Florian Thauvin,
Le vendredi 1 mars 2019
Chez Florian et Romane, CassisOn toque à la porte de ma chambre et je sais d'avance que c'est Benjamin. Franchement, j'ai pas trop envie de parler avec lui mais je suis obligé. Si je ne veux pas perdre Romane, je suis obligé.
FLASHBACK
On part à la maison avec tout le même petit monde que je promène depuis quelques jours. La mère, le père et le frère de Romane, Marik et ma famille. On se dirige vers l'hôpital car hier Romane à accoucher hier. Ça a été une reine hier.
Je vais vers la chambre de Romy mais y'a son frère qui me suit. Je me retourne et ce qui est contenu en moi depuis un moment sort.
Moi : oh sur ma vie tu peux y aller avec tout le monde tu viens avec moi.
Benjamin : j'te surveille. Tu vas faire du mal à ma sœur et après je vais la ramasser à la petite cuillère.
Moi : t'es un abruti fini. Vazy j'parle même plus avec toi.
Benjamin : c'est ça, ça me fera des vacances, connard.Je l'ignore malgré une envie de le démarrer de plus en plus grande.
Moi : mais en fait tu me connais pas donc je vois pas d'où tu te permets de me traiter de connard. Je vois qu'il commence à répliquer. Non, dis rien. On va rentrer, se supporter et basta.
Je prends l'initiative de ne pas continuer cette discussion parce que je sens la moutarde me monter au nez. Je rentre dans la chambre et je souris dès que je vois mon amour avec son bébé dans les bras. Même si ce n'est pas le mien, je l'aime beaucoup. J'avance vers Romane qui semble très fatiguée. En même temps, vu ce qu'elle a fait ces deux derniers jours... Elle a été très forte et très courageuse. Je suis fier d'elle. Je l'embrasse.
Moi : Coucou ma belle, ça va ?
Romane : coucou mon amour. J'suis super fatigué mais si tu savais comment je suis heureuse.Elle a les larmes aux yeux. Si seulement vous saviez comment je suis l'homme le plus comblé du monde, la femme que j'aime est heureuse et c'est tout ce qui compte pour moi. Elle parle un peu avec son frère et pendant ce temps là, je prends le nouveau-né dans mes bras. Il est tellement craquant et honnêtement, je trouve qu'il tient un peu plus de Romane que Marik. Pendant que j'ai le petit dans les bras, Benjamin me regarde mal mais vraiment et ça Romane l'a très bien vu.
Romane : bon, là va falloir régler vos problèmes et apprendre à vous supporter. Déjà tout à l'heure vous vous êtes engueuler et là Ben tu lui lance un regard, plus froid, tu meurs. Donc maintenant c'est soit vous vous expliquez soit je coupe les ponts avec vous. Je vous demande pas d'être les meilleurs amis mais juste de vous supporter.
FIN DU FLASHBACK
J'ouvre ma porte et je la referme avant de retourner sur mon lit.
Benjamin : bon, vu que Romy insiste, on va s'expliquer.
Moi : ok, c'est quoi exactement que tu me reproche.
Benjamin : t'es autain, tu prends les gens pour des cons, tu te prends pour un type que t'es pas. Je continue ?
Moi : si y'a d'autre prétexte oui.
Benjamin : tu vas briser ma sœur parce que t'es un connard.
Moi : bah tu vois j'suis pas un connard. J'me prends pour personne et je vais pas briser ta sœur. Romane je l'aime a en crevé. Jamais je pourrais la briser. Ce que tu comprends pas c'est tout ça et tu restes borné sur tes préjugés.
Benjamin : je te crois pas. J'suis sûr que t'es avec elle juste pour la briser et pour m'atteindre.
Moi : je crois que t'as pas bien saisi le truc. T'es pas le centre du monde. Et je pourrais décrocher la lune pour ta sœur. Je fais tout pour la rendre autant heureuse que moi je le suis.
Benjamin : c'est vrai c'est conneries ?
Moi : c'est vrai. J'veux pas forcément qu'on devienne meilleur ami mais s'il te plaît, apprend à découvrir qui je suis vraiment et tu verras que je suis pas celui que tu penses.
Benjamin : j'te crois mais sache que tu fais verser ne serait-ce qu'une larme à ma sœur, je te pète la gueule. C'est clair ?
Moi : oui. Donc on enterre la hache de guerre ?Je tends ma main vers lui.
Benjamin : oui, on enterre tout ça.
Il met sa main dans la mienne et on se sert la main. Cela veut dire beaucoup. Déjà, ça veut dire que je vais pas perdre Romy et ça veut aussi dire que les réunions de famille vont sûrement mieux se passer.
Moi : bon du coup Fifa ?
Benjamin : vazy, tu prends Marseille j'prends Dortmund ?
Moi : comme tu veux.
Benjamin : bon bah on fait comme ça ?Du coup on joue jusqu'à 16h sachant qu'on a commencé à 13h.
Moi : oh merde, j'dois être à l'hôpital à et quart. Romy va me tuer.
Benjamin : bonne chance soldat, avec un peu de chance, tu reviens vivant.
Moi : j'espère. Bon j'me bouge.Je pars en courant vers ma voiture et je démarre direction l'hôpital. Je mets de la musique histoire de me détendre. Comme je le pensais j'arrive à l'hôpital après la demi et quand je rentre dans l'accueil je fais face à une Romane plus qu'énervé.
Moi : désolé ma belle. Je parlais avec Ben cette après-midi et on a joué à fifa et j'ai pas vu le temps passé.
Romane : attends, j'ai bien entendu ?
Moi : euh oui.
Romane : donc plus d'engueulade ?
Moi : plus d'engueulade.
Romane : je suis contente pour vous. Et je suis fier aussi.
Moi : bon c'est pas le tout mais j'en connais qui veulent le voir le petit. Surtout Marik, je pense qu'il a envie de le voir.
Romane : bon, bah on y va.Finalement cette journée a été super. Je ne suis plus en embrouille avec mon beau frère, j'ai retrouvé la femme que j'aime encore plus forte qu'avant et en plus, on revient à la maison avec un petit bout de chou en plus.
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The secret of miss Pavard // Florian Thauvin
FanfictionEt si la sœur du numéro 2 en équipe de France venait à faire une rencontre simple d'apparence mais qui changera le cour de sa vie. Venez découvrir son histoire en lisant la mienne. Merci de ne pas plagier et de me prévenir si vous voulez faire un t...