chapitre 30

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Point de vue tp :

Je commence a stresser un peu. La dernière fois qu'il m'a appelé comme ça c'était il y a cinq ans. Et c'était a partir de ce jour que je m'étais jurée de ne plus me laisser faire. J'ai fini à l'hôpital avec la face défigurée par les coups de mon propre père.
Je ne sais pas trop comment je vais réagir cette fois s'il tente quelque chose.
Je n'ai plus qu'à essayer de le calmer afin de ne recevoir au plus que quelques baffes.

J'arrive devant chez moi.
Je souffle avant de prendre mon courage et de sortir en direction de la porte. Je vais pour l'ouvrir que quelqu'un le fait a ma place.
Mon père apparaît devant moi avec un visage qui te donne l'impression qu'il va te fusiller sur place.
Je tente d'établir le dialogue pour prendre la température.
TP : salut papa...
A peine mes mots sortie de la bouche qu'il me pousse me faisant dévaler les six marches devant notre entrée.
Je reprends rapidement mes esprits malgré que j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe. Je me relève je sens déjà ma gorge se nouer.
TP : qu'est ce qu'il te prend? Pourquoi tu fais ça?
Je le vois descendre les marches une a une.
Papa : tu ne m'écoute donc pas? Je t'ai dis que j'allais devoir te punir! Tu me pourri ma vie a longueur de journée et en plus de ça tu reçois un avertissement de ton directeur! J'aimerai tellement que tu sois à la place de ta mère!
Mon coeur loupe un rebond. Comment un père peut dire ça a sa propre fille?
Mes larmes dévalent à présent mes joues. Je le déteste.
TP : l'avertissement je te jure que c'est pas de ma faute!
J'essaye tant bien que mal d'ignorer ses paroles blessantes.
Il est maintenant face à moi et me fou une première claque.
TP : papa arrête s'il te plaît! Je n'ai rien fait!

Point de vue Romanoff :

J'ai fais au plus vite. Je ne pouvais pas la laisser rentrer chez elle toute seule. Quelque chose en moi me disait de ne pas la laisser. Je le sentais pas. Je me gare un peu plus loin pour ne pas me faire voir. Je les entends se crier dessus.

Papa : c'est bien ça le problème! Tu ne sers à rien! Tu es une erreur de la vie.
TP : tu te rends compte de ce que tu dis à ta propre fille?
Papa : tu ne mérites pas d'être ma fille! Tu ne sers à rien, tu devrais te suicider au lieu de rentrer tous les jours à la maison!
TP : tu sais quoi? J'en ai marre! J'en ai marre de t'avoir comme père, tu n'es qu'une loque qui ne sert plus a rien. Tu vis sans savoir quel jour on est, tu ne bosses plus et ne fais plus rien de bien. Tu es un poids pour moi, pour la société. Tu n'es qu'un minable et j'en ai marre de vivre avec un minable qui me serre de père. Tu me dégoûte!

Je sors de la voiture, sa chauffe et je veux être prêt d'elle si sa venait à dégénérer.

Point de vue tp :

Je sens un coup arriver dans mon nez suivi d'une sensation de chaud coulant le long de mon visage. Je suis tombée par terre avec la puissance du coup.
Il continue de se rapprocher de moi et me tire par terre pour aller plus loin dans l'herbe.
TP : ça suffit maintenant arrête ça!
Papa : tu la fermes!
Il me relâche mais cette fois un pied arrive dans mes côtes. J'entends un bruit ainsi qu'une douleur qui vient me transpercer le corps. C'est vraiment désagréable.
Papa : révèle toi! Je veux pas la faire à la déloyale !
Je me redresse en me tenant les côtes.
TP : tu es déjà quelqu'un de déloyale. Frapper sa fille est minable. Tu penses être un homme mais tu n'es qu'un raté et une mauviette.
Papa : redis ça pour voir?
TP : tu n'es qu'un connard qui n'a jamais su se relever de la mort de maman. Tu n'es pas un homme tu es quelqu'un de faible. Tu t'es renfermer refusant de l'aide, regarde toi!
Je le vois commencer à vouloir me remettre un poing dans la figure. Cette fois-ci je l'arrête et lui met un crochet dans sa face.
C'est maintenant lui qui se tiens le nez.
TP : ça fait mal hein?
Papa : tu veux jouer ? Tu vas pas te relever je te le dis.
Il me fonce dessus, cette fois je me laisse pas faire. Je me l'étais promis et je compte bien tenir ma promesse.
Je contre ses coups et lui en envoie directement après ce qui le déstabilise. Je finis ensuite par lui envoyer un coup de pied directement dans le foie ce qui le fait descendre d'un étage.

Point de vue Romanoff :

La scène me glace le sang. Comment un père et une fille peuvent en arriver là?
Au début c'était juste des paroles balancer. Maintenant je le vois la tirer au sol et lui mettre des coups.
J'appelle directement la police. Il doit se faire arrêter et ne plus l'approcher. Une fois la chose faite, je cours vers eux pour aider TP.
Je la vois l'enchainer de coups, toutes la haine accumulée ses dernières années ressort maintenant.
Elle l'a fait tomber. Elle reste au début immobile devant lui avant de se décider à se jeter dessus.
Nat : TP! ARRETE!
Elle ne m'entends pas. Je continue de m'approcher jusqu'à l'entourer avec mes bras et la reculer.
TP : LACHE MOI NAT!
Nat : je peux pas te lâcher TP! Laisse la police s'occuper de lui, ils vont arriver.
TP : JE VEUX QU'IL CRÈVE !

Je ne l'ai jamais vue hystérique comme ça. Elle a complètement peter un plomb. Mais comment en vouloir à quelqu'un qui a subit durant plusieurs années de la souffrance de dire des choses comme ça. Je la sens se débattre dans mes bras.
Nat : je peux pas te lâcher TP, je peux pas! Reprends toi s'il te plaît, il ne mérite pas que tu trinque encore pour lui.
J'entends son père rire avant d'avoir un cri de douleur en essayant de se relever.
Son père : tu n'es pas ma fille, tu n'es qu'une petite salope qui n'a même pas le cran de finir ce qu'elle a commencer.
TP : lâche moi nat! Je t'en prie! Je vais pas le tuer, je te le promet!
J'hésite un instant avant de la lacher, je lui fais confiance.

Point de vue tp :

Je suis reconnaissante qu'elle soit là. Elle m'a sûrement empêcher de faire une énorme connerie. Mais je dois me rapprocher de lui pour lui faire face une dernière fois.

Je regarde nat en lui faisant un signe de tête pour lui dire que tout allait bien. Je me retourne ensuite vers mon père en retrouvant mon regard noire. Je m'accroupis pour être à sa hauteur. Il essaye de m'empoigner mais j'appuie sur un endroit où il a mal afin qu'il ne tente rien de stupide.
TP : tu ne peux plus rien contre moi! Il y a cinq ans je me suis jurer que je ne me laisserai plus faire si tu devais un jour me frapper comme tu l'avais fait.
Je continue d'appuyer ou ça fait mal pour qu'il me laisse parler.
TP : sache que pour moi tu n'es plus mon père depuis bien longtemps! Je te respectais un minimum pour maman. Mais cette fois c'est terminé !
Papa : ne parle pas d'elle! AAAAAH
TP : j'ai pas fini! Dis toi bien une chose, c'est que si maman t'aurais vue comme ça toutes ses années elle aurait été dégoûter de ta personne. Tu l'aurais déçu, tellement déçu que tu ne ferais aujourd'hui plus partie de sa vie!
Je me relève et me redirige vers Nat.
La police est arrivée, ils mettent les menottes et se dirige vers leur voiture.
TP : encore une chose... Ça aurait dû être toi a la place de maman. Mais sache qu'à partir d'aujourd'hui mon père est mort.
Il sourit avant de dire
Papa : et toi tu n'as jamais existé.

Point de vue Romanoff :

Ses mots sont tellement dures. Elle est tellement courageuse de faire face à son père comme ça.
Je suis encore séparée d'elle le temps qu'elle parle avec les policiers. Je reste maintenant rassurée, il ne pourra plus jamais lever la main sur sa fille, sur ma TP!

Professeur Romanoff - Ma Prof De Russe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant