Le bruit de la machine à café résonnait dans la pièce silencieuse. Quand ce dernier eut fini de couler, je pris ma tasse et m’installa sur le bar de la cuisine. Je bus quelques gorgées avant de regarder mes mails sur mon téléphone. Certains de mes hommes m'avaient envoyé des messages pour me parler de la soirée catastrophique de la veille. D’après ce qu’ils disaient, il n’y avait eu aucun incident après leur arrivée. Ils ont rapidement fait le ménage et ont quitté les lieux. Je ne voyais pas ce qu’il aurait pu faire d’autre.
La porte de la maison s’ouvrit discrètement et Adriano entra chez moi. Ses yeux regardaient chaque endroit dans la maison. Il était émerveillé par ce qu’il voyait. Il fallait dire que c’était très différent de chez lui. Quand son regard se posa sur moi, il ricana.-Et bien putin de chanceux !
-Tu n'as pas vu le reste mon ami. Ricanais-jeIl ricana de nouveau avant de me mettre une légère tape sur l’épaule. Il s’avança vers ma cafetière avant de se faire couler un café. Il avait la gueule de bois. Et c’était vraiment amusant.
-En quel honneur t’a eu ce putin de maison ?
-Aucune idée, mes parents me l’ont offert.
-Ils en avaient sûrement marre de te voir chez eux. Un peu de vie privée ne leur fera pas de mal.
-Si tu le dis.
-Je suis sûr que quand ils seront sûrs que tu sera partie de chez eux, ils vont niquer dans chaque pièce, même ta chambre.Je serra ma mâchoire à l'entente de ses dires. Je n’avais aucune envie d’imaginer mes parents avoir quelconque rapport dans ma chambre. C’est leur maison, ils couchent ou ils veulent, sauf ma chambre, par pitié.
-Ferme ta gueule Adriano. Ordonnais-je sèchement en voyant des images arriver dans mon esprit.
Je vais dégueuler de bon matin de crois. Adriano ricana avant de s'asseoir en face de moi.
-Leyna m'a téléphoné ce matin.
-Quel miracle ! Riais-jeIl leva les yeux au ciel avant de ricaner à son tour. Adriano et Leyna c’est une grande histoire d’amour à eux deux. Les deux individus ne peuvent pas se voir plus de cinq minutes avant que des vannes et des insultes ne fusent de partout. Je sais qu’au fond, c’est leur façon de se dire qu’ils s'apprécient. Si demain Leyna avait un problème, Adriano serait sûrement le premier à courir pour la sauver. Et ainsi de suite. Nous étions un trio protecteur. J’étais le loup, ils étaient ma meute. Si quelqu’un voulait du mal a ma meute, je serais obligé de me sacrifier et de partir en guerre.
Adriano regarda vers les escaliers en fronçant les sourcils.-Elle est encore là ? Demanda t-il simplement
-Elle dort encore je crois.Mon ami me regarda profondément. Il avait l’air inquiet.
-Je sais que tu n'as pas besoin de mes conseils ou je ne sais quoi d’autre. Mais mec, t’es mon meilleur ami, et je suis dans l’obligation de te dire qu’elle n’est pas net. Cette gonzesse est une menteuse.
-C’est vrai qu’elle n’est pas nette, mais elle n’est pas une menteuse. Je ne vois pas l'intérêt d'inventer toute une putin d'histoire pour m’aborder. Et puis honnêtement, tu l'as vue ? Elle est toute frêle, qu’est-ce que tu veux qu’elle me fasse ?
-On ne t'a jamais dit qu’il ne fallait pas juger un livre à sa couverture ?
-Je ne lis pas malheureusement.
-Arrête de me prendre pour un imbécile Aaron. Et puis, pourquoi tu dis qu’elle n'est pas net ? Demanda suspicieusement mon amiJe passa ma main dans mes cheveux avant de soupirer. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de lui dire qu’elle a un léger souci au niveau du crâne. Je m’approcha un peu de mon ami et lui chuchotai-je au visage.
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Aaron Harris
Roman d'amourElle était sa faiblesse. Etait-elle réelle ? Ou bien iréelle ? Une fille sortie de son idéal n'est pas réel. Elle lui corsepondait, lui ressemblait. Comment ne pas apprécier cette femme ? Oh ma douce... Ses beau yeux noisettes m'auront envouter co...