12. Le club...

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La nuit avait été longue, très longue. J’avais passé la nuit dans mon bureau avec Adriano. Et comme il l’avait prévu, rien d’alarmant ne s'était produit. Certains sortaient du dortoir pour aller aux toilettes, d’autres cherchaient de quoi s'hydrater. Mais le plus traumatisant pour moi reste les filles qui ont cauchemardé la moitié de la nuit. J’étais faible pour aider dans ce cas la. J’aurais aimé pouvoir apporter mon aide, mais je les aurais paniqués plus qu’autre chose. Alors j’ai laissé les autres filles s’en charger, et ma mère. Elle avait passé la nuit avec elle. Malgré les ordres de mon père qui l’obliger formellement à rentrer, elle n’en a eu que du vent et à passer la nuit avec les filles. Elle les a calinés, les a rassurés, comme aurait fait une mère. C’était déroutant de voir ma mère comme cela avec d’autres personnes que moi. Je parle comme un fils à maman et c’est atroce !  La moitié des filles avaient été amenées à l’aéroport. J’étais content de les voir partir, parce que je savais qu’elles allaient reprendre leur vie à leur point mort. Je savais aussi que ça allait être difficile de reprendre confiance en soi après une aussi mauvaise expérience. Une traumatisante expérience. Mais il ne rester que les filles qui partaient pour Paris. Adriano aller très bien gérer les filles. Moi, je n’avais plus aucune force et j’avais juste besoin de dormir au moins de jour. Mais je savais que la tâche aller s'avérer difficile. Je suis un insomniaque incompris. J’aimerais pouvoir faire des grasse matinée et dormir tôt le soir, mais je n’y arriver pas. Je regardai Adriano qui était affalé sur sa chaise. 

-Je rentre, il vous reste 24 filles. 
-Super, on se voit demain ? 
-Ce soir plutôt.
-Oh putain….Soupira t-il

J’allais passer la journée coucher, mais je me ferais une joie de venir se soir au QG. Je marcha dans le couloir quand Adriano éleva la voix dans l’encadrement de la porte. Je me tourna pour lui faire face.

-Et si pour une fois, on aller au club ? 
-Dans cette boîte minable ? 
-Aller Aaron, ça fait un bail qu’on y a pas été.

Je passa ma main dans mes cheveux. C’est vrai que ça fait un éternité qu’Adriano et moi ne sommes pas sortis entre amis. Nous ne nous voyons que pour le travail c’est dernier temps.

-D'accord, je passe te prendre chez toi à 23h30.
-YES ! Merci mon ami !
-Mais ne m’harcèle pas sinon j’annule ! 
-T’inquiète je gère beau gosse. 

Je leva les yeux au ciel et partis sur le parking. Dieu merci, ma mère était déjà partie. Je n’avais pas envie de faire le trajet avec elle pour l’entendre me rabâcher que les filles étaient incroyablement gentilles, ou encore qu’elle me dis que je suis une personne incroyable. A présent, la seule chose que j'espérais encore c’était que tout le monde et foutu le camp de la maison. Je ne pouvais pas les savoir en sécurité. Il y avait ma nièce et mon neveu ici, c’était complètement inconscient de les laisser dans un endroit dangereux. C’était leurs enfants et il était impossible qu’ils les protègent. Parce que leur petit bonheur passe avant celui de leurs enfants. 
Je roula jusqu'à mon domicile en espérant rentrer en paix et dormir comme un vieux livre. J’ouvris la fenêtre de ma voiture pour ne pas céder au sommeil. Mes paupières se fermaient seule tellement j’étais épuisé. A par comater, je n’avais rien fait de dingue cette nuit. Il était encore assez tôt, alors tout le monde devait certainement dormir. J’ouvris le portail en tapant le code et descendis dans le garage pour garer ma voiture.  Je m’empressa de sortir de cette dernière et fonça jusqu'à l'ascenseur. Je monta au premier étage pour prendre un peu d’eau. Mais je m’arrêta net en voyant ma mère et mon père sur le sofa. Ma mère buvait son café tandis que mon père avait un bras sur ses épaules. J'espérais un jour avoir une relation comme la leur. Enfin, sans les drames. Ma mère tourna sa tête vers moi avec un grand sourire. Je ne pu m’empêcher de répondre à son sourire fabuleux. 

Aaron HarrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant