13. Qui est-tu ?

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Ses pupilles noisettes me suppliaient du regard. Mon cerveau était en stent bail. J’étais complètement décontenancé. Je ne savais plus ce que je devais faire. Et puis d'abord, qu’est-ce que je foutais au WC ? Je regardais aux alentours. Personne ne prêtait attention à nous. J'attrapai la fille en face de moi par la main et l'entraîna dans les toilettes des hommes. Des regards curieux se posèrent sur moi. Je cachai la fille derrière mon dos rapidement. SI un de ses connard la voyait plein de sang, il irait sûrement le balancer à qui veut l’entendre. D’un simple regard, j’initia les hommes qui occupait les toilettes à les quitter rapidement. Quand tout le monde fut dehors, je m’approcha rapidement des toilettes fermées et poussa les portes une par une. Une fois certain que personne ne se trouvait ici, je verrouillais la porte d'entrée. Je regarda la fille qui tremblait comme une feuille. Son regard était sur ses mains crispées ses talons rouges. Je m’approcha rapidement d’elle et fit couler l’eau des robinets juste à côté. Je la pris délicatement par la main et l’approcha de l’eau froide qui coulait.

-Lave tes mains. Lui ordonnais-je

Elle obeĩ toute tremblante. Tandis que ses mains se frottaient frénétiquement entre elles, je me baissa pour lui prendre ses chaussures. Elle se laissa faire en levant le pied pour que je lui prenne la première chaussures. Il n’y avait aucune chance que le sang partent complètement. Le sang était tenace, impossible de le retirer avec du savon. Je pris sa deuxième chaussures et elle se retrouva pieds nue sur le sol en marbre noir. J’ouvris un autre robinet et pris du sopalin. Je frotta ses chaussures énergiquement tandis qu’elle continua de trembler. Elle était en état de choc, c’était certain. 

-Comment tu t’appelle ? Demandais-je spontanément.

Son regard se posa sur moi quelques secondes à travers le miroir avant qu’elle ne se mette à regarder ses mains. 

-El…Elia…
-Bien Elia, je m’appelle Aaron. Tu pourrais m’expliquer ce qui c’est passer ? 

Et sans crier gare, son corps se crispa violemment. Son visage pâlit encore plus. Dans quelques instants elle allait devenir transparente si elle continuait à pâlir. Des larmes commencèrent à sortir violemment de ses iris noisettes.

-J’étais…Il…C’était pas voulu…J’ai pas fait exprès
-A qui est-ce que tu as fait du mal ? 
-A un certain Gabriello.

J’écarquilla les yeux.

-Il est…mort ? Bégayais-je 
-Il ne respirait plus, je crois qu’il est mort.
-S’il ne respiré pas c’est que tu la tuer.

Sa main se posa sur sa bouche rapidement et elle ferma les yeux. C’était son premier meurtre. Cela se voyait à ses réactions. Les yeux dans le vide, le regard mort et inquiet, les muscles tremblent comme dans les films d’horreur. Elle ne faisait pas partie de notre monde. Elle était une fille longda. Une fille qui faisait partie du monde des gentils. Alors ma question était la suivante.

-Comment es- tu arrivé ici ? 

Elle me regarda décontenancer par ma question. Elle fronça les sourcils avant de commencer son monologue.

-Je suis venu ici pour les vacances de Noẽl avec mes amis. Nous étions à une fête. Je ne sais pas chez qui nous étions, mais un garçon a commencé à me draguer, et…

Elle se tapa le front avant de sangloter.

-Et comme une conne je me suis laissé draguer. Il ma donner son verre et ses le trou noir. Je crois qu’il ma…Qu’il m’a droguer. Je suis tellement conne putin ! Cria-t-elle. Quand je me suis réveillé, j’étais sur une chaise, et devant moi il y avait cet homme, Gabriello. Il me mangeait du regard. Dit-elle dégoûtée. Il a…Il a commencé à me toucher la poitrine. Je lui et demander d’arrêter, mais il n’en avait que faire de mes supplices. J’étais tétaniser. Pleura-t-elle. Ses mains ont glissé le long de mon flanc pour qu’il attrape mes fesses sauvagement. Je les repousser mais il est revenu à la charge en me disant qu’il aime les filles qui lui résistait. Alors j’ai eu un moment d’hésitation entre me laisser faire ou le pousser encore. Pendant ma réflexion, il en a profité pour glisser sa main sous ma robe. Alors j’ai pris le ciseau pointu posé sur son bureau et je lui ai enfoncé dans le cœur. J’avais tellement la rage et le dégoût que je me suis acharné sur son corps mort. Mais je ne voulais pas le tuer, je voulais juste qu’il me laisse tranquille. 

Aaron HarrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant