ke: Papa on ne devait pas l'annoncé avant le sixième mois.

k: Toutes mes félicitations, Kemi. Tous mes vœux de bonheur. Elle se leva. Excusez-moi. Elle s'éloigna vers les cuisines.

Mackita, avançait vers les placards vitrés renfermant les whiskys quand Tsoungui la rejoignit.

T: J'avais oublié à quel point il était chiant. Kita ne lui répondait pas.

T: Allé, combien de temps vas-tu encore me faire la tête ? Kita se servait silencieusement en regardant indifféremment sa sœur.

T: Je t'ai dit que j'étais désolé. Geint-elle tandis que Kita se détendait grâce à une gorgée de son liquide boisé.

K: Et je t'ai dit que j'en avais à foutre. Elle se redirigea vers le salon, de nouveaux prête à recevoir les piques de son cher oncle.

Cependant, elle se stoppa à la vue d'une personne. Un corps noir élancé dans une simple chemise et un pantalon cheville, tracé et conçu avec des épaules carré ainsi qu'une fine bouche pêche et un regard d'ange. C'était bien lui, Oyane. L'ex-petit ami de Kita et au passage le gendre parfait pour Hilda.

Une soudaine envie de rire prit la gorge nouée de Kita.

Il se faisait accueillir comme la solution à tous les problèmes de cette famille.

M: Yessa, Tsoungui ! Twendi Uwoji! ( venez manger) l'appela leur mère.

T: C'est une blague ? Dit Tsi voyant au loin l'ex de sa sœur.

Et bien ce petit dîné d'anniversaire promet...

Ayant tous prit place à la grande table, la bénédiction a été dite et les assiettes était à présent remplie du festin à l'honneur de la nouvelle cinquantenaire. L'agréable silence qui régnait à cette table, Mackita se doutait qu'il n'allait pas durée. Et pour cause l'arrivée du jeune homme assis à ses côtés. L'invité surprise de sa mère.