Mackita avait quitté le building de la société après la rencontre non ordinaire d'un individu pour le moins questionnant. Cette journée qui avait pourtant bien commencer. Elle avait fait appel à un chauffeur pour la journée, étant venue conduit par Kurton. Assise dans son véhicule en arrêt, Mackita réfléchissait. Comment avait-il pu la cerner ? Là n'était pas la question. Il a la même vision. Alors évidemment qu'il s'informe sur ses concurrents. Mais comment contrecarrer la partie. Car non. Kita n'était pas du genre à sous-estimer ses adversaires. De plus, il venait de lui faire une démonstration frontale de force. Donc il fallait qu'elle prenne ne serais-ce qu'un minimum d'avance.
Oui. C'est ça. Elle devait prendre de l'avance.
Augmenter ses actifs dans les chiffres importants de la B.F.E.U.A. Il fallait que l'étoile montante de Manhattan face encore des siennes. Qu'elle fasse ce qu'elle sait faire de mieux. Démarcher et convaincre.
Elle se saisit de son téléphone et consulta les chiffres de la Boite visée. Plusieurs centaines de sociétés reposaient dans l'ombre de cet arbre aux billets . De divers et multiple secteur. D'entreprise automobile au producteur agricole. Mais l'expérience des yeux analystes de Mackita lui permit en quelque balayage d'écran de repérer une opportunité intéressante.
" Comely Clinic"
Organisation pharmaceutique de renommée dans l'État de New-York. Six cent mille de dollars de chiffre d'affaires. Et si ce n'était que cela, cette entreprise n'aurait guère attiré l'attention de la fleur noire.
Les femmes. Toujours à rechercher le beau, l'esthétique. À vouloir se donner une allure féminine et plaisante. Achetant des produits de beauté à prix parfois exorbitant. Même lorsqu'elles ne sont pas vraiment en mesure de les acheter. Leur manie de tout claquer en parfum, rouge à lèvre, poudre et artifice octroyait à la filiale cosmétique de cette firme la coquette somme de deux cent soixante million de dollars. Plus de cinq fois le chiffre grâce à la gent féminine. C'était une aubaine pour Kita.
Leur structure pharmaceutique était médiocre. Voir délaissé, Sûrement au vu des profits de la cosmétique, il devait s'en ficher d'évoluer ou pas, supposa-t-elle. Mais si elle intervenait, ce serait peut-être l'explosion de la firme. Cela allait faire la différence. C'était certain. Elle indiqua alors au chauffeur le lieu du siège de la firme pharmaceutique préféré numéro huit de la Boîte.
S'attendant comme à l'accoutumé à voir un gratte-ciel de cinquante étages minimum, Mackita fut surprise de rencontrer un immeuble d'à peine dix étages avec un immense logo "ↃC" inscrit fièrement. Elle en venait presque à se demander comment pouvait-elle figurer dans le top dix des patrimoines pharmaceutiques importants de la B.F.E.U.A.
Certainement pour du blanchissement, supposait-elle. Car oui, elle n'était pas dupe. Une institution financière d'une telle envergure ne peut être totalement clean...
Elle s'élança sans plus tarder à l'intérieur du local. Loin d'être aussi négligé que leur stratégie marketing, l'intérieur se faisait simple et moderne. Mais contrairement au building de Smith, tous n'était pas animé. Personne ne se pressait pour effectuer une tâche, personne ne semblait stresser pour maintenir les chiffres de l'entreprise au top. Il y avait moins de monde dans ce spacieux hall.
Alors c'était bel et bien ça...
K: Je viens voir Wood. Elle effaça le subtil rictus formé au coin de ses lèvres.
A: Vous n'avez pas rendez-vous. Cracha la blonde de l'accueil sous l'air indifférent de Kita.
K: C'est vrai. Mais je suis sûr qu'il appréciera ma petite visite surprise.
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ACCOMPLIE
Roman d'amourO: Ta mère est si protectrice. K: Ma mère veut surtout que tu me sautes Oyane. Lui dit-elle avant de lui prendre son verre de scotch des mains tandis que lui ne savais plus où se mettre. O: Quoi ? fit-il, feignant l'incrédulité. Dommage pour lui...