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⇝ seven

Cʜᴇɴʟᴇ's ʟɪꜰᴇ... ↻↻↻

           Chenle reposa son téléphone à côté de lui, un petit sourire scotché sur ses lèvres. Depuis quand parler avec quelqu'un lui faisait autant plaisir ? Lui-même n'avait pas la réponse à sa question. Peut-être que Jisung était juste quelqu'un qui lui correspondait ? Il ne savait pas trop mais il était sûr
d'une chose : il voulait continuer à parler avec le plus jeune. Sur cette réflexion là, il sauta de son lit et dévala les escaliers de chez lui pour ensuite se diriger vers la cuisine où sa mère était entrain de préparer le dîner.

– Oh, Chenle ? Tu ne devais pas sortir avec tes amis ? Demanda la femme en coupant ses légumes.

Chenle en profita pour piquer une tranche de carotte ce qui fit bien évidemment râler sa mère. Le jeune homme ricana face à sa réaction et pris la parole tout en mâchouillant ce qu'il avait dans la bouche.

– Si, mais finalement Yuta n'a pas pu nous rejoindre donc on a annulé ça. Le groupe n'est pas au complet : on annule. C'est la règle numéro 1 qu'on doit tous respecter. Expliqua le chinois. Tu vois ?

– Oui je vois et en effet... La femme ricana. C'est très... spéciale comme règle.

– C'est Jaemin qui l'a trouvé, ça étonne qui ? Demanda le jeune garçon en pouffant de rire.

Le garçon mentionné était en effet un cas perdu. Malgré que ça soit celui le plus renfermer et insociable dans le groupe, il devenait une toute autre personne en présence de ses amis : il éclatait de rire à tout et n'importe quoi, peu importe la situation. Faisait l'enfant dans les rues — comme par exemple la fois où en voulant faire de la trottinette « tout seul et comme un grand », il avait foncé et renversé une pauvre vieille dame qui ne voulait rien d'autre que la paix et rentrer chez elle. Jaemin avait bien évidemment fini par se faire frapper à coup de sac par la vieille. —
Sans préciser également le fait qu'il était également extrêmement nul en blague. Et bien sûr, en voyant que ça ne faisait pas rire ses amis, il en rigolait tout seul. Enfin bref, c'était Jaemin quoi.

– C'est vrai que ce jeune garçon c'est vraiment quelque chose. Répondis Madame Zhong en ricanant accompagné de son fils.

Après avoir encore discuter quelque minutes avec sa mère, Chenle décida de la laisser tranquillement finir de préparer le dîner. Il remonta donc dans sa chambre, son téléphone à la main. Il posa à peine un pied dans la pièce que son téléphone commença à vibrer. C'était un appel de Donghyuck. Le jeune chinois fronça les sourcils : son ami n'était pas du genre à appeler, il préférait plutôt lui envoyer un message. Chenle décrocha donc et mis son téléphone contre son oreille ce qui fut une très mauvaise idée car à peine il avait eut le temps de décrocher qu'un cri strident surgit.

Chenle éloigna son cellulaire de son oreille et grimaça, prêt à gronder Donghyuck pour lui avoir fait ça.

– Mais Donghyuck putain, pourquoi tu cris comme ça, c'est quoi ton prob–

– Chenle ! Chenle, tu sais pas quoi ?! Je dois te raconter ! Donghyuck s'exclama, le souffle court comme s'il venait de taper un sprint.

– Hein ? Mais, qu'est ce qu'il se passe ? Tu vas bien ?

– Non ! Non je ne vais pas bien ! Et tu sais pourquoi ? Parce que ma mère m'a envoyé donner une assiette de tarte aux voisins, cet à dire la famille de Mark, et devines quoi !? Demanda le jeune coréen, essoufflé. Bah c'est l'autre crétin qui a ouvert la porte et comment ?! Torse nu ! S'exclama t'il, en grognant des choses dont Chenle n'arrivait pas à comprendre.

– Et c'est quoi le problème ? Fin– Le chinois n'eut même pas le temps de terminer sa phrase que l'autre garçon au bout du fil lui coupa la parole.

– Il était torse nu ! Tu t'en rends compte ?! En plus il avait un sourire bien narquois sur les lèvres, ça se voyait qu'il voulait m'intimider ! Donghyuck se plaignait, comme si ce que Mark avait fait était quelque chose de grave. Enfin, pour lui ça l'était, mais pour Chenle c'était complètement ridicule. Tu ne sais pas à quel point il me tape sur les nerfs celui-là, si un jour j'lui découpe pas le–

– Hyuck, t'en fais vraiment tout un plat pour ça ? Demanda Chenle en se moquant ouvertement de son aîné. Dis plutôt que t'as bien rougis devant son torse au lieu de rejeter la faute sur lui.

– J-je... J'ai pas rougis, d'abord ! Répondis Donghyuck en bégayant. Ça se voit qu'il voulait juste me faire chier en me gênant comme ça, cet petit imbe–

– Je crois que j'ai compris Donghyuck... Chenle ricana en secouant désespérément la tête. Finalement, il se demandait si Donghyuck n'était pas pire que Jaemin... T'es où là ?

– Et bien, je devais rentrer chez moi mais finalement j'vais passer à la supérette à côté, je veux me prendre des trucs. Répondis le jeune coréen en marchant.

– Oh, des snacks ?

– Yep, d'ailleurs je voulais te demander de– Donghyuck n'eut même pas le temps de finir ce qu'il avait à dire que Chenle s'empressa de lui couper la parole, sachant très bien ce que son meilleur ami allait lui demander.

– J'arrive !

Les deux garçons échangèrent encore quelques mots avant que le plus jeune ne raccroche, se précipitant dans la cuisine pour pouvoir demander à sa mère s'il pouvait aller chez Donghyuck. Après quelques négociations, Chenle eut enfin l'autorisation de s'y rendre, promettant à sa mère qu'il allait revenir après avoir dîner chez la famille Lee. Tout excité, le chinois remonta dans sa chambre et se prépara rapidement en prenant tout ce dont il avait besoin. Enfin prêt, Chenle salua sa mère et se dirigea vers la maison de Donghyuck — qui ne se situait pas très loin de chez lui — , les écouteurs dans les oreilles. Heureusement pour lui, il n'y avait pas grand monde dans les rues, le printemps venant tout juste de commencer, il faisait toujours légèrement froid donc les gens préféraient rester au chaud chez eux. Cela arrangeait bien évidemment Chenle qui continua à marcher, les mains dans les poches de son pull, profitant de la brise fraîche que lui offrait le printemps.

Et c'est comme ça que le jeune homme arriva devant la maison des Lee, les mains légèrement gelés et le nez rouge. Peut-être qu'il aurait dû plus se couvrir... Chenle soupira, se demandant pourquoi il n'écoutait pas sa mère quand celle-ci lui gueulait de se couvrir un peu plus avant de sortir. Il haussa les épaules, tant pis pour lui s'il tombe malade par la suite. Chenle n'attendit pas plus et s'installa sur les escaliers devant la porte d'entrée de chez Donghyuck, comme ce dernier lui avait indiqué un peu plus tôt dans leur appel. En effet, il n'y avait personne à l'intérieur de la maison et le plus âgé avait donc demander au chinois de l'attendre devant et qu'il allait essayer de revenir le plus vite possible.

Bien sûr, en connaissant bien Donghycuck, Chenle savait qu'il allait prendre tout son temps...

Seulement, à son plus grand étonnement, une petite seconde même pas après s'être fait cette réflexion, il entendit une voix
de loin l'appeler : c'était bien évidemment Donghyuck qui arrivait, des sachets à la main. Il semblait presser, comme s'il essayait de se cacher de quelqu'un.

– Chenle ! Devines quoi ?! Gueula le plus âgé en se précipitant tel un enfant vers son cadet.

Le nommé soupira. Il allait une nouvelle fois passer une longue soirée...