Concentré sur la paperasse, Dwight se retrouvait dans le salon de son appartement. Un verre d'eau dans la main, il lisait les rapports qui lui ont été envoyés par les employés en charge de ses activités. Certains constituaient des retours positifs, d'autres annonçaient de moins bons résultats, mais peu importe le contenu de ces rapports. Le maghrébin ne semblait se satisfaire d'aucun d'entre eux. Il persistait dans sa position, constamment à la recherche d'excellents résultats. Un point qu'il semblait partager avec Mackita. Cependant, depuis qu'il avait déboursé un milliard de dollars dans des circonstances plus que désavantageuses, ses entreprises tanguaient à atteindre les si hautes attentes qu'il espérait d'elles.
Retirant de sa poche son paquet presque vide de tabac, il retirait un bâtonnet et le mis entre ses lèvres avant de se diriger vers l'ouverture vitrée de son salon haut standing. Il aviva les feuilles séchées enroulées, puis extirpa les résidus fumant de sa première latte en réfléchissant.
Combien de temps est-ce que cette subsaharienne à la rétine éclatante allait encore le retarder dans ses objectifs ? Mais surtout comment il allait pouvoir s'en défaire ?
Voilà qu'elle occupait malgré lui ses pensées. Lors de leur dernière confrontation, cette femme lui avait mis un sacré coup en plein visage. Mais le pire, et ce qui le dégoutait encore plus, était le fait que lui n'avait strictement rien vu venir. Il avait foncé tête baissée dans la trappe que Mackita lui avait ouverte avec ses yeux de gazelle apeurée. Et même des semaines après, il continuait d'en payer le prix.
Une sonnerie interrompu ses pensées tandis qu'il apaisait sa colère grâce à la nicotine. Il consulta l'écran et le nom qu'il y vit ne lui donna pas envie de décrocher. Jerry.
Bien qu'il commence à l'apprécier mieux qu'un simple associé, Jerry était la porte par laquelle Yessa était entré dans sa vie. En réalité, lorsqu'il lui avait dit que les part avait déjà été racheté par une certaine Pili, Dwight s'était renseigné sur l'individu en question. Propositions sur propositions, Jerry n'avait pas consenti à les lui vendre. Mais à force d'élever les enchères, comme il le lui a si bien avouer, l'argent a eu raison de lui. Dwight savait qu'il n'avait pas cédé à la première offre pour le tester. Jerry voulait savoir à qui il avait affaire, ce dont il était capable.
La sonnerie de son téléphone retentit une nouvelle fois, et de nouveaux, il le laissa vibré sans plus le regarder. À la troisième sonnerie, il reprit son smartphone en main dans l'objectif de l'éteindre, mais finis par décrocher à la vue de l'appel vidéo qui lui était lancé.
- Maman ! Il a décroché ! S'exclama un garçonnet de six ans, ne laissant voir que son œil à travers la caméra.
-Maes, je t'ai déjà dit de ne pas tenir le téléphone aussi près. Il ne verra rien ! Sa mère récupéra le smartphone.
D: Bonsoir Sally. Fit-il après avoir regardé l'heure. S'il était treize heures à sa montre, il devait être vingt heures par là sur le sol égyptien.
S: Bonsoir. Tout va bien ? tu as l'air contrarié. Demanda Sally, sa sœur benjamine.
D: Je me porte comme un charme. Il prit une latte de cigarette.
S: C'est pas vrai, tu n'as pas arrêté de fumer ?
D: Non. Fit-il laconique.
S: Dwight ! soupira la jeune femme avant de constater l'air indifférent de son frère, et renonça au sermon qu'elle était sur le point de lui formuler en rouspétant.
S: Maes voulait te parler un peu avant d'aller se cou-
M: Oui ! Passe-moi le ténéphone maman ! S'il te plait ! S'exclama l'enfant en pyjama.
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ACCOMPLIE
RomanceO: Ta mère est si protectrice. K: Ma mère veut surtout que tu me sautes Oyane. Lui dit-elle avant de lui prendre son verre de scotch des mains tandis que lui ne savais plus où se mettre. O: Quoi ? fit-il, feignant l'incrédulité. Dommage pour lui...