28. Consomme moi, Coeur, corps et âme

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-La dernière fois, j’ai lu sur internet que pour atténuer les douleurs de règles, il fallait avoir un rapport sexuel. Alors à mon avis, tu la saute et on en parle plus. Commença Adriano
-J’avoue que si tu le fais, elle aura beaucoup moins mal ensuite. 

Je regarda Leyna et Adriano qui c’était passer le mot pour que je saute Elia. Je ne savais pas ce qui se passait dans leurs tête, ou si ils arrivaient à lire dans la mienne, mais je ne la sauterais pas. Du moins pas maintenant. J'inhale la nicotine et soupira en fermant les yeux. Elia dormait paisiblement en haut. Elle avait passé une mauvaise nuit, m'entraînant dans sa nuit d’horreur. 

-Je ne coucherais pas avec elle. 
-Quoi ? Tu trouve sa dégueulasse d’avoir du sang sur ta bite ? Avoue que ça te fait bander un peu.

Leyna me regarda en haussant un sourcil. 

-Ça ne me fait pas bander espèce de sale porc.
-Menteur. Toussa Leyna

Je leva les yeux au ciel en contentant de boire mon whisky en silence. Ça me faisait bander, je l’avoue. Savoir son sang autour de mon membre me rendait fou. Je voulais tellement la sentir. Mon dieu, quel fou je devenais. Adriano regarda son téléphone avant de sourire en coin. Il sauta hors du canapé et agita sa main comme un débile.

-On ce voit bientôt, ma bite a des devoirs.

Leyna explosa de rire tandis que je grimaça. Le jour ou Adriano aura une relation sérieuse, c’est que la guerre sera proche. La porte claqua et Leyna se tourna rapidement vers moi, le sourire charmeur scotché au visage.

-Quoi ? 
-Elia te plaît ? 
-Pardon ? 
-Je le sais parce que tu la regardes différemment. Tu as cette petite lueur dans les yeux qui prouve que je ne me trompe pas.
-T'as d'autres conneries à sortir ? 
-Dès que tu entends son prénom tu te braques. Tu la kiff. 

Je secoua la tête exaspéré par ses dires avant de balancer ma tête en arrière. Je ne la kiffais pas. Elle était certe, gentille, belle, et aimable, attachante et adorable, souriante et brillante. Elle était tout ce qui m'obsédait.  Mais je ne la kiffais pas. 

-C’était sérieux le truc du sexe pour les règles ? Demandais-je le sourire en coin
-Tu prendras plaisir autant qu’elle. Ses douleurs disparaîtront grâce à toi. Dit-elle le même sourire que moi coller au lèvres

Si vraiment ses douleurs ne s'apaisaient pas, alors je me ferais un plaisir d’être son héros l’espace de quelques longues minutes. Mais une peur me prit de court. Et si, en la sentant sous moi, nue, ma verge dans son sexe, je devenais fou d’elle ? Fou de son corps, fou de son cœur, fou de son sexe ? Je me serais fait prendre dans mon propre jeu. Et il est hors de question que cela arrive.
Je me tourna vers mon amie et me leva d’un bon.

-Reste encore un peu à la maison, j’ai besoin de dormir quelques heures.

Leyna acquiesça avant de s’enfoncer dans mon canapé et de lancer sa série télévisée. Une merde nommer “Grey’s anatomie” Je monta les marches deux a deux et m’enfonça dans ma chambre. Je ne perdis pas de temps pour me glisser sous mes draps et fermer les yeux. Je rêvais d’une nuit ou je pourrais pleinement dormir, sans me réveiller. Sauf si le mal de ventre d’Elia me réveiller, je me ferais un plaisir de m’occuper d’elle. 

Je me réveilla en sursaut, le cœur battant. Mon cerveau avait du mal à assimiler le fait que j’étais dans ma chambre. La nuit était tombée, seule la lune éclairait la pièce plongée dans la pénombre.  Elia devait sûrement être réveillé, et Leyna devait être partie depuis de longues heures. Je me leva de mon lit et passa une main dans mes boucles brunes. Un bâillement s’échappa de ma bouche et je me leva de mon lit. J’étais vetu d’un simple caleçon noir. Elia m’avait déjà vue ainsi, et Leyna m’avait vue avec bien moins de tissu. 
Lorsque j’ouvris la porte de ma chambre, un rire s’étendit jusqu'à mes oreilles. C’était le rire d' Elia. J’avança jusqu’au garde corps discrètement et souria lorsque je vis mon ami et Elia rigoler ensemble. 

Aaron HarrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant