Ses yeux

chapitre 1: Soutien

-Au revoir maman, au revoir papa, merci pour tout, on se revoit dans un mois.

Maman oji (jinsu): Au revoir ma chérie, donne tout au tournois, on est avec toi !

Papa oji (kura): On te regarde sur la télé !

- Enfin, si tu arrives à l'allumer !dit-elle taquine.

Ils se regardèrent l'air malins avant de déclencher un rire général. Oji prit ses deux parents dans ses bras. Ceux-ci partaient pour un voyage en Corée pour entretenir des relations diplomatiques saines. Elle se sépara d'eux et les regarda s'estimant chanceuse d'avoir de si bons parents. Une larme s'échappa de son oeil droit malgré sa volonté. Sa mère vint l'essuyer avec son pouce. Elle lui leva délicatement le menton et lui offrit un sourire maternel.

-Pardon, un mois sans vous voir, ça fait long...

Kura: Ne t'excuse pas de ressentir tes émotions.

Les au revoirs furent écourtés par le son du klaxon du taxi qui devait emmener les parents de Oji à l'aéroport. La jeune héroïne leur fit un dernier geste de la main avant de les regarder passer le pas de sa porte pour s'engoufrer dans l'obscurité du couloir de son immeuble. Il était 22h et Oji devait se rendre au lycée le lendemain. Elle ferma son cahier de mathématiques, sur lequel elle avait fait des exercices complémentaires le soir même, finit son verre d'eau et alla se mettre dans son lit sans oublier de mettre son réveil pour le lendemain.

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-Il est quelle heure ?

L'esprit endormis, la main du jeune homme vint attraper son réveil qui se trouvait sur sa table de nuit.

-3h30... J'ai encore le temps de pioncer...

Il passa sa main dans ses cheveux blonds cendrés et se rendormit aussitôt.

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Oji venait d'arriver au lycée. Elle consultat rapidement son emplois du temps car elle n'était pas certaine du numéro de sa salle d'anglais. Le temps qu'elle range son téléphone dans son sac, une main vint se poser sur sa tête. Oji tourna la tête pour apercevoir son professeur principal.

-Monsieur Aizawa, vous m'avez surprise.

Elle ferma la poche de son sac.

Aizawa: il n'y a personne, tu peux m'appeller shota.

Oji lui lança un sourire. Lorsqu'elle avait emménagé dans son appartement en première, il s'était trouvé que monsieur Aizawa était son voisin de palier. Les deux s'étaient toujours appréciés dans le contexte de leur relation prof-élève alors ils s'étaient dit que ce voisinage ne poserait absolument aucun problème. Au début, ils ne se voyaient que lorsqu'ils rentraient respectivement chez eux. Leurs relations étaient cordiales bien que distancielles. Peu à peu, à force de s'empreinter toutes sortes d'ustensiles de cuisine ou des livres, les deux jeunes gens s'étaient découverts des passions et interêts communs. Shota était rentré blessé d'une mission un soir, Oji l'avait vu et n'avait pas voulu le laisser seul en vue de la gravité de la chose. Elle l'avait donc aidé à rentrer chez lui, l'avait soigné, lui avait préparé une soupe et l'avait finalement couché avant de rentrer chez elle. Le lendemain, le professeur l'avait remerciée avec un café, depuis ils étaient très bon amis et surtout confidents. Leur relation amicale était basée sur la confiance mutuelle.

-Shota, tu m'a surprise.

Le professeur fit un sourire en coin.

Shota: Tu devrais t'y habituer. Depuis le temps...