Observant sa montre, Mackita se tenait au côté de la vielle hispanique qui l'avait invité à déjeuner. Cela faisait plusieurs fois que Dorothy se plaignait, disant que la compagnie de la jeune femme lui manquait. Et bien que Yessa n'avait pas manqué de lui préciser que ses occupations avait tendance à chronologiquement la restreindre, elle devait avouer qu'elle s'était très vite attaché à cette femme âgée.Le contacte avait été facile. Fluidifié par toute la sagesse et la bienveillance qu'elle dégageait aux yeux de Yessa à chacune de leurs conversations. Elle l'admiraient. Et bien que Dorothy soit plus âgé que sa mère, elle ne pouvait pas s'empêcher de la voir. Percevant en elle une autre figure maternelle que la sienne.
Le dîner qu'elle venait de partager avait été parsemé de discussion aussi divertissante qu'enrichissante pour Mackita, et elle en avait pleinement profité.
D: Vient me voir plus souvent. Je crois que le manque de conversation me fait complètement perdre la tête. Au départ, je parlais toute seule et cette solitude ne m'inquiétait pas le moins du monde. Lui lançait-elle avec une grimace dramatique. Le problème c'est que je commence à me répondre également.
Yessa rit de bon cœur de ses mots exagérés.
K: Je tacherais de faire un effort. Elle reposait sa tasse de thé. Mais où est donc Sofia ?
Depuis leur première rencontre, Mackita n'avait plus jamais revu la jeune femme. Et à sa question, un voile de mélancolie recouvrait subtilement le beau visage ridé de Dorothy.
D: Sofia est partie continuer ses études à l'étranger. Répondit-elle avant qu'elle ne semble absente.
K: comment vous vous sentez ?
Dorothy expulsa un soupire silencieux en perdant son regard dans la beauté de son jardin.
D: ses parents avaient des difficultés à faire des enfants. Alors quand sa mère a annoncé être enceinte, après plusieurs essais, nous étions tous fous de joie. Et l'orsqu'elle est née, nous avons fait une immense fête. Son père la regardait comme la chose la plus précieuse au monde, je ne l'avais jamais vu aussi comblé. C'était notre petit miracle, et tous autant que nous sommes, avions fait la promesse de la protéger envers et contre tout. Conta Dorothy. Puis ensuite j'ai perdu mon fils, mon adorable belle fille au même instant. Plus récemment mon mari. Je me suis retrouvé toute seule, à endosser cet engagement qu'on avait pris ensemble. Et il faut croire que je l'ai un peu trop pris au sérieux.
Elle émi un leger rire
D: Je ne me rendait pas compte à quelle point cela l'empêchait d'être épanouie. Moi qui voulait la protéger. J'ai été un frein plus qu'autre chose.
K: Ne dites pas ça Dorothy. Vous n'avez pas été un frein. Vous avez dû endosser un rôle de père et de mère pour elle. Je suis convaincu que vous avez pris soin de Sofia, exactement comme vous l'aviez promis.
Kita lui prit affectueusement la main.
K: Je sais que vous avez fait de votre mieux. Et je suis certaine que Sofia le sait aussi. Dorothy lui offrit un sourire.
Les mots de la mélanoderme offrait un peu de réconfort à la vieille dame. Elle qui était tant attachée à sa famille, Kita comprenait qu'elle vive mal le fait que la seule personne qui lui restait soit partie.
Sofia devait partir. Cela était nécessaire pour son propre bien. Même si cela devait être douloureux pour sa grand-mère.
K: Comment avez-vous rencontré votre époux ? Elle changeait de sujet.
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ACCOMPLIE
RomanceO: Ta mère est si protectrice. K: Ma mère veut surtout que tu me sautes Oyane. Lui dit-elle avant de lui prendre son verre de scotch des mains tandis que lui ne savais plus où se mettre. O: Quoi ? fit-il, feignant l'incrédulité. Dommage pour lui...