Spencer
J’avais vu le soleil se coucher…Puis il s'était levé. Il avait éclairé notre belle dune, notre jardin de sable, nos beaux palmiers garnis. J’avais posé les yeux sur mon mari. Thomas dormait à point fermé. Il n’était pas angoissé, pas même une seconde. Ou alors il ne me montrait rien. Au fond, je savais qu’il était aussi effrayé que moi. Qui savait ce que le fils de mon kidnappeur voulait ? Il voulait sûrement me goûter à son tour. Il voulait sûrement continuer a me tuer comme son père la fait pendant plusieurs mois. Il veut m’enlever mon fils comme on a enlevé son père. Il voulait me faire plonger avec lui. Il voulait que je plonge dans sa peine avec lui. Mais savait-il que j’étais morte à l'instant ou je regardais mon mari. Savait-il que de savoir que mon kidnappeur avait des enfants me rendait malade ? Me rendais complétement folle ? Mon corps vide, sans émotion, se leva du lit et courut jusqu'aux toilettes. Les nausées, encore les nausées. Pourquoi ? A cause de lui. A cause de ce qu’il me fait ressentir au fond de mon âme. J’étais en train de mourir à petit feu.
Mais je devais me battre pour mon fils.
Parce que même si cela me tue, il me fera justice, il me protégera, et à présent, je ne compte plus sur mon mari pour me sauver, mais sur mon fils. Je savais qu’il ne me laisserais pas tomber, je savais qu’il aller le tuer, et ça me tuer d’assumer que a cause de moi, il aller prendre une vie. Mais je voulais être égoĩste et me sentir en sécurité pour toujours.
Ma bile s’échappa de mon estomac, me coupant la respiration. Mon corps était plein de spasmes. J’en avais marre de me lever ainsi, avec la boule au ventre.
J’essuya ma bouche avec du papier toilette et je tira la chasse d’eau. Je me brossa énergiquement les dents et j’ouvris la porte de la salle de bain.
Thomas dormait encore. Je m’approcha du lit délicatement et je m’agenouilla à ses côtés. Je caressa sa barbe naissante de quelques jours et je souria. Ses yeux bleu plongent dans les miens, mon corps chauffa.
Son bras s’enroula autour de ma taille et il m’entraĩna dans les draps. Il colla son corps nue contre ma robe de nuit en satin.
Sa bouche sur mon épaule, je frissonna.-Tu n'as pas dormi cette nuit.
-Si….
-Ne me ment pas Spencer.
-Je n’ai pas dormi.Il soupira et je me tourna pour lui faire face. Sa grande main caressa mon visage tendrement. Son visage était peiné, et je ne voulais pas qu’il le soit pour moi. Je ne voulais pas qu’il soit inquiet pour moi. Je ne voulais rien.
-Tu devrais en parler Spencer.
-Tout va bien.
-C’est pour ça que tu vomis chaque matin au lever du soleil.
-C’est juste que je suis angoissé.
-Spencer, mon amour...Rappelle toi de comment c’était au début. Comment tu étais quand je t’es sortie de ce bordel. Tu vas redevenir la même si tu ne parles pas à quelqu'un.Je ferma les yeux, laissant le passé refaire surface. Je ne voulais pas redevenir cette personne. Je ne voulais pas me refermer sur moi-même, je ne voulais pas rester enfermé, je ne voulais pas que Thomas s’éloigne de moi. J’avais besoin de ma famille.
-D’accord Thomas….
Il me souria avant de déposer un baiser sur le bout de mon nez.
-Il viendra dans quelques heures.
Je leva les yeux au ciel. Thomas avait déjà prit rendez-vous avec quelqu’un, alors que j’accepte lui a juste faciliter la tâche. Je me dégagea de ses bras légèrement vexé et quitta la chambre. Comme chaque matin, le petit déjeuner avait été déposé sur la table du jardin. Je m’asseya a ma place et mangea une fraise. Je n’avais besoin de rien d’autre. Je ne voulais rien d’autre. L’appétit n’était plus avec moi ces derniers temps.
Mon téléphone sonna sur la table. Une angoisse me monta rapidement. Imaginons qu’il ait eu accès à mon numéro ? A mes informations personnelles ? D’une main tremblante et délicate, je retourna mon téléphone pour voir l’écran de ce dernier.
Un long soupir s'échappa de mes lèvres lorsque je vis un message de ma mère.
Je cliqua sur le petit icône, le cœur léger. C’était une photo de mes parents à l'aéroport. Il y avait aussi Mia et Zack. Les quatre faisaient un sourire formidable. Zack tenait des billets d’avion dans les mains, il avait l’air excité, autant que ma mère. Mon père avait son sourire. Sans joie, sans peine, juste neutre.
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Aaron Harris
RomantizmElle était sa faiblesse. Etait-elle réelle ? Ou bien iréelle ? Une fille sortie de son idéal n'est pas réel. Elle lui corsepondait, lui ressemblait. Comment ne pas apprécier cette femme ? Oh ma douce... Ses beau yeux noisettes m'auront envouter co...