L'enfant des Ténèbres

Chapitre 46 :

Quelques jours sont passés depuis les révélations de Dumbledore à Nara, l'adolescente refuse d'adresser un mot au directeur et d'expliquer la situation à ses amis, amis qui évitent le sujet de peur d'énerver la jeune fille. Cependant, le manque de soutien et l'évitement de la part de ses amis pèsent sur la jeune fille, seul Harry reste près de la jeune fille même s'ils ne parlent jamais de sa conversation avec le vieux fou.

L'audience du jeune homme est le lendemain, Nara tente de le soutenir malgré son humeur massacrante. Ils sont dans la chambre de l'adolescente, cette dernière lit un livre pendant qu'Harry somnole sur ses genoux. Elle caresse les cheveux bruns du garçon de manière distraite.

"- Qu'est ce qu'on fera si je suis renvoyé ? Demande Harry, faisant sortir Nara de son livre.

- Tu ne seras pas renvoyé.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Ils ne peuvent pas renvoyer un élève parce qu'il a utilisé sa magie devant son cousin pour se défendre contre des Détraqueurs. C'est absurde.

- Le monde sorcier devient absurde, il ne veut même pas accepter que Voldemort soit de retour.

- Tu sais, parfois, ne pas accepter la vérité est plus facile lorsqu'on a peur, dit-elle en ricanant doucement.

- Mouais, mais quand même. Tu n'as toujours pas répondu à ma première question.

- Même si tu es renvoyé, je te ferai entrer dans l'école grâce à la carte. Répondit-elle avec un clin d'œil.

- Tu prendrais vraiment le risque d'être renvoyé pour m'aider à entrer dans l'école ?

- Le point positif est que si je suis renvoyée, on pourra vivre tous les deux dans ma maison. Et surtout, ne rien glander de nos journées.

- Et comment on gagnera nos vies ?

- Je pense qu'entre mon coffre et le tien, on peut vivre plusieurs vies sans travailler.

- Ce n'est pas faux, dit-il en riant."

Ellipse du reste de la journée et de l'audience

PDV de Nara

Harry ne devrait plus tarder à rentrer. Faites qu'il ne soit pas renvoyé. Faites qu'il ne soit pas renvoyé. J'ai eu beau ne pas paraître inquiète devant lui, mais je le suis quand même. S'il ne va plus à Poudlard, il sera sans protection et Voldemort pourra l'atteindre.

Je fais les cent pas dans ma chambre en attendant son retour, retour qui finit par arriver. Les entendant dans l'entrée, je descends de ma cachette.

"- Nara ! M'appelle Harry depuis l'entrée.

Je descends les escaliers plus rapidement et le sers dans mes bras.

- Je ne suis pas renvoyé, me chuchote-t-il dans l'oreille.

- Je pourrais te dire que je te l'avais dit, mais cela serait vraiment prétentieux.

Il ricane dans sa barbe et on remonte dans ma chambre en riant. À peine entré qu'Harry se jette sur mon lit et écrase ma lecture en cours.

- Aïe, dit-il en récupérant le livre. Un livre sur les potions, comme c'est étonnant.

- Certaines habitudes sont tenaces, je l'ai déjà lu deux fois, lui répondis-je en ricanant.

- Tu es infernale.

Je hausse les épaules pour réponse.

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La fin des vacances est très arrivée, si bien que tous les élèves se bousculent sur le quai de la voie 9 3/4 pour monter dans le train, sur le point de partir.

Nara les observe depuis la fenêtre, accompagnée de ses Serpentards préférés, ayant préféré laisser les rouges et or ensembles. La jeune fille a bien remarqué que depuis sa conversation avec Dumbledore, ses amis l'évitaient. Peut-être à juste titre, elle est d'une humeur exécrable, seul Harry continuait à lui tenir compagnie. La jeune serpentard lui en était reconnaissante, mais elle ne voulait pas qu'il s'éloigne de ses amis pour elle : en effet, s'il était avec elle, les autres venaient pas le voir.

- Alors raconte nous un peu comment tu vas, lui demanda Draco, la ramenant à la réalité.

- Ça va, les vacances ont été plus ou moins tranquilles, mais comme à chaque fois que je les passe en dehors de l'orphelinat.

- Elles n'ont pas dû être si tranquilles que ça, lui répondit le blondinet.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Tu crois sincèrement que depuis notre première année, on n'a pas appris à te connaître ? Tu as des cernes affreuses, tu es d'une humeur pas vraiment joyeuse et seul Potter reste avec toi : Les autres ont plus l'air de te fuir qu'autre chose. Vous vous êtes disputés ?

- Non, on ne s'est pas disputé, mais c'est compliqué.

- C'est-à-dire ?

- Tu ne veux pas qu'on en parle une fois à l'école ? Je déteste les oreilles indiscrètes.

- Si tu veux, mais tu sais que tu n'échapperas pas à cette conversation.

- Bien chef.