16. Révélation

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-Ton gars a été dûr à trouver, c’était comme ci il n’avait jamais existé. Me dit Alex en étalant des pages sur mon bureau.

Je me redressai et regarda les pages qu’il venait de déposer devant moi. 
En haut a droite, une photo. 
Je souria a la vue de celle-ci. J’avais mon putain de visage. 
Je sentais mon membre durcir face à cette information. 

-Qu’est-ce que tu sais ? Demandais-je en restant fixe sur la photo.
-Son père est mort d’une…
-Epargne moi son père, je sais ce qu’il lui est arrivé.  
-Bien. Sa femme n’était autre qu’une femme qu’il avait kidnapper lors de sa jeunesse. Il la violer a mainte reprise jusqu’a ce qu’elle lui donne des enfants. Le premier est un fils. Isaya Alvaresse. Il a 21 ans, et il suit les traces de son père. Il a une propriété à quelques kilomètres d’ici. Des hommes l’ont déjà fouillé, aucun signe d’habitation à l'intérieur.
-Une façade rouge ? 
-Exact.
-Il ne vit pas dedans, c’est un genre de club de prostituées qui se trouve à l'intérieur. Il enlève des femmes dans les quatre coins du monde pour ensuite les traiter comme des putes. Les autres enfants ? 
-On a juste des prénoms. Aucune trace d’elles. Elles sont comme des fantômes.
-Vous n’avez pas de visuel ? 
-Non, nous avons des prénoms.
-Lesquels ? 
-Margaux Alvaresse, 20 ans. Elle est née une année après Isaya. Et la plus jeune, Yuna Alvaresse, 19 ans. 
-Elle a mon âge ? 
-Oui.
-Bien, merci Alex. 

Il me fit un signe de tête et quitta mon bureau. Je regarda les feuilles devant moi et soupira. Aucun visuel pour les deux sœurs. Je ne sais pas à quoi elles ressemblent, je ne sais pas ce qu’elles font, et où elles sont. J'avais connu une Margaux recemment, mais elle ne portait pas le même nom que Isaya.
Mais si je n’ai aucun visuel, cela signifie qu’elles ne sont pas un danger pour moi. 
Je rangea les feuilles dans un nouveau dossier qu’avait créé Leyna et le mis dans la grande bibliothèque où se trouvaient certains dossiers importants. 
Je sortis du bureau et avança vers la chambre de la fille. Il n’y avait aucun bruit. Était-elle encore ici ? Ou était-elle en train de dormir ? Je colla mon oreille contre la porte et ferma les yeux pour me concentrer. Un soupir éclaira ma lanterne. Elle était encore ici. Je me décolla de la porte et toqua à la porte. Je ne lui ai jamais dit de rester enfermé dans cette chambre. Si elle pensait qu’elle était "punie" dans sa chambre attitrée, c’était faux. 

-Quoi ? Entendis-je derrière la porte

Je pris son “Quoi” pour un entrer. Je tourna la poignée et poussa la porte. Elle était assise en tailleur sur le lit, un coussin entre les jambes. Surement pour me cacher la couleur de ses sous-vêtements. Ses yeux noisettes me regardèrent de haut en bas. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine faisant remonter son corset et sa poitrine au passage. Mes yeux restèrent collés quelques courte secondes sur cette vue délicieuse et je la regarda enfin dans les yeux.

-Pourquoi reste tu enfermé ? 
-Et pourquoi pas ? Répondit-elle agressivement

Je plissa les yeux face à autant d'agressivité. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi son ton était froid avec moi. Il y a quelques heures elle était d’une humeur calme et douce, et à présent elle est mauvaise ? 

-Qu’est-ce que ta au juste ? T’es règles ? Demandais-je sans arrière-pensée.

Elle écarquilla les yeux avant que sa bouche ne s’entrouvre légèrement. Ses sourcils se froncèrent en une fraction de seconde. Ses mains claquent le matelas et elle s’écria.

-Non mais ça va pas ! 
-Bah quoi, je me pose des questions. Il y a quelques heures, tu étais parfaitement calme, et à présent tu es agressif. Donc soit tu as une dent contre moi, soit tu as tes règles. 
-Donc en plus d’avoir du culot, tu n'as aucun respect pour me demander une chose pareille.
-Du culot ? J’en est, mais je n’en ai pas utilisé aujourd’hui.

Aaron HarrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant