Des gens. beaucoup de gens.
Ceux aux lunettes de soleil qui faisaient semblant de pleurer sa mort.
Ceux au chapeaux alors que nous étions dans une des plus belle église de Paris.
D'autres devaient se tenir à quelqu'un pour ne pas s'effondrer.
Je devais faire mon discours, lui rendre hommage. Alors je me leva du banc et je me plaça à côté du cercueil de Linoa. Je la regarda quelques minutes avant de sortir mon bout de papier de ma poche.-Elle était…une cousine formidable à mes yeux. Elle était gentille, généreuse, et elle avait tout pour elle….
Je soupira et serra le bout de papier en boule dans ma main.
-Elle était ma sœur, et elle le sera même après la fin du monde. J’ai grandi avec elle, j'ai vécu avec elle. Elle vivait chez moi, je vivais chez elle. A Nõel, nous étions côte à côte. Elle avait le côté droit dans le lit, alors que c'était mon côté préféré. Mais je lui ai laissé parce que je l’aime plus que tout. Je me souviens des pâques que nous faisions ensemble quand nous étions jeunes. J’avais beau être plus jeune qu’elle, je la laissais toujours gagner. Elle avait beau être plus vieille que moi, elle restera ma petite sœur. Elle m'a appris les bonnes choses, je lui ai appris les mauvaises. Je me souviens quand nous étions jeunes. Les histoire d’horreur dans le jardin de chez tante Mia et Oncle Zack. Je me souviens des baignade nocturne chez moi, en Libye. Je me souviens les fois ou nous avions fait le mur pour partir faire la fête avec Adriano et Leyna, je me souviens combien de fois j’ai menti pour te protéger, je me souviens de nos date cousin, cousine. Je me souviens des soirées que nous faisions à deux. Parce que lorsque j’étais avec toi, je n’avais besoin de personne d’autre. Elle était ma confidente, ma sœur, ma meilleure amie, mon ennemis, ma femme. Elle a été dans toutes les cases. Je me souviens lorsqu’elle pleurait et qu’elle s'énervait contre moi. Je me souviens lorsqu’elle me faisait passer pour son mec pour que ses exs lui foutent la paix. Je me souviens lorsqu’elle me demander de l’aide alors que j’étais en Libye. Elle pouvait me demander n’importe quoi, je l’aurais fait. Elle voulait me voir, je venais à elle. Elle voulait des vacances, elle avait un billet d’avion dans les mains la seconde d’après. Je me souviens des nuits ou nous étions au téléphone. Je me souviens lorsque tu riais à en pleurer parce que tu me raconter des choses personnelles et honteuses sur ses copines. Je me souviens lorsque tu venais en Libye et que tu me forçais à nager avec toi. Je me souviens lorsque tu venais aider Leyna avec sa fille. Je me souviens lorsque tu es devenu tata pour la première fois. Linoa était une femme en or. Elle a accueilli mes amis à bras ouverts. Elle les a aimés comme des gens de sa propre famille. Elle a aidé ma meilleure amie avec sa fille. Elle nous a aidé à élever une petite fille. Je lui ai offert le monde, mais le monde c’est venger en me la récupérant. Elle est mon bébé, et elle le restera pour toujours. Je n’accepterais jamais ma vie sans elle. Je ne m’en remettrais jamais. Et même si demain mon sourire décide de revenir, il ne sera jamais complet parce que ma moitié est morte Mon cœur est brisé en deux, parce que l’autre moitié, c’est elle qui la. Je l’aime, et je l’aimerais jusqu'à la fin de ma vie. je l’aimerais a l’infinie !
J’avais fait un putain de discourt, et tout le monde pleurais. J’étais qu’une pauvre merde.
Nous étions devant son cercueil, les yeux humides, et le cœur battant la chamade.
Son cercueil était encore ouvert. Le prêtre venait de terminer ses prières en l’honneur de ma cousine. Moi, je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien, mis à part elle. Elle portait une jolie robe rouge en satin, elle avait été maquillée par des professionnels. Son teint n’était plus pâle, mais il était coloré, bronzer. Elle avait ses traits d’eye liners, et ses cheveux avaient été bouclés. Elle avait un beau rouge à lèvre rouge. Elle portait une jolie paire de boucles d'oreilles en perle que ma grand-mère lui avait donné. Elle portait ma chaine que je lui avais mise autour du cou. Elle avait ses escarpins noirs yves saint laurent qu’elle n’avait jamais mis parce qu’elle avait peur de casser le talons. Elle avait les yeux fermés et ses mains sous la poitrine. Dans son cercueil se trouvaient des souvenirs. Ma mère lui avait accroché un bracelet au poignet, sa mère lui avait mis son doudou, son père des photos, ses amis des souvenirs. Moi, j’avais mis une rose rouge entre ses mains. Elle la tenait sur sa poitrine, et la regardait ainsi me serrer l’estomac.
Presque tout le monde était passé devant son cercueil, et presque tout le monde avait pleuré. Tout le monde avait quitté l’église, sauf quelques amis à elle. Mia arriva devant le cercueil, et elle s’accrocha à lui comme si sa vie en dépendait.
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Aaron Harris
RomanceElle était sa faiblesse. Etait-elle réelle ? Ou bien iréelle ? Une fille sortie de son idéal n'est pas réel. Elle lui corsepondait, lui ressemblait. Comment ne pas apprécier cette femme ? Oh ma douce... Ses beau yeux noisettes m'auront envouter co...