4. Les soirées ne sont pas t-elles qu'elles sont

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Enola dans mes bras, je me dirigea vers l’entré de chez ma tante. 
Je frappa la porte à l’aide de mon pied et ma tante venu m’ouvrir.
Quand elle vit sa fille inerte dans mes bras, elle commença à paniquer.

-Oh putain ! Qu’est-ce qui c’est passé ? 
-Deux secondes. 

Je m’avança vers sa chambre et déposa Enola sur son lit. Je retira ses chaussures et rabattit la couverture sur son corps. Je quitta rapidement sa chambre et regarda ma tante complétement dingue. 

-Pourquoi elle est comme ça Aaron ? 
-Elle s'est fait droguer et…
-Ne me dit pas qu’elle sait fait violer ! Pleura t-elle
-Elle était sur le point de se faire violer, mais je suis arrivée à temps.
-Oh mon dieu…Souffla-t-elle. Mais où étais tu ? 
-Dans le salon. T’en fais pas, le mec ne risque pas de recommencer d’aussi tôt. Je lui est éclater la gueule contre le mur de cette putain de chambre et je lui et tiré une balle dans la jambes. 
-Aaron, je t’avais demandé de la surveiller.
-Et je t’avais dit que je ne voulais pas qu’elle vienne. Putain tata, Enola n’a que 16 ans, elle est beaucoup trop jeune pour aller a des fête de fac. Si j’aurais pas été là, ta fille se serait fait dépuceler et elle ne se serait rappelé de rien. Comme maman. Fait gaffe à elle au lieu de vouloir la faire grandir trop vite. 

Elle s'effondra sur son sofa et pleura toutes les larmes de son corps. Je soupira et partit la prendre dans mes bras.

-Écoute, ce que je veux dire c’est que j’ai vu plus d’horreur que tu ne pourras jamais imaginer. Enola n'est encore qu’une enfant. Tu ne peux pas l’envoyer à des fêtes ou se trouve dès adulte et tout plein de genre de problème comme cela.

-Tu a raison Aaron. 
-Je le sais.

Elle ricana et je déposa un baiser sur son front.

-Je dois y aller. Fait attention qu’elle n’arrête pas de respirer, et si elle se réveille dans la nuit, donne lui de l’eau.

Elle acquiesça et je sortis de chez elle. 
Linoa était sur son téléphone.
j’entra dans la voiture et regarda l’heure. 
2h45
Il est encore tôt. 

-On va s’acheter une bouteille et on se pose devant la seine ? proposais-je
-Elle me regarda avec un grand sourire. 
-Oh oui !

Je souria et commença à rouler vers un épicier de nuit.
J’en trouva rapidement un. Je laissa Linoa dans la voiture et partis chercher une bouteille de whisky et une autre de vodka black pour elle. Je rajouta quelques chips et je paya rapidement avant de retourner dans la voiture. Je déposa le sac d’alcool à l'arrière et monta dans la voiture. Linoa avait lancé de la musique.

-Enlève ta musique de merde.
-Ce n’est pas une musique de merde, la preuve tu l’écouter la dernière fois que je suis venu en Libye.

Je leva les yeux au ciel et commença à rouler vers la tour Eiffel. A cette heure-ci, personne ne devait être ici. 
Linoa descendit de la voiture et je pris le sac d’alcool entre mes mains. Je marcha vers la caisse et paya un mec pour pouvoir monter au dernier étage. Linoa appuya sur le bouton de l’ascenseur et nous montâmes à l'intérieur. L’ascenseur monter encore et encore. Linoa était toute excitée. Elle prit son dernier téléphone et prit une photo de nous deux. Elle commença a faire une story sur l’un de ses réseaux sociaux et je leva les yeux au ciel. Linoa a toujours été bavarde. Chaque chose intéressante qui se passe dans sa vie, elle la partage avec sa communauté. Elle n’est pas quelqu’un de connu, loin de là. Mais elle a assez de gens sur son compte pour pouvoir raconter sa vie. Quand j’étais plus jeune, j’aimais prendre part à ça. Mais avec le temps, je me suis lassé de ses story. Je fais des photos avec elle, parce que je sais que c’est important pour elle de garder des souvenirs. 

Aaron HarrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant